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Promenade sous la pluie…

J’ai rencontré une dame de mon voisinage à l’épicerie. Le temps étant à la pluie, elle m’a raconté que son petit-fils adorait sortir sous la pluie pour aller compter les escargots. De retour à la maison, je me suis rendu compte que Petit-coeur avait envie de se promener. Malgré la pluie, je me suis dit : « Pourquoi pas? ». J’ai sorti un parapluie pour chacun de nous et nous sommes allés faire un petit tour du quartier. Ce que je n’avais pas prévu, c’est que les flaques étaient plus profondes que je ne l’aurai cru et que les bottes de Petit-coeur était loin d’être imperméable. C’est donc les pieds trempés que Petit-coeur est rentré à la maison… et les bottes étaient loin d’être sèche le lendemain matin!

Pour regarder la pluie tombée, je vous propose des noix assaisonnées à grignoter. J’ai opté pour une saveur ranch en me basant sur cette recette de Ricardo issue du magazine volume 16, numéro 1.

Noix saveur ranch
Noix saveur ranch
Pour 2 pots de 500 ml

1 blanc d’oeuf
3 cuillères à soupe de persil séché
1½ cuillère à soupe d’origan séché
1½ cuillère à thé de sel de céleri
1 cuillère à thé de fleur de sel
¾ de cuillère à thé de poudre d’oignon
½ cuillère à thé de poudre d’ail
½ cuillère à thé de poivre moulu
2 pincées de piment de Cayenne ou d’autre piment moulu
2 pincées de sel
1 tasse ou 200 g d’amandes*
2 tasses ou 400 g de noix de cajou

Préchauffer le four à 140°C (285°F). Tapisser une plaque de cuisson de papier parchemin.

Dans un bol, fouetter le blanc d’oeuf jusqu’à la formation de piques fermes. Ajouter le persil, l’origan, le sel de céleri, la fleur de sel, la poudre d’oignon, la poudre d’ail, le poivre, le piment de Cayenne et le sel. Mélanger pour bien répartir les ingrédients dans le blanc d’oeuf. Ajouter les noix de cajou et les amandes. Mélanger délicatement pour bien enrober toutes les noix du mélange assaisonné.

Verser les noix sur une plaque de cuisson et les étaler sur une seule couche. Enfourner et cuire pendant 40 minutes. À mi-cuisson, remuer les noix. Laisser totalement refroidir. Conserver les noix dans un pot muni d’un couvercle. Déguster avec plaisir.

*J’aime bien le mélange d’amandes et de noix de cajou, mais libre à vous d’utiliser d’autres noix de votre choix. Il faut seulement vous assurez que vous utilisez 3 tasses ou 600 g de noix.

Et vous préférez-vous regarder la pluie tombée ou vous promener sous la pluie?

Le biscuit salé…

Chaque année, j’essaye d’inclure quelques éléments salés dans mes paniers gourmands. Le biscuit salé semble une bonne option et pourtant, c’est souvent la recette qui me donne souvent le plus de fil à retordre. J’en ai jeté des fournées de craquelins qui étaient mauvais et j’ai hurlé sur des recettes qui étaient juste correctes. C’est une bête noire!

Cette année, je me suis penchée sur les craquelins dit « The Life-Changing » que je me promettais de tester depuis un bon moment. Je trouve toujours ce nom un peu trop hardi mais justifié. Ces craquelins sont facile à faire, sans gluten, sans oeuf, sans produit laitier et ils sont vraiment excellent. Bref, difficile de faire mieux. J’ai pris cette recette sur le site My New Roots.

Craquelins aux grains
Craquelins aux grains
Pour 60 craquelins

1 tasse ou 135 g de graines de tournesol
½ tasse ou 90 g de graines de lin moulues
⅓ de tasse ou 50 g de graines de courge
¼ de tasse ou 40 g de graines de sésame
1½ tasse ou 150 g de flocons d’avoine
2 cuillères à soupe de graines de chia
¼ de tasse de psyllium moulu
1½ cuillère à thé de sel
1 cuillère à soupe de sirop d’érable
3 cuillères à soupe d’huile de coco, fondu
1⅓ tasse et 1 cuillère à soupe ou 350 g d’eau
2 cuillères à soupe d’un mélange d’herbes séchées*
1 cuillère à thé de poudre d’oignon*

Dans un bol, mélanger les graines de tournesol, les graines de lin, les graines de courge, les graines de sésame, les flocons d’avoine, les graines de chia, le psyllium, le sel, les herbes séchées et la poudre d’oignon.

Dans un petit bol, mélanger le sirop d’érable, l’huile de coco et l’eau. Verser ce mélange sur les graines et brasser jusqu’à ce que le tout soit difficile à remuer. Diviser la pâte en deux.

Placer une des deux portions de pâte entre deux papiers parchemin. Abaisser la pâte le plus finement possible. Retirer le papier parchemin du dessus. Répéter l’opération avec la seconde portion de pâte. Déposer les pâtes avec le papier parchemin sur des plaques de cuisson. À l’aide d’un couteau, marquer la pâte former les craquelins. Laisser reposer au moins 2 heures, voire toute une nuit.

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Enfourner une ou les deux plaques contenant les craquelins et cuire pendant 20 minutes. Retirer la plaque de cuisson et retourner les craquelins sur la plaque. Il est possible que les craquelins se brisent, ce n’est pas grave. Retirer le papier parchemin. Enfourner à nouveau et cuire pendant 10 minutes ou jusqu’à ce que les craquelins soient dorés sur les bords. Laisser totalement refroidir, puis briser les craquelins à l’aide des lignes marquées. Conserver dans un contenant hermétique et déguster avec plaisir pendant 3 semaines… ou moins.

*Vous pouvez parfumer autrement vos craquelins en ajoutant dans la pâte des fruits séchés, des herbes fraîches finement hachées, des graines d’anises ou de pavots, des épices, etc.

Et vous, avez-vous des bonnes recettes de craquelins?

C’est dinde!

Avec mon chéri, nous sommes en train d’instaurer une nouvelle tradition : cuire une dinde pendant le mois de décembre! L’an dernier, j’en avais préparé une et nous avions adoré… ainsi que le bouillon que j’avais préparé avec les os! Cette année, j’ai retenté l’expérience, mais je ne me souvenais pas comment j’avais cuit ma dinde. Le résultat fut plus sèche cette fois, mais le bouillon demeure divin. Pour éviter de répéter mes erreurs et pour me rappeler comment cuire une dinde correctement à l’avenir, j’ai dédié une page dans mon carnet de cuisine. J’ai noté le type de dinde, le poids, le temps et la température de cuisson ainsi que mes quelques manipulations. J’avais badigeonné la peau de la dinde avec du beurre, ça donne un goût savoureux au bouillon, mais la peau a bruni plus vite et la viande n’a pas gagnée au change. Bref d’ici 10 ans, je serai peut-être au point.

Pour rester dans l’esprit du temps des fêtes, je vous propose une recette de tourtière au porc et au pomme. J’ai pris cette recette sur le site de Trois fois par jour.

Tourtière au porc et au pomme
Tourtière au porc et au pomme
Pour 6 à 8 personnes

2 abaisses de pâte brisée
1 cuillère à soupe d’huile végétale
1 oignon
1 gousse d’ail
450 g de porc haché
¾ de tasse ou 187 g d’eau froide
1 petite pomme
1 petite pomme de terre
½ cuillère à thé de sirop d’érable
¼ de tasse ou 25 g de flocons d’avoine
½ cuillère à thé de sarriette
½ cuillère à thé de piment de la Jamaïque* moulu
1 feuille de laurier
1 cuillère à thé de sel
1 oeuf battu pour la dorure (facultatif)

Hacher l’oignon et l’ail. Éplucher la pomme et la pomme de terre puis les râpées.

Dans une casserole, chauffer l’huile. Quand le corps gras est chaud, faire revenir l’oignon et l’ail pendant 5 minutes. Ajouter le porc haché ainsi que l’eau. Porter à ébullition. Ajouter la pomme, la pomme de terre, le sirop d’érable, les flocons d’avoine, la sarriette, le piment de la Jamaïque, la feuille de laurier et le sel. Couvrir et laisser mijoter à feu moyen pendant 45 minutes en brassant régulièrement.

Retirer la feuille de laurier, rectifier l’assaisonnement au besoin et verser la viande dans un bol. Réfrigérer jusqu’à ce que la préparation soit froide.

Sur un plan de travail légèrement enfariné, abaisser les deux disques de pâtes. Avec une des pâtes, foncer un moule à tarte d’environ 23 cm (9 pouces) de diamètre. Verser la préparation de viande dans la pâte. Badigeonner le pourtour avec de l’eau ou l’oeuf battu. Entailler la pâte restante et la déposer sur la viande. Presser la bordure et retirer l’excédent de pâte. Réfrigérer pendant au moins 30 minutes ou congeler.

Préchauffer le four à 220°C (425°F).

Badigeonner la tourtière avec l’oeuf battu si désiré. Enfourner et cuire pendant 15 minutes. Réduire la température à 200°C (400°F) et poursuivre la cuisson pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que la croûte soit dorée. Sortir du four et servir. Déguster avec plaisir.

*Il est possible de remplacer le piment de la Jamaïque par un mélange de cannelle, de muscade et de clou de girofle.

Et vous, avez-vous l’habitude de cuire une dinde?

Qu’en restera-t-il?

Récemment, je me suis interrogée sur mon blog. Qu’arriverait-il si je le perdais ? Au fil des ans, c’est quand même devenu ma banque de recettes, mon livre de cuisine que je peux consulter de partout ou presque. J’y ai consigné plus de 1500 recettes, certaines se trouvent ailleurs sur Internet, certaines ont disparus du web et quelques unes sont uniques puisque je ne les ai pas notées ailleurs. C’est quand même un travail colossal qui se trouve derrière mon humble blog. J’espère qu’il perdura encore longtemps, surtout que cette semaine, il fête ses 15 ans!

Aujourd’hui, je vous propose une recette de boeuf bourguinon à la mijoteuse. Il s’agit d’une recette de Ricardo issu de son magazine volume 16, numéro 3 que j’ai réalisé à la mijoteuse plutôt qu’au four.

Boeuf bourguinon à la mijoteuse
Boeuf bourguinon à la mijoteuse
Pour 6 personnes

3 cuillères à soupe ou 40 g de beurre
3 cuillères à soupe ou 27 g de farine
140 g de lardons
1,1 kg de palette de boeuf désossée coupé en cubes
225 g de champignons de Paris
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 oignon
3 carottes
2 gousses d’ail
3 cuillères à soupe de Brandy ou de Cognac
1 tasse ou 250 g de vin rouge*
1 tasse ou 250 g de bouillon de boeuf*
1 branche de thym
1 feuille de laurier

Dans un bol, mélanger le beurre et la farine. Éplucher et couper en cubes les carottes. Hacher l’oignon et l’ail. Trancher les champignons. Réserver.

Dans une poêle ou une casserole, chauffer l’huile et dorer la moitié de la viande. Saler et poivrer. Répéter l’opération avec l’autre partie de la viande. Déposer la viande dans la mijoteuse. Ajouter les champignons et les cuire jusqu’à ce qu’ils soient dorés. Retirer de la poêle et les déposer dans la mijoteuse.

Dans la même poêle, dorer les lardons, l’oignon et les carottes. Ajouter l’ail et poursuivre la cuisson pendant 1 minute. Déglacer avec le Brandy et laisser réduire presqu’à sec. Ajouter le vin et laisser réduire de moitié. Ajouter le bouillon de boeuf ainsi que le mélange de beurre et de farine. Porter à ébullition. Verser dans la mijoteuse et ajouter le thym et la feuille de laurier.

Couvrir la mijoteuse et cuire à basse température pendant 8 heures. Servir avec des pâtes ou de la purée et déguster avec plaisir.

*Il est possible de réaliser cette recette sans mijoteuse et de la cuire au four. Dans ce cas il faut doubler les quantités de vin et de bouillon de boeuf. Il faut glisser la casserole à couvert dans un four préchauffé à 165°C (325°F) pendant 1 heure, puis pendant 30 minutes à découvert. Il faut ajouter les champignons pendant les 30 dernières minutes de cuisson.

Dites-moi, par quelle recette avez-vous découvert mon blog?

Les détails, tout est dans les détails!

Il y a quelques jours, je vous ai parlé que d’une bolognaise que j’ai préparé pour faire des lasagnes dans le cadre d’une activité dans mon village. On se dit qu’une recette est une recette et pourtant, ce n’est pas le cas. Nous avons préparé la bolognaise séparément et l’idée était d’avoir quelque chose d’uniforme pour que les lasagnes se ressemblent toutes à la fin. J’avais une liste d’ingrédients et c’est tout. En discutant avec la personne qui m’a transmis la recette, j’ai quand même demandé comment elle coupait les carottes et les champignons. J’ai compris qu’elle les coupait finement, mais pas comme je l’avais imaginé. J’ai tendance à couper très finement mes légumes, voire en brunoise. Donc, c’est souvent beaucoup plus petits que ce qu’on attend. J’ai décidé de faire un peu plus grossier qu’à mon habitude et ainsi gagner un peu de temps. J’ai coupé le tout et j’ai fait mes recettes. Sauf qu’après coup, j’ai appris qu’elle tranchait simplement les champignons et qu’elle coupait en brunoise les carottes pour les faire disparaître dans la sauce. Résultat, la bolognaise n’était pas aussi uniforme que je l’avais espéré. Et je ne parle pas des ingrédients qui manquaient dans la liste de départ : « Je mets aussi de la pâte de tomates et un peu de bouillon de boeuf ». Ce n’était pas indiqué… Vous voyez deux personnes peuvent lire la même recette (ou liste d’ingrédients dans ce cas) et arriver à deux résultats différents, mais heureusement similaire!

Je vous propose donc la recette de sauce bolognaise au vin rouge comme je l’ai fait la première fois. Ensuite, si vous le souhaitez, vous pouvez ajouter ¼ de tasse ou 60 g de bouillon de boeuf ainsi que 5 cuillères à soupe ou 75 g de pâte de tomates dans la recette.

Bolognaise au vin rouge
Bolognaise au vin rouge
Pour 4 personnes

400 g de boeuf hachée
75 g de lardons ou de bacon
½ barquette ou 125 g de champignons de Paris
1 boîte d’environ 540 ml ou 400 g de tomates en dés
  ou concassées
1 carotte
2 gousses d’ail
1 oignon
¾ de tasse ou 187 g de vin rouge (Pinot, Syrah, Merlot, etc.)
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
Sel et poivre

Couper en petits dés, les champignons* et la carotte. Hacher l’oignon et l’ail.

Dans une casserole, chauffer l’huile d’olive. Quand le corps gras est bien chaud, faire revenir les lardons. Quand les lardons sont dorés, les retirer de la casserole et les réserver sur une assiette.

Ajouter les champignons, la carotte et l’oignon. Cuire pendant 10 minutes en brassant régulièrement. Saler et poivrer. Ajouter la viande et la faire griller. Incorporer l’ail et poursuivre la cuisson pendant 1 minute.

Déglacer avec le vin rouge. Remettre les lardons dans la casserole et laisser réduire de moitié. Ajouter les tomates en dés et porter à ébullition. Réduire le feu et laisser mijoter pendant 30 à 40 minutes ou jusqu’à ce que la consistance de la sauce vous plaise. Saler et poivrer au besoin.

Servir sur des pâtes et déguster avec plaisir.

*Vous pouvez aussi trancher les champignons si vous préférez. Il est également possible de rajouter une branche de céleri dans la recette.

Et vous, utilisez-vous autant de vin dans votre bolognaise?