Ces petits restes…

Nous avons tous des faiblesses quand vient le moment d’éviter le gaspillage alimentaire. Certains gèrent mieux que d’autres, mais il y a toujours un ingrédient ou un restant de repas qui nous laisse perplexe. Pour moi, les tortillas entrent dans cette catégorie. Entre les wraps et les tacos, il n’est pas rare qu’il en reste un ou deux et je ne savais jamais quoi en faire.

Récemment, j’ai vu une vidéo qui m’a donné une idée pour les employer : il suffit d’en faire des pizzas pochettes! Comme plusieurs au Québec, j’en ai mangé pendant mon adolescence, mais je n’en garde pas un très bon souvenir. Cependant, cette version maison et express m’a beaucoup plu : c’est meilleur au goût et bien plus santé que la version commerciale. Bref, j’ai trouvé la solution pour éviter le gaspillage de tortillas chez moi.

Pizza pochette express
Pizza pochette express
Pour 1 personne*

1 grande tortilla
2 cuillères à thé de sauce tomate
3 à 4 tranches de salami ou de chorizo**
1 à 2 cuillères à soupe de fromage râpé
1 à 2 pincées d’origan séché
1 pincé de basilic séché

Sur un plan de travail, placer la tortilla et étaler au centre la sauce tomate. Saupoudrer d’origan et de basilic. Répartir les tranches de salami et couvrir avec le fromage.

Rabattre le tiers inférieur de la tortilla pour couvrir la garniture. Répéter l’opération avec les 3 autres côtés.

Pour la cuisson, il y a deux possibilités : au grille-pain ou au four. Pour la cuisson au grille-pain, il suffit simplement de glisser le tortilla dans le grille-pain. Veillez à ne pas trop garnir la pizza pochette pour éviter les débordements pendant la cuisson.

Pour la cuisson au four, préchauffer le four à 200°C (400°F) avant de préparer la pizza pochette. Déposer la pizza pochette dans une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin et enfourner pendant 10 minutes.

Déguster avec plaisir.

*Vous pouvez multiplier les quantités selon vos envies.
**Il est possible de remplacer la garniture selon vos goûts : jambon cuit ou cru, poêlé de poivrons, champignons, bacon cuit, saumon cuit, etc.

Et vous, quel aliment avez-vous de la difficulté à ne pas gaspiller?

Une idée de conversation…

La semaine dernière, une personne que je côtoie régulièrement à la cours d’école m’a proposé d’aller prendre un café. J’avais le temps et c’est quelqu’un avec qui je blague souvent avec plaisir, donc je me disais que j’allais passer un bon moment. Ce fût étrange… Nous étions peut-être toutes les deux fatiguées, mais c’est la première fois que je me retrouvais à réfléchir à des sujets de conversation : nos discussions n’étaient pas fluides et n’évoluaient pas d’elles-mêmes. C’est une drôle d’expérience d’orienter les conversations en veillant à ne pas s’imposer et en souhaitant faire passer un bon moment à la personne en face à nous.

Pour aujourd’hui, je vous propose une recette qui n’aidera pas à alimenter une conversation, mais qui fera passer un bon moment aux personnes qui pourront y goûter. Je vous propose des galettes à l’avoine à garnir selon vos envie. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 20, numéro 7.

Galettes à l'avoine à garnir
Galettes à l’avoine à garnir
Pour 12 biscuits

1¾ tasse ou 175 g de flocons d’avoine
¾ de tasse ou 105 g de farine
½ cuillère à thé de bicarbonate de soude ou de sodium
¼ de cuillère à thé de sel
½ tasse ou 110 g de beurre non salé, tempéré
1 tasse ou 200 g de cassonade
½ cuillère à thé d’extrait de vanille
1 oeuf
1 cuillère à soupe de lait
Garniture au choix : chocolat haché, raisins secs,
  canneberges séchées, pépites de caramel, noix,
  arachides, etc.

Préchauffer le four à 180°C (350°F). Tapisser deux plaques de cuisson de papier parchemin.

Dans un bol, mélanger les flocons d’avoine, la farine, le bicarbonate de soude et le sel.

Dans un autre bol, fouetter le beurre avec la cassonade et l’extrait de vanille pendant 2 minutes. Incorporer l’oeuf, puis ajouter la préparation de flocons d’avoine ainsi que le lait.

Prélever environ 3 cuillères à soupe de pâte à biscuit et façonner en boule. Déposer sur les plaques de cuisson préparées. Aplatir légèrement les biscuits. Déposer sur chaque biscuit 1 cuillère à soupe de garniture au choix. Par exemple : un mélange de chocolat noir et de canneberges séchées, de noix et de raisins secs, de pépites au caramel et des arachides, de chocolat blanc et d’oranges confites, etc.

Enfourner une plaque à la fois et cuire pendant 16 minutes ou jusqu’à ce que les galettes soient légèrement dorées. Laisser, si possible, refroidir les biscuits sur une grille. Déguster avec gourmandise.

Bonne journée!

Retard de chez retard…

Le magazine de Noël de Ricardo est déjà sortie au Québec. Avec de la chance, mon exemplaire devrait arriver dans 2 à 3 semaines. Ce n’est pas croyable, mais j’ai pris du retard dans mes magazines… Habituellement, je les feuillète dans la semaine qui suit leur arrivée à la maison, mais depuis la naissance de Petit-coeur, cela a bien changé. Je suis encore dans un des magazines d’été… Il faut que je m’y remette avec plus d’assiduité.

Pour aujourd’hui, je vous propose une recette rapide à mettre en place : un riz bolognaise. J’ai pris cette recette dans un magazine de Swissmilk, la recette se retrouve également sur leur site Internet.

Riz bolognaise
Riz bolognaise
Pour 3 personnes

300 g de boeuf haché
1 cuillère à soupe de beurre
1 oignon
2 carottes
1 blanc de poireau
½ tasse ou 100 g de riz
2 cuillères à soupe de pâte de tomates
¾ de tasse et 1 cuillère à soupe ou 200 g de tomate en dés
  ou de coulis de tomates
¾ de tasse et 1 cuillère à soupe ou 200 g de bouillon de boeuf
2 cuillères à thé d’herbes séchées (basilic, origan, persil, etc.)*
Sel et poivre

Hacher l’oignon, couper en rondelles les carottes et ciseler le poireau.

Dans une casserole, chauffer le beurre et faire revenir l’oignon avec la viande hachée. Saler et poivrer.

quand la viande est dorée, ajouter les carottes, le poireau, le riz, la pâte de tomate, les tomates en dés, le bouillon et les herbes séchées.

Porter à ébullition, couvrir et laisser mijoter pendant 20 minutes. Pendant la cuisson, brasser à quelques reprises. Au besoin, ajouter un peu d’eau. Servir et déguster avec plaisir.

*Vous pouvez remplacer les herbes séchées par du basilic frais que vous ajouter juste avant de servir.

Bon dimanche!

Meringue suisse…

Je connais les trois types de meringues depuis des années, pourtant, ce n’est que récemment que j’ai essayé la meringue suisse. Elle m’a toujours semblé plus laborieuse et pourtant, ce n’est pas le cas. La meringue italienne est sans doute la plus technique… et celle qui salit le plus de vaisselles! La française est peut-être la plus commune et la plus rapide. La meringue suisse est sans doute le meilleur des deux autres : assez rapide à préparer, stable et relativement inratable. Je vais probablement expérimenter plus de recettes avec celle-ci.

C’est pour réaliser des macarons que j’ai testé la meringue suisse. La texture des coques est différente de ce que j’obtiens avec les autres meringues. On peut obtenir vraiment de très jolies coques avec cette recette, mais je crains que mon dressage reste irrégulier malgré les années de pratique et ne rendre pas hommage à cette recette. J’ai pris cette recette sur le compte Instagram de Yukiko Tanzi, Foodie Yuki.

Macarons à la cannelle
Macarons à la cannelle
Pour 20 macarons*

Ganache à la cannelle
50 g (1¾ onces) de chocolat blanc
5 cuillères à thé ou 25 g de crème à fouetter
  ou de crème entière
5 cuillères à soupe ou 75 g de crème à fouetter
  ou de crème entière froide
1 cuillère à thé de cannelle moulue

Macarons à la meringue suisse
3 blancs d’oeuf ou 90 g de blancs d’oeufs
½ tasse moins 2½ cuillères à thé ou 90 g de sucre
¾ de tasse ou 90 g de poudre d’amandes
⅔ de tasse et ½ cuillère à thé ou 90 g de sucre glace
Colorant en gel, au goût (facultatif)

Ganache à la cannelle
Hacher le chocolat blanc et le déposer dans un bol. Au bain-marie, faire fondre le chocolat.

Au four micro-onde ou dans un chaudron, faire chauffer les 2 cuillères à soupe ou les 27 g de crème. Verser la crème chaude en trois fois sur le chocolat en mélangeant bien entre chaque ajout. Quand le mélange est lisse, incorporer la crème froide, puis la cannelle moulue. Couvrir le bol avec une pellicule plastique. Réfrigérer au minimum 4 heures.

Macarons Verser le sucre glace et la poudre d’amandes dans le bol d’un robot culinaire muni d’une lame en « s » et mixer. Tamiser et réserver.

Dans le bol d’un bain-marie, verser les blancs d’oeufs et le sucre. Chauffer au bain-marie en brassant contentement le mélange pendant 1 à 2 minutes ou jusqu’à ce que le sucre soit totalement dissous dans les blancs d’oeufs. Retirer le bol du bain-marie et fouetter le mélange jusqu’à ce que la meringue forme des pics fermes. Si désiré, ajouter le colorant et mélanger pour colorer la meringue.

Verser les poudres (le sucre glace et la poudre d’amandes) sur la meringue et les incorporer à l’aide d’une spatule en soulevant la masse des côtés vers le centre. Le tout est bien mélanger quand la préparation est souple et retombe en formant un ruban.

Sur des plaques de cuisson recouvertes de papier parchemin, dresser des coques à intervalle régulier et en quinconce. Idéalement, utiliser une poche à pâtisserie munie d’une douille lisse de 8 à 10 mm de diamètre. Pour faciliter le dressage des macarons, garder la poche à pâtisserie perpendiculaire à la plaque de cuisson et laisser la douille le plus près possible de la plaque.

Laisser croûter les coques des macarons pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que la pâte ne colle plus au doigt.

Préchauffer le four à 135°C (275°F).

Enfourner les macarons et cuire pendant 14 à 16 minutes. Laisser les coques totalement refroidir.

Montage
Au moment de dresser les macarons, fouetter la ganache comme une crème fouettée. Le mélange doit être ferme. Déposer le mélange dans une poche à pâtisserie.

Retourner la moitié des coques et les garnir généreusement avec la ganache. Terminer les macarons en les refermant avec une autre coque. Déposer les macarons dans une boîte sans la fermer et les réserver toute une nuit au réfrigérateur. Conserver les macarons au réfrigérateur et avant de les déguster, si possible, les remettre à température ambiante pendant 30 minutes. Déguster avec gourmandises.

*Le nombre de macarons varia en fonction de la taille que vous donnez au coque.

Et vous, est-ce que vous avez déjà réalisé une meringue suisse?

Encore Halloween

Êtes-vous prêt pour Halloween? J’ai l’impression de ne pas avoir vu le mois passé et j’avoue que cette fête arrive sans que j’y ai trop pensé. Oui, j’ai des bonbons à la maison : la question est de savoir s’il y aura plus d’une dizaine de gamins qui viendront sonner cette année? Étrangement, ma soirée est déjà planifiée et je crains de finir bleu… La bonne nouvelle, c’est que lendemain de l’Halloween, c’est la Toussaint et que c’est férié! Je compte bien en profiter!

Aujourd’hui, je vous propose une petite bidouille que j’ai récemment improvisée : il s’agit d’un saumon en croûte au basilic.

Saumon en croûte de basilic
Saumon en croûte de basilic
Pour 2 personnes

10 à 15 feuilles de basilic frais
¼ de tasse ou 35 g de chapelure
2 cuillères à soupe de blanc d’oeuf
230 g de filet de saumon
Sel et poivre

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Hacher finement les feuilles de basilic et déposer dans un bol. Ajouter la chapelure et mélanger. Ajouter le blanc d’oeuf et réserver*.

Déposer le filet de saumon sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Saler et poivrer. Étaler le mélange de chapelure et de basilic sur le saumon.

Enfourner et cuire pendant 12 minutes. Servir sans attendre et déguster avec plaisir.

*Vous pourriez aussi enrober le filet de saumon de blanc d’oeuf et saupoudrer la chapelure de basilic. Le résultat de la croûte sera différent.

Bon Halloween!