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J’ai pensé aux légumes

Cette année pour mon buffet du 1er août, j’ai eu envie de proposer quelques légumes marinés. Je ne sais pas trop pourquoi, car j’aime rarement les légumes apprêtés de cette façon. D’un autre côté, c’était intéressant de proposer plus de légumes et de ne pas se limiter aux salades.

La recette qui a eu beaucoup de succès à ma grande surprise fut les champignons marinés. En les préparant, je n’arrivais pas à comprendre comment le résultat pourrait être intéressant : une partie des champignons n’étaient pas bien immergés dans la marinade et comme il n’y a pas vraiment de cuisson, j’étais sceptique sur la texture. Pourtant, le bol a rapidement été vide, il n’en est pas resté un morceau! J’ai trouvé cette recette dans le magazine Ricardo volume 16, numéro 4.

Champignons marinés
Champignons marinés
Pour 4 à 10 personnes

225 g de champignons blancs
¾ de tasse ou 187 g d’eau
¼ tasse ou 62 g de vinaigre de vin blanc
1 cuillère à thé de sel
½ cuillère à thé de sucre
½ cuillère à thé de graines de coriandre
½ cuillère à thé de grains de poivre concassés
1 branche de thym frais
1 feuille de laurier
1 long zeste de citron
2 cuillères à soupe d’huile d’olive

Nettoyer et couper les champignons en tranches de 1 cm (⅜ de pouce). Déposer les champignons dans un plat d’environ 10 cm par 20 cm (4 pouces par 8 pouces) en verre ou en céramique.

Dans une casserole, mélanger l’eau, le vinaigre, le sel, le sucre, la coriandre, le poivre et le thym. Porter le tout à ébullition et laisser mijoter pendant 5 minutes. Retirer la casserole du feu et verser le liquide au travers d’un tamis au-dessus des champignons. Ajouter la feuille de laurier et le zeste de citron. Couvrir d’une pellicule plastique et laisser macérer pendant 4 heures au réfrigérateur.

Égoutter les champignons et jeter la marinade.

Déposer les champignons dans un bol et ajouter l’huile d’olive. Bien mélanger. Conserver au réfrigérateur et sortir au moins 30 minutes avant de servir. Déguster avec plaisir.

Et vous, aimez-vous les légumes marinés?

Inhabituelle la tarte aux fraises?

Il y a déjà plusieurs semaines, j’ai reçu des amis pour un goûter. Pour l’occasion, j’avais préparé un gâteau et une tarte aux fraises. Dans ma tête rien d’original, juste quelques petites choses qui se préparaient assez rapidement. À ma grande surprise, la plupart de mes invités n’avaient jamais mangé de tarte aux fraises cuites! Ils ont tous bien apprécier pour ma plus grande joie. Un de mes invités m’a expliqué que c’était inhabituelle car les fraises sont réputés de déborder pendant la cuisson. Ce n’est pas faux et je peux comprendre la problématique. Pour une tarte, on ne travaille pas les fraises de la même façon qu’on le fait avec des pommes ou des abricots. Ici, il n’est pas rare qu’on place les fruits sur une pâte, qu’on saupoudre de sucre additionnée de farine ou de fécule et on enfourne. Avec cette méthode, je vois bien les dégâts avec les fraises. Pourtant, il ne faut pas beaucoup plus de gestes pour obtenir une bonne tarte aux fraises… Après, elle risque toujours de déborder à la cuisson!

Aujourd’hui pour rester dans la même thématique, je vous propose une tarte-chausson aux fraises. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 15, numéro 2.

Tarte-chausson aux fraises
Tarte-chausson aux fraises*
Pour 10 personnes

Garniture
4 tasses ou 600 g de fraises tranchées**
¾ tasse ou 150 g de sucre
3 cuillères à soupe de fécule de maïs ou de maïzena

Croûte
1¾ tasse et 2 cuillères à soupe ou 260 g de farine
½ cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
¼ de cuillère à thé de sel
¾ de tasse ou 165 g de beurre non salé, froid
6 cuillères à soupe ou 90 g de lait
1 cuillères à soupe de vinaigre
Lait supplémentaire pour badigeonner
Sucre pour saupoudrer


Glaçage
½ tasse ou 65 g de sucre à glacer
2 cuillères à thé d’eau

Garniture
Dans une casserole, mélanger les fraises, le sucre et la fécule de maïs. Porter le mélange à ébullition et laisser mijoter en brassant régulièrement jusqu’à ce que la préparation épaississe. Verser la garniture aux fraises dans un bol, couvrir d’une pellicule plastique et réfrigérer pendant au moins 1 heure.

Croûte
Dans un petit bol, mélanger le lait et le vinaigre. Réserver.

Dans un bol, mélanger la farine, la poudre à pâte et le sel. Ajouter le beurre et l’incorporer à l’aide d’un coupe-pâte ou des mains afin d’obtenir une texture granuleuse. Il doit rester des petits morceaux de beurres visibles. Ajouter le mélange de lait et de vinaigre. Mélanger brièvement pour bien répartir les liquides dans les ingrédients secs. À l’aide des mains, rassembler la pâte.

Sur un plan de travail légèrement enfariné, abaisser les deux tiers de la pâte en un carré de 28 cm (11 pouces) de côté. Abaisser le restant de pâte en un carré de 20 cm (8 pouces) de côté. Déposer les abaisses sur une plaque et les réfrigérer pendant au moins 15 minutes.

Préchauffer le four à 220°C (425°F).

Foncer la plus grande des abaisses dans un moule carré de 20 cm (8 pouces) de côtés. Verser la garniture et badigeonner les bords de la pâte avec du lait. Pratiquer quelques entailles dans la seconde abaisse. Placer l’abaisse sur la garniture et bien sceller les bords. Badigeonner de lait et saupoudrer de sucre. Enfourner et cuire pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que la pâte soit bien dorée. Laisser la tarte tiédir.

em>Glaçage
Dans un bol, mélanger le sucre glace et l’eau. Verser le glaçage dans une poche à pâtisserie et décorer la tarte selon l’envie. Déguster avec gourmandise.

*Vous pouvez diviser la recette en deux et la cuire dans un moule à pain.
**Si vous utilisez des fraises tranchées surgelées, ajouter ½ tasse de fruits pour arriver au bon poids.

ET vous, est-ce que vous avez déjà manger de la tarte aux fraises?

Je n’en ai pas fait souvent…

Il y a quelques temps, j’ai eu envie d’une tourtière. C’est assez rare que ce plat me vienne en tête, mais cette fois, l’idée persistait et restait dans mon esprit. L’autre truc inhabituel, c’est que je voulais des dés de pommes de terre dans ma farce. En regardant la recette de ma mère, je me rends compte qu’elle les réduit en purée. Pourquoi est-ce que j’avais envie de dés de pommes de terre dans ma tourtière? Je ne sais pas, mais j’ai suivi mon envie jusqu’au bout.

Pour cette tourtière, je me suis basée sur deux recettes de Ricardo. Celle-ci pour la farce et celle-ci pour la pâte à tarte.

Tourtière avec dés de pommes de terre
Tourtière avec dés de pommes de terre
Pour 6 personnes

Farce
250 g de porc haché
250 g de veau haché ou de boeuf haché
2 cuillères à soupe d’huile végétale
1 oignon
¼ de cuillère à thé de cannelle moulue
2 pincées de clou de girofle moulu
¼ de cuillère à thé de muscade moulue
¼ de cuillère à thé de sarriette moulue
2 cuillère à thé de chapelure
1 tasse ou 250 g de bouillon de poulet
1 grosse pomme de terre
Sel et poivre
Eau en quantité suffisante

Pâte brisée
2⅔ tasses ou 370 g de farine
½ cuillère à soupe de poudre à pâte ou de levure chimique
1 tasse ou 220 g de beurre salé, froid
1 oeuf
¼ de tasse ou 62 g d’eau froide
4 cuillères à thé de vinaigre blanc*

Farce
Hacher finement l’oignon. Éplucher et couper en petits dés la pomme de terre.

Dans une casserole ou une grande poêle, chauffer l’huile. Ajouter l’oignon et le faire revenir jusqu’à ce qu’il soit doré. Ajouter le porc et le veau haché. Bien faire griller la viande. Ajouter la cannelle, le clou de girofle, la muscade et la sarriette. Saler et poivrer. Poursuivre la cuisson pendant 1 minute. Ajouter la chapelure, la pomme de terre et le bouillon de poulet. Verser de l’eau pour couvrir la viande. Porter à ébullition, puis réduire le feu. Laisser mijoter pendant 30 à 60 minutes ou jusqu’à ce que la pomme de terre soit tendre. Retirer du feu, verser dans un bol et réfrigérer pendant au moins 1 heure.

Pâte brisée
Dans un bol, mélanger la farine et la poudre à pâte. Ajouter le beurre bien froid coupé en cubes et l’incorporer à l’aide d’un coupe-pâte ou des mains afin d’obtenir une texture granuleuse. Il doit rester des petits morceaux de beurres visibles. Ajouter l’oeuf, le vinaigre et l’eau**. Mélanger brièvement pour bien répartir les liquides dans les ingrédients secs. À l’aide des mains, rassembler la pâte et la diviser en deux pour former deux disques. Emballer les disques de pâte et les réfrigérer pendant au moins 1 heure.

strong>Montage
Préchauffer le four à 190°C (375°F).

Sur un plan de travail légèrement enfariné, abaisser les deux disques de pâte. Garnir une assiette à tarte d’environ 23 cm (9 pouces) de diamètre d’une abaisse de pâte. Verser la farce et la bien la répartir dans la tarte. Badigeonner légèrement d’eau le pourtour de la pâte à tarte et déposer la deuxième abaisse. Bien sceller les bords de la tourtière et retirer l’excédent de pâte. Pratiquer quelques incisions sur la tourtière. Enfourner et cuire pendant 50 à 60 minutes. Découper et servir. Déguster avec plaisir.

*Vous pouvez utiliser un autre vinaigre : vinaigre de cidre, vinaigre de vin, etc.
**Il est possible que vous n’avez pas besoin d’ajouter toute l’eau pour que la pâte se tienne. Le contraire est aussi possible que vous deviez ajouter un peu plus d’eau. Bref, ajouter l’eau graduellement.

Pouvez-vous croire que sur mon blog, il n’y avait qu’une recette de tourtière végétarienne avant celle-ci?

Tout tao!

Je ne sais pas si j’ai fait le tour, mais j’ai essayé la plupart des recettes de style Général Tao. Avec mon chéri, nous adorons les versions qui contiennent de la mangue. Je ne sais pas pourquoi, ce fruit apporte un petit quelque chose qui nous plait énormément dans les plats asiatiques. J’avais un restant de mangue au réfrigérateur et un peu de porc haché. Avec ces aliments, j’ai eu l’idée de préparer des boulettes Général Tao.

Pour une version du Général Tao, j’ai utilisé la sauce du Général tofu de Ricardo. La recette de la sauce vient du magazine Ricardo volume 11, numéro 2.

Boulettes de porc Général Tao
Boulettes de porc Général Tao
Pour 3 personnes

Boulettes
300 g de porc haché
1 tranche de pain de mie
2 cuillères à soupe ou 30 g de lait
½ de cuillère à thé de poudre d’oignon
¼ de cuillère à thé de gingembre moulu

2 carottes
½ mangue*

Sauce
¼ de tasse ou 60 g de bouillon de poulet ou de légumes
¼ de tasse ou 50 g de cassonade ou de sucre roux
2 cuillères à soupe ou 30 g de sauce soja
2 cuillères à soupe ou 30 g de vinaigre de riz ou de cidre
2 cuillères à soupe ou 30 g de ketchup
1 cuillère à thé de fécule de maïs ou de maïzena
1 cuillère à thé de sambal oelek
½ cuillère à soupe d’huile végétale

Sel et poivre

Boulettes
Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans un bol, déchiqueter la tranche de pain de mie en petits morceaux et ajouter le lait. Laisser reposer pendant 5 minutes. Ajouter le porc haché, la poudre d’oignon et le gingembre. Bien mélanger, saler et poivrer. Façonner des petites boulettes d’environ 2 cm (¾ de pouce). Déposer sur les boulettes sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Enfourner et cuire pendant 20 minutes.

Éplucher les carottes et les couper en rondelles. Éplucher la mangue et la couper en julienne.

Remplir une casserole d’eau et à ébullition. Saler généreusement l’eau. Ajouter les carottes et cuire pendant 4 minutes. Égoutter les légumes et rincer à l’eau froide. Réserver.

Sauce
Dans un bol, mélanger le bouillon de poulet, la cassonade, la sauce soja, le vinaigre, le ketchup, la fécule de maïs et le sambal oelek. Réserver.

Dans un wok ou une grande poêle, chauffer l’huile. Quand le corps gras est chaud, ajouter les carottes et les faire revenir pendant 3 à 5 minutes. Ajouter la sauce et porter à ébullition. Quand la sauce à bien épaissi, ajouter les boulettes de porc ainsi que la mangue et bien les enrober de sauce. Servir avec un riz et déguster avec plaisir.

*Vous pouvez remplacer les carottes et la mangue par d’autres fruits ou légumes de votre choix : ananas, brocoli, poivrons, oignons, pois mange-tout, etc. Selon les légumes choisis, il n’est pas nécessaire de les blanchir avant des les faire revenir dans le wok.

Et vous savez quoi? J’ai une autre recette style Général Tao à vous proposer prochainement!

Mirabel – Rome

Il y a fort longtemps, il existait deux aéroports dans la région montréalaise. Dorval sur île de Montréal, qui aujourd’hui porte l’étrange nom de « PET » pour Pierre-Elliott-Trudeau et qui heureusement à l’international s’abrège « YUL ». L’autre s’appelait Mirabel et se trouvait dans la ville du même nom un peu au Nord-Ouest de Montréal. Mirabel a changé de vocation : elle sert d’avantage pour des tests aéronautiques, pour l’entretien des avions et pour transporter du fret. Pour plusieurs le nom de Mirabel ne fait plus penser à l’aéroport et même qu’il est davantage associé à la culture hydroponique de laitue.

Quand ma belle-mère m’a donné des prunes mirabelles, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à l’aéroport. J’ai choisi de transformer mes mirabelles en confiture et comme j’ai ajouté du rhum dans ma recette… Donc l’association de Mirabel-Rome était simple à faire! Bref, je dois avoir besoin de vacances. Pour cette confiture, je me suis inspirée de recettes dans le livre Mes p’tites confitures de Bernard Le Gulvout

Confiture de mirabelles et rhum
Confiture de mirabelles et rhum*
Pour 5 à 6 pots de 250 ml

5⅔ tasses ou 1 kg de mirabelles
3½ tasses ou 700 g de sucre
½ citron pour le jus
½ gousse de vanille (facultatif)
2 à 3 cuillères à soupe de rhum
¾ de tasse et 1 cuillère à soupe ou 200 g d’eau
1 cuillères à thé de beurre
1 cuillère à soupe de vinaigre

Dénoyauter les mirabelles et les couper en quatre. Réserver.

Dans une grande casserole, verser la moitié de l’eau, 1 tasse ou 200 g de sucre et le vinaigre. Sans remuer, cuire le mélange jusqu’à ce qu’il prenne une couleur ambrée (un doré un peu brun). Retirer la casserole du feu. Ajouter le beurre et l’eau.

Verser dans la casserole les mirabelles, le sucre restant et le jus de citron. Ajouter la gousse de vanille fendue en deux ainsi que les grains de vanille grattés. Mélanger, remettre sur le feu et porter à ébullition. Laisser mijoter jusqu’à ce que l’écume retombe et que les bulles formées par l’ébullition ressemblent à des yeux de poisson.

Vérifier la cuisson en déposant 1 cuillère à thé de confiture dans une des assiettes réservées au congélateur. Remettre l’assiette au congélateur pendant 2 minutes. Pousser la confiture avec un doigt et si elle forme des rides**, c’est qu’elle est prête. Sinon, poursuivre la cuisson et répéter le test jusqu’à ce que la confiture atteigne le point de gélification.

Retirer la confiture du feu et remuer pendant deux minutes. Retirer la gousse de vanille. Mixer la confiture, si désiré, puis ajouter le rhum et mélanger. Laisser reposer encore 3 minutes en brassant de temps en temps.

Mettre dans des pots stérilisés***, si désiré, en laissant 0,5 cm (¼ de pouce) d’espace sous le goulot. Stériliser ensuite les pots pendant 10 minutes dans de l’eau bouillante. Déguster au moment désiré.

*Mon idée initiale était de réaliser une confiture de mirabelles au caramel. Comme j’ai oublié le jus de citron dans ma confiture et que je n’ai pas fait assez cuire mon caramel, le goût du caramel est très discret. Je vous propose quand même la méthode que j’ai employé pour cette confiture.
**En lisant, vous ne comprendrez peut-être pas l’aspect que doit avoir la confiture, mais en exécutant le test, vous identifierez facilement quand la confiture aura des « rides » et sera prête.
***Pour la méthode de stérilisation, je vous propose de lire cet article ou celui-ci. Si vous ne voulez pas stériliser vos pots, les conserver au réfrigérateur et les déguster rapidement ou les congeler, mais je n’ai aucune idée de l’incidence de la congélation sur le goût et la texture de la confiture.

Et vous, est-ce que vous connaissez une ville ayant eu un aéroport et que celui n’est plus en activité maintenant?