Catégorie : Divers

Fermeture des écoles suisses…

Comme dans plusieurs pays, la Suisse a décidé de fermer les écoles pour réduire la propagation du coronavirus. La Confédération a annoncé la fermeture des écoles jusqu’en début avril, mais plusieurs cantons, donc celui où nous habitions, on choisit de fermer jusqu’en fin avril! D’ici là, les choses peuvent changer et la décision peut être modifiée, mais c’est quand même un coup à prendre et une nouvelle organisation à avoir. Je n’ai pas trop de contraintes, alors c’est facile pour nous de s’adapter, mais je ne nierais pas que cette période ne sera pas évidente pour personne. En espérant que la situation s’améliore rapidement et que le monde recommence à tourner normalement.

En attendant, je vous propose une recette toute simple de noix au curry. C’est une recette que j’ai créée et c’est seulement avant Noël que j’ai réussi à obtenir un résultat des plus satisfaisants. La recette plait beaucoup, on m’a souvent réclamé la recette. De plus, j’en ai préparé au moins cinq fois avant de réussir à prendre des photos… Ça disparait tellement vite!

Noix au curry
Noix au curry
Pour 2 pots de 500 ml

1 blanc d’oeuf
1½ cuillère à soupe de pâte de curry rouge*
1 cuillère à thé de curry doux
1 cuillère à thé de curry fort
2 pincées de piment de Cayenne ou d’autre piment moulu
2 cuillères à thé de sucre
1 cuillère à thé de fleur de sel
2 pincées de sel
¼ cuillère à thé de sauce sriracha
1½ tasse ou 300 g d’amandes*
1½ tasse ou 300 g de noix de cajou

Préchauffer le four à 140°C (285°F). Tapisser une plaque de cuisson de papier parchemin.

Dans un bol, fouetter le blanc d’oeuf jusqu’à la formation de piques fermes. Ajouter les currys, le piment de Cayenne, le sucre, la fleur de sel, le sel et la sauce sriracha. Mélanger pour bien répartir les ingrédients dans le blanc d’oeuf. Ajouter les noix de cajou et les amandes. Mélanger délicatement pour bien enrober toutes les noix du mélange assaisonné.

Verser les noix sur une plaque de cuisson et les étaler sur une seule couche. Enfourner et cuire pendant 40 minutes. À mi-cuisson, remuer les noix. Laisser totalement refroidir. Conserver les noix dans un pot muni d’un couvercle. Déguster avec plaisir.

*Vous pourriez utiliser de la pâte de curry jaune ou vert. À tester.
**J’aime bien le mélange d’amandes et de noix de cajou, mais libre à vous d’utiliser d’autres noix de votre choix. Il faut seulement vous assurez que vous utilisez 3 tasses ou 600 g de noix.

Et chez vous, est-ce que le coronavirus vous impact beaucoup ou ça va encore?

Piccalilli

Pour mes paniers gourmands, j’essaie d’ajouter de plus en plus des éléments salés. Évidemment, il y aura toujours une majorité sucrée… surtout que j’ai plus de peine à trouver des recettes salées! Cette année, j’ai craqué pour une recette de piccalilli. Ce n’est pas dans mes habitudes de préparer des marinades, mais ça se conserve tellement bien. À la dégustation, j’ai été très surprise d’aimer : en général, je n’aime pas les trucs dans le vinaigre, c’est pour dire à quel point les piccalilli sont bons!

Ce n’est pas vraiment une recette que l’on prépare en hiver. Il vaut mieux les préparer en été ou en automne quand les légumes sont en abondance, alors n’oubliez pas de l’ajouter à vos conserves à faire aux prochaines récoltes! J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 13, numéro 7.

Piccalilli
Piccalilli
Pour 5 pots de 250 ml

2 tasses ou 230 g de chou-fleur coupé en très petits bouquets
284 g d’oignons perlés
1 tasse ou 130 g de cornichons frais ou de concombre
  du jardin
½ tasse ou 100 g de haricots verts*
1 pomme
3 cuillères à soupe de gros sel à marinade**
1 cuillère à soupe de moutarde sèche
1 cuillère à soupe de graines de moutarde
2 cuillères à thé de curcuma moulu
1 cuillère à thé de graines de coriandre
1 cuillère à thé de graines de cumin
2 cuillères à thé de gingembre frais haché finement
1 grosse gousse d’ail, haché finement
1 piment chili frais, épépiné et émincé***
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
2 cuillères à soupe de fécule de maïs ou de maïzena
1¼ tasse ou 310 g de vinaigre de cidre
1 tasse ou 250 g d’eau
3 cuillères à soupe de sucre

Remplir une casserole d’eau et porter à ébullition. Quand l’eau bout, ajouter les oignons perlés et les laisser dans l’eau bouillante pendant 1 à 2 minutes. Retirer les oignons de l’eau et les plonger dans un bol remplit d’eau froide. Égoutter les oignons et les peler.

Couper les haricots verts en tronçons de 5 mm (¼ de pouce). Couper le concombre et la pomme en petits dés.

Dans un bol, mélanger le chou-fleur, les oignons, le concombre, les haricots, la pommes et le sel à marinade. Couvrir d’eau et laisser macérer pendant 1 heure à température ambiante. Égoutter.

Dans une casserole, verser l’huile d’olive et chauffer à feu moyen. Faire revenir la moutarde sèche, les graines de moutarde, le curcuma, les graines de coriandre, les graines de cumin, le gingembre, l’ail et le piment.

Dans un bol, mélanger la fécule de maïs dans ¼ de tasse ou 60 g de vinaigre. Verser ce mélange dans la casserole. Poursuivre la cuisson quelques secondes ou jusqu’à ce que le mélange épaississe. Ajouter les légumes égouttés, le reste de vinaigre, l’eau et le sucre. Porter à ébullition. Laisser mijoter en remuant à quelques reprises pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que les légumes soient tendres.

Répartir le mélange dans des bocaux chauds en les remplissant jusqu’à 1,5 cm (½ pouce) des bords. À l’aide d’un ustensile non métallique (par exemple, une baguette en bois), chasser les bulles d’air. Essuyer les bords des bocaux avec un linge propre. Déposer un couvercle (ou un disque et une bague) sur chaque pot et visser jusqu’au point de résistance, sans forcer.

Déposer les bocaux debout dans une casserole d’eau chaude. Les pots doivent être recouverts d’eau et l’eau doit être au moins 2,5 cm (1 pouce) plus haute que les pots. Couvrir et porter à ébullition à feu élevé. Quand l’eau bout, laisser bouillir les pots pendant 15 minutes. Sortir les pots de l’eau et les déposer sur un ligne. Laisser les pots refroidir pendant 24 heures. Vérifier si les pots se sont scellés. Pour les pots que le traitement à la chaleur n’a pas réussi : placer les pots au réfrigérateur et les consommer rapidement ou retirer les couvercles et recommencer le traitement à la chaleur. Sortir un pot de piccalilli au moment voulu et déguster avec plaisir.

*Je n’ai pas mis de haricots verts puisque j’ai réalisé cette recette à la fin des récoltes et qu’il n’y en avait plus sur les étalages.
**Le sel à marinade est un sel qui ne contient pas d’ajout de fluor ni d’iode.
***J’ai utilisé un petit piment rouge long, un peu plus gros qu’un piment oiseau. J’ai également réduit la quantité : les gens autour de moi n’aime pas plus que temps le piquant et le piment que j’avais était très fort. Ajustez selon vos goûts.

Le truc qui m’a surpris avec cette recette, c’est la réaction de ma belle-mère. Elle s’est exclamée : « Tu as fais des piccalilli ? ». Elle connaissait! Dans le village où j’habite, il en préparait et c’était un peu une unicité de la commune. Je pensais que personne ne connaissait les piccalilli dans la famille…

Joyeux Noël!

Déjà Noël, j’espère que votre réveillon a été des plus agréables. De notre côté, ce soir, nous enchaînons avec un autre repas. Mes paniers gourmands ont déjà été distribués et je vais vous présenter le contenu au cours des prochaines semaines.

Pour commencer, je vous propose la recette la plus simple de mes paniers : du dulce de leche (ou confiture de lait). J’ai pris cette recette dans le livre La Mijoteuse #2 de Ricardo.

Dulce de leche maison
Dulce de leche maison à la mijoteuse
Pour 4 pots de 250 ml

3⅔ de tasses ou 3 boîtes de 300 ml ou 1100 g de lait
  condensé sucré*
Cannelle moulue, gingembre moulu, zeste d’agrume…
  au goût (facultatif)**

Dans un bol, mélanger le lait condensé sucré avec les épices ou les zestes d’agrume. Répartir la lait dans les pots à confiture et fermer les pots en serrant jusqu’à ce qu’il commence à y avoir de la résistance.

Dans le fond de la mijoteuse, déposer un linge de cuisine. Déposer les pots dans la mijoteuse. Ajouter de l’eau dans la mijoteuse juste assez pour couvrir les pots, soit environ 3 litres d’eau.

Couvrir la mijoteuse et cuire à base température (low) pendant 8 heures***. Retirer les pots de dulce de leche de la mijoteuse et les déposer sur un linge sèche. Laisser totalement refroidir. Les pots se conservent pendant 6 mois à température ambiante et 1 semaine au réfrigérateur après l’ouverture. Déguster avec gourmandise.

*Vous pouvez réduire la quantité. Si vous utilisez des pots plus petits, réduisez un peu le temps de cuisson.
**J’ai décidé d’ajouter des épices et des zestes d’agrume pour créer des dulce de leche uniques. Libre à vous de les préparer avec ou sans épices.
***Au besoin, vous pouvez laisser le dulce de leche en mode réchaud (warm) pendant 8 heures.

Joyeux Noël!

En résumé

Voilà, nous arrivons au bout des gourmandises qui se trouvaient dans mes paniers gourmands. Je crois que 2018 aura été une très belle fournée. Pour résumer, il y avait du sel aux bolets, des noix épicées, des craquelins style raincoast, des petits gâteaux aux fruits confits, des biscuits pain d’épices, des biscuits au beurre, des biscuits Garibaldi, des brunsli, des biscottis très gingembre avec une pointe de citron confit, de la confiture de citrouille, de la gelée de pommes que je prépare presque tous les ans et pour finir, une confiture aux poires et châtaigne.

Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai toujours un coup de coeur pour les confiture contenant de la poire. Celle-ci est particulièrement savoureuse : on a envie de la consommer à la petite cuillère comme une compote. Bref, une belle découverte que j’ai fait chez Carine de Chic, Chic, Chocolat.

Confiture aux poires, châtaigne et fève tonka
Confiture aux poires, châtaigne et fève tonka
Pour environ 4 de pots 200 ml

1¾ tasse ou 300 g de poires épluchées, épépinées et
  coupées en dés
1¾ tasse ou 350 g de sucre
1 tasse moins 2 cuillères à thé ou 250 g de purée de
  châtaigne*
½ fève tonka** (facultatif)
½ citron pour le jus***

À l’aide d’un pied-mélangeur ou d’un blender, mixer les poires avec le sucre et le jus de citron. Verser le mélange dans une casserole et ajouter la purée de châtaigne. Porter le tout à ébullition. Laisser mijoter à feu doux pendant environ 15 minutes.

Vérifier la cuisson en déposant 1 cuillère à thé de confiture dans une des assiettes réservées au congélateur. Remettre l’assiette au congélateur pendant 2 minutes. Pousser la confiture avec un doigt et si elle forme des rides****, c’est qu’elle est prête. Sinon, poursuivre la cuisson et répéter le test jusqu’à ce que la confiture atteigne la consistance désirée. Plus cette confiture cuit, plus la consistance sera épaisse.

Quand la confiture à la consistance voulue, râper la fève tonka au-dessus de la confiture et mélanger.

Mettre dans des pots stérilisés*****, si désiré, en laissant 0,5 cm (¼ de pouce) d’espace sous le goulot. Stériliser ensuite les pots pendant 10 minutes dans de l’eau bouillante. Déguster avec gourmandise.

*Le purée de châtaigne n’est pas sucrée. Si comme moi, vous avez de la difficulté à en trouver, il suffit de la préparer. J’ai cuit des châtaignes surgelées dans de l’eau légèrement salée. Quand l’eau bout, comptez 15 à 18 minutes ou jusqu’à ce que les châtaignes soient tendres. Égoutter les châtaignes en conservant au moins 1 tasse ou 250 g d’eau de cuisson. Mixer les châtaignes à l’aide d’un robot muni d’une lame en « s », d’un pied-mélangeur ou autre. Ajoutez de l’eau de cuisson au besoin pour facilité le mixage et pour obtenir une purée bien lisse. Conserver au réfrigérateur pendant 2 ou 3 jours ou congeler.
**Vous pouvez diminuer la quantité de fève tonka ou la remplacer par d’autres épices (vanille, cannelle, cardamome, gingembre, etc.).
***Vous n’êtes pas obligé de mettre du jus de citron dans cette recette, mais personnellement, je préfère en mettre dans mes confitures.
****En lisant, vous ne comprendrez peut-être pas l’aspect que doit avoir la confiture, mais en exécutant le test, vous identifierez facilement quand la confiture aura des « rides » et sera prête.
*****Pour la méthode de stérilisation, je vous propose de lire cet article ou celui-ci. Si vous ne voulez pas stériliser vos pots, les conserver au réfrigérateur et les déguster rapidement ou les congeler, mais je n’ai aucune idée de l’incidence de la congélation sur le goût et la texture de la confiture.

Et vous, quelle recette vous interpelle le plus dans celles que je vous ai proposées?

Top secret

Pour l’Halloween, j’avais acheté une citrouille. Je l’ai creusé le jour même, j’ai protégé la chair avec du papier d’aluminium et je l’ai illuminé à l’aide d’une petite lumière. Ces précautions avaient un but : récupérer la chair de la citrouille pour en faire un projet top secret!

Quelques jours après l’Halloween, j’ai discuté avec mes parents et j’avais mentionné que j’avais cuit ma citrouille pour en faire de la purée (c’est effectivement ce que j’ai fait avec une partie de ma citrouille). Mon père a alors mentionné que j’aurais pu en faire de la confiture… Chose qui était mon projet top secret! J’ai voulu lui faire une petite surprise en essayant de préparer cette confiture. J’ai été grandement surprise par la simplicité et la rapidité de celle-ci : elle cuit très vite. De plus, je crois que je vais en refaire : c’est vraiment bon! Pour la recette, je me suis basée sur celle du site Ma citrouille bien-aimée.

Confiture de citrouille
Confiture de citrouille
Pour 5 pots d’environ 200 ml

8 tasses ou 1 kg de citrouille coupée en dés
4 tasses ou 800 g de sucre
2 tasses ou 500 g d’eau
1 orange
1 citron
1 bâton de cannelle*

Éplucher et couper en petits dés la citrouille.

Déposer les morceaux de citrouille**, le sucre et l’eau dans une casserole. Prélever des larges zestes sur l’orange et le citron en évitant de prélever la partie blanche qui est amère. Déposer les zestes dans la casserole avec le bâton de cannelle. Ajouter le jus de l’orange et du citron.

Porter le tout à ébullition et laisser mijoter jusqu’à ce que les dés de citrouilles soient translucides. Retirer les zestes et le bâton de cannelle et, si désiré, mixer la confiture. Remettre la confiture sur le feu et poursuivre la cuisson.

Vérifier la cuisson en déposant 1 cuillère à thé de confiture dans une des assiettes réservées au congélateur. Remettre l’assiette au congélateur pendant 2 minutes. Pousser la confiture avec un doigt et si elle forme des rides***, c’est qu’elle est prête. Sinon, poursuivre la cuisson et répéter le test jusqu’à ce que la confiture atteigne le point de gélification.

Mettre dans des pots stérilisés****, si désiré, en laissant 0,5 cm (¼ de pouce) d’espace sous le goulot. Stériliser ensuite les pots pendant 10 minutes dans de l’eau bouillante. Déguster au moment désiré.

*À la fin de la cuisson de la confiture, il est possible d’ajouter un peu de cannelle moulue pour rectifier le goût de la confiture.
**J’ai hésité à d’abord cuire la citrouille dans l’eau et à la mixer avant de poursuivre la recette. À essayer…
***En lisant, vous ne comprendrez peut-être pas l’aspect que doit avoir la confiture, mais en exécutant le test, vous identifierez facilement quand la confiture aura des « rides » et sera prête.
****Pour la méthode de stérilisation, je vous propose de lire cet article ou celui-ci. Si vous ne voulez pas stériliser vos pots, les conserver au réfrigérateur et les déguster rapidement ou les congeler, mais je n’ai aucune idée de l’incidence de la congélation sur le goût et la texture de la confiture.

Et vous, connaissiez-vous la confiture de citrouille?