Mot-clé : huile de sésame

À couper!

Je ne sais pas si je l’ai déjà mentionné, mais quand je cuisine un filet de porc, je préfère le faire cuire en entier. Cependant, je me rends compte que je devrais me risquer plus souvent à découper cette viande. J’avais franchi le pas avec les médaillons, mais je n’avais pas osé réduire cette viande en plus petits morceaux. Récemment, j’ai acheté un filet de porc et je n’en ai pas trouvé de taille raisonnable. En le prenant, je me suis dit que je l’utiliserai pour faire deux repas. J’ai cuit une partie en médaillon et j’ai découpé la viande restante pour faire un sauté! Je peux vous dire que c’était une excellente idée de l’utiliser dans un sauté : la viande est tendre et fondante en bouche!

Je vous propose donc une recette de sauté de porc à la thaïlandaise. Cette recette est issue du livre Porc, mais j’ai modifié la méthode de préparation.

Porc à la thaï
Sauté de porc à la thaïlandaise
Pour 2 personnes

200 g de filet de porc
¼ de tasse ou 78 g de sauce douce aux piments*
1 cuillère à soupe de sauce soja
3 cuillère à thé d’huile de sésame
½ cuillère à soupe de gingembre frais, râpé
1 pincée de poivre de Cayenne ou un autre piment moulu**
1 carotte***
½ brocoli
Sel et poivre

Remplir un chaudron d’eau et porter à ébullition pour blanchir les légumes. Pendant ce temps, couper la carotte en rondelles, détailler le brocoli en petits bouquets de même taille, éplucher le tronc du brocoli et le couper en rondelles de même épaisseur. Quand l’eau bout, saler l’eau et ajouter la carotte, faire cuire 3 minutes. Retirer les carottes et les rincer sous l’eau froide pour arrêter la cuisson. Ajouter les rondelles et les fleurons de brocoli dans l’eau bouillante et cuire pendant 4 minutes. Égoutter le brocoli et rincer à l’eau froide pour arrêter la cuisson. Réserver.

Couper le filet de porc en fines lanières.

Dans un bol, préparer la sauce en mélangeant la sauce douce aux piments, la sauce soja, 1 cuillère à thé l’huile de sésame, le gingembre et le poivre de Cayenne (ou le piment moulu).

Dans une poêle ou un wok, faire chauffer le restant d’huile. Quand le corps gras est bien chaud, faire cuire les lanières de porc pendant 2 à 3 minutes. Saler et poivrer. Retirer de la poêle et réserver.

Au besoin, ajouter de l’huile dans la poêle ou le wok. Ajouter les carottes et le brocoli et cuire à feu moyen-vif pendant 3 à 4 minutes. Verser la sauce et laisser mijoter quelques minutes. Ajouter la viande pour la réchauffer et servir sur un lit de riz.

*J’ai utilisé la sauce douce aux piments de cette compagnie. On retrouve aussi ce genre de sauce asiatique sous le nom anglais « Sweet chili sauce ».
**J’ai utilisé du piment d’Espelette et par inadvertance, j’en ai mis près de ½ cuillère à thé. Le plat était bien pimenté. Bref, ajouter le poivre de Cayenne ou le piment moulu selon votre goût.
***Il est possible de remplacer la carotte et le brocoli par du poivron, de l’oignon, de la courgette… Dans ce cas, vous n’avez pas besoin de blanchir les légumes.

Et vous, découpez-vous les filets de porc pour les cuisiner?

Une journée en cuisine…

Ces derniers temps, je passe beaucoup de temps en cuisine pour cuisiner des desserts ou d’autres gourmandises, mais très peu pour les plats salés. Je ne planifie pas assez mes repas… C’est sans doute le coeur du problème. Cependant aujourd’hui, j’avais envie de vous proposer une recette qui demande un peu plus de temps.

En cherchant dans mes photos, je suis tombée sur une recette de raviolis chinois style pot stickers. En revoyant les images, j’ai juste envie d’en refaire! Cette recette est issue du blog de Malorie, Il faut jouer avec sa nourriture. Pour accompagner ces raviolis, je vous propose une sauce de Ricardo tirée de son magazine (volume 7, numéro 2) ainsi que ma recette de sauce pour les rouleaux impériaux.

Raviolis cuits
Raviolis chinois style pot stickers
Pour environ 30 raviolis

Raviolis
1¾ de tasse ou 150 g de chou chinois ou nappa
  haché finement
½ cuillère à thé de sel
225 g de porc haché*
⅓ de tasse ou 15 g de ciboulettes ciselées
1 cuillère à soupe de sauce soja
½ cuillère à soupe de mirin ou de vin de riz chinois
1 cuillère à soupe d’huile de sésame grillé
½ cuillère à soupe de gingembre frais haché finement
½ cuillère à soupe de fécule de maïs ou de maïzena
1 paquet de pâtes à raviolis chinois**
Huile végétale pour la cuisson

Sauce à raviolis de Ricardo
2 cuillères à soupe de vinaigre de riz
2 cuillères à soupe de sucre
1 de cuillère à thé de gingembre frais coupé en petits dès
2¼ cuillères à thé de sauce soja
¼ de cuillère à thé d’huile de sésame grillé

Sauce pour rouleaux impériaux
1 cuillère à soupe d’eau
½ cuillère à soupe de vinaigre blanc ou de cidre
½ cuillère à soupe de sucre
½ cuillère à soupe de sauce de poisson
Sambal oelek ou une autre sauce de piment, au goût
Miel, au goût

Préparer les sauces.

Sauce à raviolis de Ricardo
Dans une petite casserole, porter à ébullition le vinaigre, le sucre et le gingembre. Cuire jusqu’à ce que le sucre soit dissous. Retirer du feu et ajouter la sauce soja et l’huile de sésame grillé. Réserver au frais.

Sauce pour rouleaux impériaux
Dans un petit chaudron, faire chauffer l’eau, le sucre, le vinaigre et la sauce de poisson. Cuire jusqu’à ce que le sucre soit dissous sans porter à ébullition. Ajouter le sambal oelek (ou la sauce de piment) et le miel au goût. Réserver au frais.

Raviolis
Dans un bol, mélanger le chou chinois ou nappa avec le sel. Laisser dégorger pendant 30 minutes. Bien égoutter le chou. Ajouter le porc, la ciboulette, la sauce soja, le mirin (ou le vin de riz chinois), l’huile de sésame grillé, le gingembre et la fécule de maïs (ou la maïzena).

Déposer 2 à 3 cuillères à thé de farce au centre de chaque pâte. Humidifier le contour de la pâte avec un peu d’eau. Replier la pâte sur la farce pour obtenir une demi-lune sans sceller les bords. Pincer le centre pour faire adhérer les deux parties de la pâte, puis façonner des plis en repliant la pâte sur elle-même avant de sceller le ravioli****. Façonner tous les raviolis et les déposer sur une feuille de papier parchemin saupoudrer de fécule de maïs (ou de maïzena). À ce moment, il est possible de congeler les raviolis.

Pour cuire les raviolis, il existe plusieurs méthodes. L’une d’elle consiste à porter un chaudron rempli d’eau à ébullition. Plonger les raviolis dans l’eau, reporter à ébullition et laisser cuire pendant 4 minutes. Retirer les raviolis de l’eau et les égoutter. Éventuellement, cuire les raviolis en plusieurs fois pour éviter qu’ils s’abiment. Ensuite dans une poêle, faire chauffer un peu d’huile, déposer les raviolis et cuire pendant 3 à 4 minutes ou jusqu’à ce que la base soit dorée. Plutôt que de cuire les raviolis dans l’eau, il est possible de les cuire à la vapeur pendant 5 à 6 minutes avant de les dorer à la poêle.

La méthode classique pour cuire les raviolis style pot stickers consiste à verser de l’huile dans une poêle, juste assez pour couvrir légèrement le fond. Faire chauffer, déposer les raviolis et cuire pendant 3 à 4 minutes, ou jusqu’à la coloration désirée, sans les toucher. Verser environ ½ tasse ou 125 g d’eau chaude : attention aux éclaboussures! Couvrir et cuire jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’eau, soit de 5 à 10 minutes. Les raviolis doivent être tendre, si la pâte est dure, remettre de l’eau chaude et prolonger la cuisson. Servir sans attendre les raviolis avec les sauces.

*Il est possible de remplacer une partie du porc par du poulet, des crevettes ou du veau.
**On trouve ces pâtes sous plusieurs noms : pâtes à sui-mai, pâtes à jiaozi ou gyoza. Vous pouvez également utiliser des pâtes à won-ton et les découper en cercle.
***Pour vous aider à comprendre le façonnage des raviolis pot stickers, je vous propose d’aller voir le pas à pas de ce site ou de consulter cette vidéo ou celle-ci.

Et vous ces temps-ci, est-ce que vous consacrez plus de temps à cuisiner du salé ou du sucré?

S’il faisait froid…

Les variations de température en hiver, on connait au Québec. Chaque année pendant cette période, on côtoie des journées plus douces à moins dix degrés et des journées beaucoup plus froide à moins trente degrés… et il ne faut pas négliger le facteur vent qui peut tout changer! Mais en général en cette période, il fait froid, s’il ne fait pas « frette » (Oui, il y a une nuance entre froid et « frette »!). Bref, le matin, on ne se pose pas de question, il faut bien s’habiller et le manteau d’hiver est de rigueur. Mais en Suisse, le temps ne sait pas se tenir… La température est aussi variable, mais elle oscille entre les températures positives et négatives! Il y a des journées printanières à quinze degrés et il y en a d’autres plus fraîches avec le vent du Nord à moins cinq. Le problème, c’est que je dois jongler avec mes manteaux : je prends mon manteau d’hiver le matin et quelques heures plus tard, le temps se réchauffe et je me mets à cuire! Cependant, s’il y a le vent du Nord, mon manteau d’hiver est parfait. Bref, les hivers devraient être froid ou chaud, mais pas les deux en même temps!

Cependant, que le temps soit chaud ou froid, un bon petit sauté fait toujours plaisir. J’ai pris cette recette sur le blog d’Isabelle, Les gourmandises d’Isa. J’ai un peu modifié la recette en remplaçant les légumes et en ajoutant quelques épices.

Mariage de poulet, d'orange et de cajou
Languettes de poulet à l’orange et aux noix de cajou
Pour 3 personnes

300 g de poitrines de poulet désossées
1 cuillère à soupe de fécule de maïs (maïzena)
3 cuillères à soupe de sauce soja
Le jus d’une orange ou ⅓ de tasse ou 90 g de jus
  d’orange du commerce
2 cuillères à soupe d’eau
2 cuillères à thé d’huile de sésame
2 cuillères à soupe d’huile végétale, au choix
½ tasse ou 75 g de noix de cajou
⅔ de tasse ou 160 g de bouillon de poulet
2 carottes*
1 petit brocoli
¼ de poivron orange, jaune ou rouge
½ cuillère à thé de sambal oelek (facultatif)
½ cuillère à thé de gingembre en poudre
Sel et poivre

Remplir un chaudron d’eau et porter à ébullition pour blanchir le brocoli. Pendant ce temps, détailler le brocoli en petits bouquets de même taille, éplucher le tronc du brocoli et le couper en rondelles de même épaisseur. Quand l’eau bout, saler l’eau et ajouter les rondelles et les fleurons de brocoli dans l’eau bouillante et cuire pendant 4 minutes. Égoutter le brocoli et le rincer à l’eau froide pour arrêter la cuisson**.

Éplucher et couper les carottes en julienne***, en petit bâtonnets. Découper le poivron en languettes. Découper le poulet en petites lanières. Réserver.

Dans un bol, mélanger la fécule de maïs (ou la maïzena), la sauce soja, le jus d’orange, l’eau et l’huile de sésame. Réserver.

Dans une poêle ou un wok, faire chauffer 1 cuillère à soupe d’huile végétale. Quand l’huile est bien chaude, ajouter le poulet et le faire revenir jusqu’à ce qu’il soit cuit. Retirer de la poêle et réserver.

Dans la même poêle, ajouter l’huile restante et faire revenir le brocoli, le poivron pendant 2 à 3 minutes. Ajouter les carottes en julienne, le sambal oelek et le gingembre en poudre, poursuivre la cuisson 1 minute de plus. Verser le bouillon de poulet et porter à ébullition. Baisser le feu et laisser mijoter pendant 3 minutes. Incorporer le mélange de fécule de maïs et cuire jusqu’à ce que le mélange épaississe un peu. Ajouter les noix de cajou pour les réchauffer et poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la sauce soit à la consistance désirée. Saler et poivrer au besoin. Servir accompagné d’un riz blanc.

*Il est possible de remplacer les carottes, le brocoli et le poivron par d’autres légumes : du bok choy, des oignons, des champignons, etc.
**Il est possible de blanchir vos légumes en avance et de les conserver au frais jusqu’au moment de les utiliser.
***J’ai coupé mes carottes en julienne pour accélérer la cuisson et pour avoir une autre texture. Il est cependant possible de trancher les carottes en rondelles et de les blanchir pendant 3 minutes.

Et pour vous, comment est l’hiver?

La cuisson…

Il y a des recettes où l’on maîtrise parfaitement (ou presque) la cuisson des viandes et il y en a d’autres… où ce n’est pas très brillant. Pour le roastbeef, le poulet, le lapin, le canard et le porc, je m’en sors plutôt bien, mais pour les steaks et les brochettes de boeuf, c’est une autre histoire. Pour faire court, ces pièces de viandes finissent habituellement trop cuites. Cependant, pour réussir à tout coup une cuisson, il n’y a qu’une solution : essayer et réessayer.

Cette fois, j’ai opté pour des brochettes de boeuf. N’oubliez pas que pour les brochettes, une cuisson maîtrisée dépend de votre four et de la taille de vos cubes de viande. Il est aussi possible de cuire ces brochettes à la poêle ou sur le barbecue. J’ai trouvé cette recette sur le blog de Jasmine cuisine.

Une cuisson rosée ou bien cuite?
Brochettes de boeuf Thaï à l’orange
Pour 3 personnes

300 g de cubes de boeuf à brochette*
1 orange**
¼ de tasse ou 60 g de sauce soja
¼ de tasse ou 60 g de vinaigre de riz
1 cuillère à soupe de miel
1 cuillère à soupe d’huile de sésame
1 cuillère à thé de gingembre moulu
1 cuillère à thé de coriandre moulue
2 gousses d’ail
3 cuillères à thé de sauce chili ou de ketchup

Zester et prélever le jus de l’orange. Éplucher et couper en lamelles les gousses d’ail.

Dans un bol, mélanger le jus d’orange, le zeste, la sauce soya, le vinaigre de riz, le miel, l’huile de sésame, le gingembre, la coriandre, l’ail et la sauce chili (ou le ketchup). Ajouter les cubes de boeuf à la marinade. Couvrir d’une pellicule plastique et laisser macérer pendant au moins 4 heures au réfrigérateur.

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Rincer sous l’eau froide les piques à brochette en bois pour éviter qu’ils brûlent durant la cuisson. Enfiler les morceaux de boeuf marinés sur les piques à brochette. Déposer les brochettes sur une plaque de cuisson légèrement huilée. Enfourner et cuire pendant 15 minutes.

*Pour faire des brochettes de boeuf, vous pouvez choisir entre plusieurs pièces de viandes : steak, intérieur de ronde, bavette, contre-filet (faux-filet), surlonge, etc. À vous de choisir.
**Si vous n’avez pas d’orange sous la main, utiliser ⅓ de tasse ou 90 g de jus d’orange.

Et vous, y a-t-il une pièce de viande qui vous cause des soucis?

Je n’en raffole pas, mais des fois…

Sans raison, vous avez une envie irrésistible d’un aliment qui, en général, vous plaît plus ou moins. Un jour, j’ai eu envie de crevettes… les grosses et grillées! J’adore les petites crevettes nordiques (ou de Matane) cuites tout simplement dans de l’eau avec un bon riz… Cependant, pour les grosses crevettes, c’est une autre histoire. À la cuisson, elles deviennent facilement caoutchouteuses. De plus, je n’aime pas le goût qu’elles transmettent aux aliments quand elles sont cuites avec un riz, par exemple. Je préfère les cuire dans de l’eau avant de les intégrer à la préparation finale.

Pour répondre à cette envie surgit de nul part et incompréhensible, j’ai décidé de les faire mariner et de les cuire à la poêle. Je dois admettre que j’ai beaucoup aimé… et qu’il y aura peut-être un début de réconciliation. La recette originale se trouve sur le site de Recettes du Québec.

Crevettes en brochette
Crevettes thaïlandaises
Pour 2 personnes

250 g de crevettes crues, décortiquées
½ cuillère à thé de cinq-épices*
¼ cuillère à thé d’ail en poudre
  ou 1 gousse d’ail haché finement
1 cuillère à soupe de gingembre frais, haché
2 cuillères à soupe de sauce chili**
2 cuillères à soupe de sauce soja
1 cuillère à soupe d’huile de sésame
1 cuillère à soupe d’huile végétale au choix

Dans un bol, mélanger les cinq-épices, l’ail en poudre, le gingembre, la sauce chili, la sauce soja et l’huile de sésame. Mélanger et ajouter les crevettes. Couvrir le bol d’une pellicule plastique et laisser mariner les crevettes pendant 2 à 4 heures au frais.

Rincer sous l’eau froide des piques à brochette en bois pour éviter qu’ils brûlent durant la cuisson. Enfiler quatre crevettes par pique en bois.

Dans une poêle, verser l’huile végétale. Quand l’huile est assez chaude, faire cuire les crevettes jusqu’à ce qu’elles soient roses (environ 1 à 2 minutes par côté). Le pique en bois permet de retourner plus facilement les crevettes pendant la cuisson. Servir sans attendre.

*Les cinq-épices est un mélange d’épices régulièrement employé dans la cuisine asiatique. Ce mélange est souvent composé de cannelle, de coriandre, de girofle, de fenouil et d’anis. Il peut également contenir d’autres épices tels que le gingembre, le poivre noir, le laurier, la cardamome, etc. Si vous n’avez pas de cinq-épices, mélangez les épices énumérées ci-dessus que vous avez dans vos placards.
**Dans la recette originale, il utilise de la sauce thaïlandaise sucrée aux piments. J’ai utilisé de la sauce chili, mais vous pouvez utiliser du ketchup mélangé avec un peu de sambal oelek ou de tabasco.

Et vous, est-ce que vous avez des aliments qui ne vous font envie qu’occasionnellement?