Mot-clé : noix de cajou

Des restes de poulet…

J’adore le poulet, je trouve que c’est une viande qui se transforme facilement en utilisant la même pièce de viande. Mon envie du moment est d’avoir des restants de poulet rôti… Le problème, car il en faut bien un, c’est que je trouve les poulets suisses un peu petit. En général avec un poulet rôti, j’ai juste de quoi nous faire un second repas et parfois, il est même un peu léger. Une des solutions est de cuire deux bêtes plutôt qu’une, mais je songe également à essayer de cuire une cuisse de dinde (certaines sont colossales) et je crois que j’aurais l’impression d’en avoir bien plus pour mon argent. Cependant, ceci va encore patienter un moment dans mon esprit… Malgré la légère humidité ambiante des derniers jours, je ne trouve pas que ce soit encore le moment idéal pour me lancer dans la production de pâtés au poulet et autres.

Voici donc une petite recette qui vous permettra d’apprêter autrement vos restes de volaille. J’ai beaucoup aimé et je compte bien en refaire d’ici peu. J’ai déniché cette recette chez Carine de Chic, chic, chocolat…

Poulet à la noix de coco et aux noix de cajou
Poulet à la noix de coco et aux noix de cajou
Pour 3 personnes

300 g de poulet cuit*
⅓ de tasse ou 40 g de noix de cajou**
3½ cuillères à soupe ou 25 g de noix de coco râpée
  (séchée ou fraîche)
1 cuillère à soupe de beurre
2 gousses d’ail
1 échalote
1 cuillère à soupe de gingembre frais râpé ou plus au goût
1 petit piment***
1 cuillère à thé de curry
½ tasse ou 125 g d’eau
¼ tasse ou 60 g de crème à cuisson ou de crème entière
Sel et poivre

Couper le poulet en morceaux. Hacher finement l’échalote, les gousses d’ail et le piment.

Si désiré, chauffer une poêle sans corps gras et y déposer les noix de cajou pour les torréfier pendant 3 à 5 minutes en les remuant régulièrement. Retirer de la poêle et réserver.

Déposer le beurre dans la poêle et le faire fondre. Ajouter l’échalote, l’ail, le gingembre, le piment et le curry. Ajouter le poulet et bien mélanger pour enrober le poulet des aromates. Ajouter l’eau pour pouvoir réchauffer la viande plus facilement sans l’assécher et laisser réduire presque à sec.

Incorporer la crème et la noix de coco. Saler et poivrer. Ajouter les noix de cajou et servir sans attendre.

*Il est possible de réaliser cette recette avec des poitrines de poulet crues. Dans ce cas, couper les poitrines de poulet en lanières et les faire dorer dans le beurre avant d’ajouter l’échalote et les autres ingrédients.
**J’ai utilisé des noix de cajou assaisonnées, mais il est possible d’utiliser des noix de cajou nature ou une autre noix de votre choix.
***Vous pouvez utiliser le piment de votre choix : un piment oiseau frais, un piment thaï séché, etc.

Et vous, comment profitez-vous de vos restants de poulet?

Un bon endroit pour aller fouiner…

Depuis quelques temps, je m’intéresse aux recettes de Danny St-Pierre publiées sur le site de Qu’est-ce qu’on mange pour souper?. Il s’agit d’une jolie banque de recettes réalisables en plus ou moins 30 minutes, idéale pour les soirs de semaine. De plus, si vous êtes au Québec, vous pouvez suivre l’émission en direct et exécuter la recette en même temps que le chef (les recettes et les listes d’ingrédients sont publiées avant la diffusion pour mieux vous organiser). Au début, j’étais plus ou moins attirée par les recettes et hésitante à m’aventurer dans la cuisine de ce chef. Après quelques tests, je suis conquise : à chaque fois, les réalisations ont été des francs succès.

Je vous propose aujourd’hui la recette de fideuà : une sorte de paëlla qui utilise des pâtes à la place du riz. Une étonnante façon de préparer des spaghettinis qui, je l’espère, séduira autant vos papilles que les miennes.

Fideuà au chorizo et au poulet
Fideuà au chorizo et au poulet
Pour 4 personnes

1 pincée de safran*
½ tasse ou 125 g de vin blanc
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
375 g de chorizo doux ou piquant
1 oignon
4 portions de pâte ou 340 g de spaghettinis**
3 tasses ou 750 g de bouillon de poulet
⅓ de tasse ou 80 g de sauce tomate
½ tasse ou 70 g de petits pois congelés
⅔ tasse ou 100 g de poulet cuit***
¼ de tasse ou 35 g de noix de cajou assaisonnées
  ou d’amandes au Tamari (facultatif)
1 citron
Sel et poivre

Dans un petit bol, mélanger le safran et le vin. Couper en cubes le chorizo et hacher finement l’oignon. Concasser les noix de cajou ou les amandes.

Placer la grille dans la partie supérieur du four et préchauffer le gril (broil) du four.

Chauffer une poêle ou un chaudron allant au four, chauffer l’huile d’olive. Ajouter le chorizo et le faire revenir jusqu’à ce qu’il soit bien doré. Ajouter l’oignon et cuire jusqu’à ce qu’il se colore. Saler et poivrer.

Rouler les pâtes dans une linge à vaisselle et casser les spaghettinis pour obtenir des morceaux d’environ 5 cm (2 pouces) de long.

Déglacer la poêle (ou le chaudron) avec le vin blanc infusé de safran. Verser le bouillon de poulet et porter à ébullition. Ajouter les pâtes. Couvrir et cuire pendant 4 minutes. Le liquide doit avoir évaporé au trois quarts, prolonger la cuisson au besoin.

Ajouter la sauce tomate, les petits pois et le poulet cuit. Mélanger et enfourner pendant 5 minutes sous le gril (broil) ou jusqu’à ce que le dessus soit croustillant.

Sortir du four, garnir de noix (ou d’amandes) concassées. Servir avec des quartiers de citron.

*Un safran de qualité donnera des meilleurs résultats : éviter le safran vendu déjà moulu.
**Il est possible d’utiliser des spaghettis, mais les temps de cuisson seront légèrement plus long et il faudra peut-être un peu plus de bouillon de poulet pour cuire les pâtes.
***Il est possible de remplacer le poulet cuit par une douzaine de crevettes crues.

Et vous connaissiez-vous la cuisine de Danny St-Pierre? Avez-vous déjà réalisé une fideuà?

Une fin de semaine en célibataire…

Depuis vendredi matin, bien avant l’heure des poules, je me retrouve temporairement mère célibataire. J’appréhendais l’arrivée de la Toussaint qui sonnait le départ de mon chéri. Oui, j’ai passé plusieurs journées seule avec notre adorable enfant, mais jamais plus de vingt-quatre heures. Évidement, la première journée a été un peu difficile… J’étais bien fatiguée, la sieste a été un peu trop courte à mon goût et j’ai dû finalement me résoudre à faire une troisième promenade. Samedi a été plus clément et depuis, je sais que je n’aurais plus de crainte à veiller seule sur notre petit ange (enfin, la plupart du temps).

J’aimerais bien vous présenter une recette de pain ou de viennoiserie, mais je ne me suis pas vraiment remise à cet exercice. Alors, je vous propose simplement une recette de poulet simple, rapide et efficace. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 10, numéro 7.

Poulet aux prunes et à l'ananas
Poulet aux prunes et à l’ananas
Pour 4 personnes

400 g de poitrines de poulet désossées
1 cuillère à soupe de poudre de chili
2 cuillères à thé de poudre d’oignon
1 cuillère à thé de poudre d’ail
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 oignon
1 boîte d’ananas (environ 398 ml ou 392 g), égouttés
1 poivron
½ tasse ou 125 g de sauce aux prunes du commerce
½ tasse ou 100 g d’arachides concassées ou de noix de cajou
Sel et poivre

Découper l’oignon en demi-rondelles et le poivron en petites lanières. Couper les poitrines de poulet également en lanières. Au besoin, couper l’ananas en morceaux.

Dans un bol, mélanger la poudre de chili, la poudre d’oignon et la poudre d’ail. Ajouter les morceaux de poulet et bien mélanger. Saler et poivrer.

Dans un wok ou une grande poêle, chauffer l’huile d’olive. Quand l’huile est bien chaude, faire revenir le poulet jusqu’à ce qu’il soit doré. Retirer la viande du wok et réserver sur une assiette.

Dans le wok, faire dorer l’oignon. Ajouter de l’huile au besoin, puis ajouter l’ananas et le poivron*. Poursuivre la cuisson pendant 2 minutes. Saler et poivrer.

Remettre le poulet dans le wok et verser la sauce aux prunes. Porter à ébullition et laisser mijoter environ 2 minutes. Accompagner d’un riz et parsemer d’arachides juste avant de servir.

*Si vous aimez votre poivron un peu plus cuit, l’ajouter au même moment que l’oignon.

Et vous, comment s’est déroulée votre fin de semaine?

À la conquête du tofu…

Face au tofu, on ne sait jamais à quelle réaction on va avoir droit : il y en a qui aiment, d’autres qui détestent et certains qui disent « pas trop souvent ». Il y a également la ritournelle : « La prochaine fois, essaye une autre recette. ». Bref, il y a toujours une incertitude quand on cuisine du tofu. J’ai mis à quelques reprises le tofu au menu, mais aucun de ces plats n’est devenu un classique à la maison. La dernière fois que j’ai préparé du tofu, pour être certaine que ce plat soit apprécié, je l’ai accompagné de fausse viande… Ce n’était peut-être pas la meilleure idée. Nous avons enfin compris ce qui nous gênait avec le tofu : la texture! Le tofu contrairement à la fausse viande ou à la viande manque de texture (à notre goût) : il offre très peu de résistance sous la dent et demande peu de mastication. Sachant cela, je pourrais mieux choisir les recettes et je ne perds pas espoir de voir le tofu s’inviter plus souvent à notre table.

Il y a cependant une recette que je tiens à vous proposer, il s’agit d’un sauté qui est parfait pour s’initier au tofu : comme preuve, je peux le remettre à mon menu sans soucis. De plus, cette recette a circulé sur plusieurs blogs québécois (il y a presque 1 an, déjà?!). J’ai vu cette recette pour la première fois sur le site de Kim, Les aventures culinaires de Kiki, mais elle m’a aussi fait envie ici, , par-ici, par-là et j’en oublie!

Tofu et orange
Sauté végétarien à l’orange et aux cajous
Pour 4 personnes

1 tasse ou 250 g de jus d’orange, le jus de 4 à 5 oranges
1 cuillère à soupe de sauce tamari
2 cuillères à soupe de sauce soja
1 cuillère à soupe de fécule de maïs ou de maïzena
3 cuillères à soupe d’huile végétale
200 g de tofu ferme
200 g d’émincée de fausse viande*
1 oignon
2 carottes
⅓ de tasse ou 67 g de noix de cajou
Coriandre fraîche (facultatif)

Éponger le tofu et le découper en bâtonnets d’environ 5 cm (2 pouces) de longueur, 1,5 cm (⁵⁄₈ pouce) de largeur et 1 cm (³⁄₈ pouce) d’épaisseur.

Dans un bol, mélanger le jus d’orange, la sauce tamari, la sauce soja et la fécule de maïs (ou la maïzena). Ajouter le tofu et laisser mariner pendant 1 heure à température ambiante.

Pendant ce temps, éplucher et tailler les carottes en julienne (petits bâtonnets). Émincer l’oignon en demi-rondelles. Réserver.

Faire chauffer une poêle à sec (sans matière grasse) et ajouter les noix de cajou. Faire griller** les noix de cajou en les remuant régulièrement. Quand les noix sont dorées, les retirer de la poêle et réserver.

Égoutter le tofu et réserver la marinade qui servira de sauce. Dans un wok, faire chauffer l’huile à feu moyen. Déposer les languettes de tofu et les faire griller pendant 2 à 3 minutes. Retirer de la poêle et réserver.

Sauté végétarien à l'orange et aux cajous

Dans le même wok, faire revenir l’oignon pendant 2 minutes. Ajouter les carottes et la fausse viande, puis poursuivre la cuisson 3 à 4 minutes. Augmenter la température du feu. Verser la marinade réservée et bien mélanger pour enrober les légumes et la fausse viande de sauce. Ajouter le tofu et poursuivre la cuisson 1 minute pour le réchauffer.

Ajouter les noix de cajou et saupoudre de coriandre fraîche, si désiré. Servir sur un lit de nouilles asiatiques ou sur un riz.

*Vous pourriez n’utiliser que du tofu ou que de la fausse viande. À vous de voir.
**J’ai pris l’habitude de griller les noix, cela apporte un petit croquant. Vous pouvez également omettre cette étape.

Et vous, est-ce que le tofu est le bienvenue à votre table?

Un déménagement et presque 3 ans…

Vous savez maintenant ce qui m’a tenue éloignée de la cuisine : nous avons déménagé! Je suis encore dans les cartons, ma cuisine n’est pas totalement organisée et mes livres de cuisine sont encore cachés. Je dois réapprivoiser le four et les plaques de cuisson; en Suisse, on déménage rarement les réfrigérateurs, les fours et les lave-vaisselles, ce sont généralement des appareils encastrés dans la cuisine. Vous comprendrez que je cuisine surtout des choses simples et rapides, mais ça commence à me démanger de faire de la pâtisserie et de nouvelles recettes. À la fin de la journée, j’espère que ma cuisine sera en ordre : c’est fou tout le matériel qu’on peut accumuler dans un si petit espace et le temps que ça prend à nettoyer les armoires!

Demain sera déjà la date anniversaire d’Une souris dans ma cuisine qui fête ses trois ans! Je ne sais jamais trop quoi vous dire, surtout que cette année, j’ai manqué de temps pour vous proposer une recette plus travaillée. Je tiens à remercier celles et ceux qui passent et qui prennent le temps de lire ce que j’écris. J’espère également que vous trouvez toujours des idées et des recettes qui vous plaisent.

Aujourd’hui, je vous propose un curry au poulet et au lait de coco qui a ravi mes papilles. Cette recette est tirée de l’émission Al dente (une des rares émissions de cuisine en Suisse).

Curry de poulet d'Al dente
Curry de poulet au lait de coco
Pour 3 personnes

300 g de poitrines de poulet
1½ cuillère à soupe de noix de cajou concassées
¼ de cuillère à thé de curcuma
¼ de cuillère à thé de curry doux
½ cuillère à thé de sambal oelek ou au goût*
¼ de cuillère à thé de coriandre moulue
2 cuillères à soupe d’huile végétale
1 cuillère à soupe de sauce soja
1 oignon
2 gousses d’ail**
200 ml (un peu plus que ¾ de tasse) ou 200 g de lait
  de noix de coco***
1 tige de citronnelle****
1 piment thaï séché ou 1 piment rouge épépiné et haché
1 cuillère à soupe de gingembre frais, haché
¼ de cuillère à thé de Dhaba Masala*****
¼ de cuillère à thé de sucre

Éplucher et hacher finement l’oignon. Retirer la pelure des gousses d’ail et les écraser avec le plat d’une lame de couteau ou en les tapant légèrement avec une poêle (ou un chaudron). Réserver.

Couper les poitrines de poulet en morceau d’environ 2,5 cm (1 pouce). Déposer les cubes de viande dans un bol. Ajouter les noix de cajou, le curcuma, le curry doux, le sambal oelek et la coriandre moulue. Mélanger pour bien enrober la viande de tous les éléments de la marinade.

Dans une poêle, faire chauffer la moitié de l’huile. Quand l’huile est chaude, ajouter le poulet et le faire saisir pendant environ 3 à 4 minutes. Baisser le feu et ajouter ½ cuillère à soupe de sauce soja. Retirer le contenu de la poêle dans un bol et réserver.

Au besoin, éponger la poêle avant de mettre le restant d’huile. Ajouter l’oignon et le faire revenir jusqu’à ce qu’il soit translucide. Ajouter les gousses d’ail et les faire revenir pendant 1 minute.

Verser le lait de noix de coco, la sauce soja restante, la citronnelle coupée en deux, le piment thaï (ou le piment rouge épépiné et haché), le gingembre, le Dhaba Masala et le sucre. Porter à ébullition. Baisser le feu et laisser mijoter pendant 5 minutes. Ajouter le poulet et poursuivre la cuisson 5 à 8 minutes. Retirer la citronnelle, le piment séché et les gousses d’ail. Servir avec un riz blanc et des tranches d’ananas ou des morceaux de pêches dans le sirop.

*Il est possible d’utiliser une autre pâte de piment au choix.
**Plutôt que de mettre deux gousses d’ail écrasées, il est possible d’en mettre une seule qui soit hachée finement.
***200 ml ou 200 g correspond à la moitié d’une boîte de conserve de lait de coco que vous habitiez en Europe ou au Québec.
****Il est possible de remplacer la citronnelle par le zeste d’une lime ou d’un citron.
*****La recette originale utilise 1 feuille de kéfir (ou une feuille de citron vert). Comme je voulais bien parfumer mon curry, et que je n’avais pas de feuille de kéfir, j’ai rajouté un peu de Dhaba Masala d’Épices de cru. Il est possible d’utiliser un autre masala (garam masala), une pâte de curry au choix ou de l’omettre tout simplement.

Bonne journée! Moi, je retourne à mes cartons.