Dissocier ou non?

Il y a quelques temps, je suis tombée sur un avis d’une lectrice qui disait qu’elle ne lirait jamais les livres de certains auteurs. Les raisons étaient diverses et je comprenais son point de vue. Je me suis souvenu d’avoir entendu un discours similaire sur des chanteurs, il y a quelques années. La question se pose donc, devons-nous dissocier ou non un artiste et son oeuvre? Dans toutes créations, les deux sont intimement liés. Par contre, cela encourage à un sérieux travail d’informations : est-ce que cet artiste a des opinions contraires à mes valeurs? Ce n’est pas une question anodine et la réponse est rarement simple, car pour y répondre, il faut s’informer sur la bibliographie de cette personne. Et dans ce cas, si je censure un auteur, je devrais avoir la même éthique dans les autres arts : musique, peinture, sculpture, cinéma, cuisine, etc. Et qu’est-ce que je fais des oeuvres historiques, devons-nous les renier selon le savoir que nous avons sur leurs créateurs? C’est pourquoi la dissociation est souvent l’option la plus populaire.

Après cette réflexion, je vous propose une recette de macaroni au fromage façon soupe à l’oignon. J’ai pris cette recette sur le compte Instagram de Samseats.

Macaroni au fromage façon soupe à l'oignon
Macaroni au fromage façon soupe à l’oignon
Pour 6 personnes

Oignons
3 gros oignons
2 cuillères à soupe de beurre
2 cuillères à thé de thym frais, haché finement
1¼ tasse ou 310 g de bouillon de boeuf ou de légumes

Croûtons
10 à 12 tranches de baguettes
1 cuillère à soupe de thym frais, haché finement
3 cuillères à soupe d’huile d’olive

Macaroni
½ tasse ou 110 g de beurre
¾ de tasse ou 110 g de farine
4½ tasses ou 1125 g de lait
½ tasse ou 100 g de gruyère ou de cheddar fort râpé
½ tasse ou 100 g de mozzarella râpé
1 cuillère à thé de moutarde de Dijon
2 ou 3 pincées de muscade moulue
500 g de macaroni ou d’une autre pâte courte

Sel et poivre

Oignons
Éplucher et ciseler les oignons.

Dans une poêle, faire fondre le beurre et ajouter les oignons. Ajouter une pincée de sel et faire revenir les oignons jusqu’à ce qu’ils soient tendres et caramélisés, soit 30 minutes. Ajouter le thym et le bouillon et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que le liquide soit presque totalement évaporé. Réserver.

Croûtons
Préchauffer le four à 200°C (400°F) et tapisser de papier parchemin une plaque de cuisson.

Dans un bol, mélanger l’huile, le thym et une pincée de sel. Ajouter les tranches de pain et bien mélanger. Étaler sur une plaque de cuisson et enfourner pendant 5 à 10 minutes ou jusqu’à ce que le pain soit doré. Retirer du four et placer es tranche dans un robot culinaire muni d’une lame en « s ». Mixer pour obtenir une chapelure grossière*. Réserver.

Macaroni
Préchauffer le four à broil (grill).

Dans une poêle faire fondre le beurre et ajouter la farine. Cuire pendant 1 ou 2 minutes en remuant régulièrement. Toujours en brassant incorporer graduellement le lait. Poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la sauce ait épaissi. Retirer du feu et ajouter deux tiers des oignons caramélisés, les fromages, la moutarde et la muscade. Saler et poivrer au goût.

Porter une casserole d’eau à ébullition. Cuire les pâtes selon les indications du fabricant. Égoutter en réservant un peu d’eau de cuisson et ajouter les pâtes dans la sauce. Ajouter un peu d’eau de cuisson si la sauce est trop épaisse. Verser les pâtes dans un plat à gratin. Répartir la chapelure maison et le restant d’oignons caramélisés. Enfourner et cuire pendant 5 minutes ou jusqu’à ce que la chapelure soit grillée. Retirer du four et servir. Déguster avec plaisir.

*Si vous n’avez pas de robot culinaire pour mixer le pain, omettez cette étape et placer simplement les tranches de pains sur le macaroni au fromage sans les faire griller au préalable.

Et vous, dissociez-vous les oeuvres de leurs créateurs?

Les enfants et les médicaments…

Soyons honnête, j’ai assez hâte que ce mois de janvier se termine. Ce n’est pas le temps mitigé, ni le manque de lumière qui m’affecte pendant ce mois, c’est plutôt tous les petits microbes qui circulent et qui nous impactent. Mini-nous a été malade, j’ai été malade, mon chéri commence à être malade, puis Petit-coeur alterne entre malade et pas malade. Le pire est l’attitude de Petit-coeur face aux médicaments. Nous les limitons le plus possible, mais pour une raison que j’ignore, Petit-coeur refuse systématiquement de prendre du sirop contre la fièvre. Certains médicaments ont vraiment mauvais goût, mais je trouve que les sirops en Suisse pour enfants sont plutôt plaisant. Bref, un problème que je n’avais jamais rencontrer avec Mini-nous et que je n’avais clairement pas imaginé avec Petit-coeur.

Dans un autre ordre d’idée, je vous propose une recette de gâteau aux blancs d’oeufs au chocolat. J’ai pris cette recette sur le blog Quand Nad cuisine…

Gâteau aux blancs d'oeufs au chocolat
Gâteau aux blancs d’oeufs au chocolat
Pour 8 personnes

200 g (7 onces) de chocolat noir à 70 % de cacao
⅓ de tasse ou 70 g de beurre non salé
4 blancs d’oeufs
½ tasse moins 1½ cuillère à thé ou 90 g de sucre
¼ de tasse ou 35 g de farine
¼ de tasse moins ½ cuillère à soupe ou 35 g de fécule
  de maïs ou de maïzena
1 pincée de sel

Préchauffer le four à 180°C (350°F). Beurrer et enfariner un moule de 20 cm (8 pouces) de diamètre.

Dans une casserole, faire fondre à feu doux le beurre et le chocolat en brassant continuellement. Quand le mélange est totalement fondu, retirer du feu et réserver.

Dans un bol, fouetter les blancs d’oeufs jusqu’à ce qu’ils soient mousseux. Toujours en fouettant, incorporer graduellement le sucre et fouetter jusqu’à ce que les blancs d’oeufs forment des pics fermes. Ajouter le mélange de chocolat et le beurre fondu. Incorporer la farine, la maïzena et le sel.

Verser la pâte dans le moule préparer. Enfourner et cuire pendant 20 à 25 minutes. Laisser totalement refroidir dans le moule avant de démouler. Servir et déguster avec gourmandise.

Et vous, est-ce que vos enfants sont coopératif pour prendre des médicaments?

Pas d’histoire…

Ces derniers temps, je n’ai pas grand chose à raconter : pas d’anecdote, pas d’histoire dont j’ai envie de laisser une trace ici. Il y a des périodes comme ça où la vie suit sa routine, les imprévus n’ont rien de très originaux et je ne vais pas me plaindre. Je n’ai rien à écrire pour vous divertir, mais ces moments, je les apprécie également.

Aujourd’hui, je vous propose une recette avec un des ingrédients préférés de Mini-nous : la sauce hoisin. Il s’agit de bouchées de poulet à l’asiatique. J’ai pris cette recette sur le site de Geneviève O’Gleman.

Bouchées de poulet à l'asiatique
Bouchées de poulet à l’asiatique
Pour 2 personnes

200 g de poitrines de poulet*
2 cuillères à soupe de sauce hoisin
4 cuillères à thé de vinaigre de riz
1½ cuillère à soupe de mayonnaise
½ cuillère à thé de sauce sriracha
2 pincées de gingembre moulu

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Découper les poitrines de poulet en lanières ou en cubes.

Dans un bol, mélanger la sauce hoisin et 3 cuillères à thé de vinaigre de riz. Ajouter le poulet, mélanger et verser sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Enfourner et cuire pendant 12 à 15 minutes.

Dans un petit bol, mélanger la mayonnaise, le vinaigre de riz restant, la sauce sriracha et le gingembre moulu. Réserver au réfrigérateur.

Quand le poulet est cuit, servir avec du riz et des légumes de votre choix. Garnir de sauce et déguster avec gourmandise.

*Vous pouvez réaliser la même recette en remplaçant le poulet par du saumon.

Et vous, est-ce que vous débordez d’anecdotes ou est-ce le calme?

Le rythme des fin de semaines

Depuis plusieurs mois, les fin de semaines s’enchainent et elles sont rythmées par les activités de Mini-nous et de mon chéri. En fin de semaine, nous avons une période d’accalmie, la suivante sera en début mars. C’est vers la fin d’avril que nous retrouverons un rythme moins soutenu. Vivement que ça se calme, car c’est depuis l’automne que leurs activités s’imposent une fin de semaine sur deux. Je comprends un peu mieux pourquoi je sature…

Dans un registre qui n’a rien à voir, je vous propose une recette de muffins à la courgette, au citron et au pavot. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 22, numéro 7.

Muffins à la courgette, au citron et au pavot
Muffins à la courgette, au citron et au pavot
Pour 6 à 8 muffins

Muffins
1 tasse ou 140 g de farine
1 cuillère à soupe de graines de pavot
¼ de cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
¼ de cuillère à thé de bicarbonate de soude ou de sodium
¼ de cuillère à thé de sel
6 cuillères à soupe ou 75 g de sucre
⅓ de tasse ou 70 g d’huile végétale
1 oeuf
1¼ tasse ou 162 g de courgettes râpées
Zeste de 1 citron
2 cuillères à soupe ou 30 g de jus de citron

Glaçage
2 cuillères à soupe ou 25 g de sucre
1 cuillère à soupe ou 15 g de jus de citron

Muffins
Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Chemiser de caissettes en papier ou en silicone les alvéoles d’une moule à muffin.

Dans un bol, mélanger la farine, les graines de pavot, la poudre à pâte, le bicarbonate de soude et le sel.

Dans un second bol, fouetter le sucre avec l’huile et l’oeuf jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Ajouter les courgettes, le zeste et le jus de citron. Incorporer les ingrédients secs en mélangeant brièvement.

Répartir la pâte dans le moule et enfourner. Cuire environ 20 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre de la pâte en ressorte propre.

Glaçage
Dans un petit bol, mélanger le sucre et le jus de citron. Quand les muffins sortent du four, verser le glaçage sur chacun. Laisser bien refroidir. Déguster avec plaisir.

Et vous, à quel point les activités de votre famille s’invite sur vos fin de semaine?

Changer les routines…

Depuis le début de l’année, j’ai eu droit à quelques imprévus : rien de dramatique, mais quand même des chamboulements dans l’organisation des semaines. Le dernier en date concerne une des épiceries que je fréquente. Lors de mes derniers passages, j’ai remarqué que du matériel était déplacé et qu’une section était inaccessible. Sur le coup, j’ai pensé qu’il réorganiserait simplement le magasin et qu’il y en aurait que pour quelques semaines. En passant cette semaine, j’ai remarqué une affiche avec des dates et un peu plus d’informations. L’enseigne a décidé de rénover cette épicerie, rien de surprenant quand on sait qu’au Québec une épicerie est rénovée plus ou moins tous les 7 ans. Sauf que ce ne sont pas des rénovations mineures puisqu’elles devraient finir au début décembre 2025! Vu le nombre de mois de la transformation, je vais changer mes habitudes et aller à une autre antenne, ce que qui est suggéré, plutôt que de jouer à cherche et trouve toutes les semaines.

Dans un contexte qui n’a rien à voir, je vous propose de réconfortant sablés au beurre et au cheddar. J’ai vu cette recette sur le compte Instagram d’Eve Martel.

Sablés au beurre et au cheddar
Sablés au beurre et au cheddar
Pour 48 sablés

½ tasse et 2 cuillères à thé ou 120 g de beurre salé*, tempéré
1¼ tasse ou 250 g de cheddar fort râpé
1 cuillère à thé de sel
1 cuillère à thé de poivre
1½ tasse ou 210 g de farine

Dans un bol**, mélanger le beurre avec le fromage, le sel et le poivre. Incorporer graduellement la farine jusqu’à ce que la pâte se tienne. Il est possible que vous n’utilisiez pas toute la farine.

Diviser la pâte en deux ou trois portions et façonner des rouleaux d’environ 4 cm (1½ pouce). Emballer de pellicule plastique et réfrigérer pendant au moins 30 minutes.

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Déballer les rouleaux de pâte et découper des rondelles d’environ 5 mm (³⁄₁₆ de pouce) d’épaisseur. Déposer les biscuits sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Enfourner et cuire pendant 10 à 12 minutes ou jusqu’à ce que les sablés soient dorés. Laisser refroidir, si possible sur une grille. Ces biscuits se conservent environ 2 semaines dans une boîte qui ferme hermétiquement. Déguster avec plaisir.

*Si vous n’avez pas de beurre salé, vous pouvez utiliser du beurre non-salé et ajouter ¼ de cuillère à thé bombé, soit environ 2 g, de sel supplémentaire.
**Il est possible de réaliser cette recette à l’aide d’un robot pâtissier muni du fouet ou de la feuille.

Et vous, aimez-vous fréquenter les magasins en rénovation?