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Un canard et des bolets

Récemment, j’ai acheté un magret de canard pour la fin de semaine. N’ayant pas d’idée précise sur la manière de l’apprêter, j’interroge mon chéri. Il me propose d’en faire un sauté. Suite à cette réponse, je lui demande s’il a en tête un sauté asiatique ou autre. Et la réponse fut : « Autre ». M’alignant dans cette optique, j’étais pour faire un sauté de canard avec une sauce aux poivres.

Cependant, au cours de la journée, j’ai fouillé dans le haut de mes armoires et je suis tombée sur un paquet de bolets séchés. Ce n’est pas un produit usuel dans ma cuisine et ce restant attentait de servir depuis quelques mois. En les voyant, mon cerveau a eu l’idée de les associer au canard et je dois reconnaître que ce fut une délicieuse idée. Voici donc ma recette de sauté de canard, sauce aux bolets.

Sauté de canard sauce aux bolets
Sauté de canard, sauce aux bolets
Pour 3 personnes

350 g de poitrine ou de magret de canard
1 tasse ou 250 g de bouillon de boeuf
⅓ de tasse ou 12 g de bolets ou cèpes séchés
2 échalotes
⅓ de tasse ou 80 g de vin blanc
3 cuillères à soupe ou 45 g de marsala (facultatif)
½ tasse ou 125 g de crème à cuisson ou de demi-crème
¾ de cuillère à thé de fécule de maïs ou de maïzena
Sel et poivre

Dans un chaudron, verser le bouillon et le faire chauffer. Le bouillon n’a pas besoin de bouillir, il doit seulement être chaud. Ajouter les bolets séchés et laisser reposer pendant 10 à 15 minutes.

Retirer la peau de la poitrine (ou du magret) de canard en vous aidant au besoin d’un couteau. Déposer la peau dans une poêle et faire chauffer à feu doux pour faire fondre le gras. Couper la viande en tranches de 5 mm (¼ de pouce) ou moins.

Hacher finement les échalotes.

Préchauffer le four à 60°C (140°F).

Quand la peau de canard a rendu assez de gras, augmenter le feu et y saisir la viande. Saler et poivrer. Retirer la viande et la déposer dans un plat allant au four. Réserver la viande dans le four préchauffé*. Retirer également la peau de canard de la poêle.

Toujours dans la même poêle, faire revenir les échalotes. Quand les échalotes sont dorées, déglacer avec le vin blanc et le marsala. Laisser réduire de moitié. Si désiré, filtrer le bouillon de boeuf pour retirer les champignons**. Ajouter le bouillon de boeuf à la sauce. Laisser réduire d’un tiers. Ajouter la moitié de la crème et poursuivre la cuisson.

Dans la crème restante, délayer la fécule de maïs (ou la maïzena) et ajouter à la sauce. Poivrer généreusement et saler au goût. Poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la sauce ait la texture souhaitée. Sortir les tranches de canard du four et les ajouter (avec le jus) dans la sauce. Retirer du feu, mélanger et servir sur un lit de pâtes. Déguster avec plaisir.

*Si votre four est occupé par la cuisson d’autres aliments. Déposer simplement la viande dans un plat et couvrir de papier d’aluminium. Il vous suffira de mettre la viande 2 ou 3 minutes dans la sauce toujours sur le feu pour la réchauffer.
**Vous pouvez laisser les champignons dans le bouillon et poursuivre la recette ou vous pouvez égoutter les champignons et les faire revenir dans le gras de canard avant d’ajouter les échalotes.

Et vous, êtes-vous des adeptes des champignons séchés?

Le décompte commence!

Décembre est à nos portes! J’ai déjà réussi à choisir mon menu pour le 24 décembre et j’ai même planifié sur plusieurs jours sa réalisation. Cependant, c’est la première fois que l’ensemble de mes confitures pour mes paniers gourmands ne sont pas toutes prêtes. Le temps file et moi, je cours en ayant un peu de mal à ordonner les choses : le sapin à faire, les cadeaux à trouver (tous les suggestions sont les bienvenues), un colis à expédier (un peu de ruban adhésif et demain, je le dépose à la poste), des cartes de Noël à remplir, réfléchir au dressage de la table, préparer des biscuits et autres gourmandises, tester des recettes, etc. Bref, plein de détails à regarder et quand je vois à quelle vitesse le mois de novembre s’est écoulé, j’ai l’impression que Noël va venir bien trop vite. J’ai eu droit à une semaine assez intense et cela affecte probablement ma vision des choses.

En attendant que j’essaie des recettes qui me semblent appropriées pour les fêtes, je vous propose une recette simple (mon leitmotiv du moment) : un poulet au marsala. J’adore la cuisine au marsala, il est donc normal que j’ai craqué pour cette recette de Katia, Katia au pays des merveilles.

Poulet au marsala
Poulet au marsala
Pour 3 personnes

300 g de poitrines de poulet désossées
½ tasse ou 60 g de farine
½ cuillère à thé de paprika
½ cuillère à thé d’origan
½ cuillère à thé de thym
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
2 oignons
6 champignons*
½ cuillère à soupe de beurre
1 cuillère à soupe de moutarde de Dijon
½ tasse ou 125 g de marsala
1 cuillère à soupe de persil frais ciselé (facultatif)
Sel et poivre

Dans un bol, mélanger la farine, le paprika, l’origan et le thym. Saler et poivrer. Réserver.

Hacher les oignons et trancher les champignons.

Découper les poitrines de poulet en lanières de la taille d’une bouchée. Enrober chaque morceau de poulet de la préparation de farine.

Verser l’huile dans une poêle et chauffer. Quand le corps gras est bien chaud, dorer les morceaux de poulet. Retirer les morceaux de poulet de la poêle quand ils sont cuits et bien colorés, réserver.

Au besoin, rajouter un peu d’huile dans la poêle et faire revenir les oignons quelques minutes. Ajouter les champignons. Cuire jusqu’à ce que les champignons aient rendu leur eau et que cette dernière soit évaporée. Incorporer le beurre et bien mélanger.

Déglacer la poêle avec le marsala. Ajouter la moutarde et le poulet. Cuire jusqu’à ce que celui-ci soit chaud et cuit s’il ne l’était pas. Si la sauce épaissi trop, ajouter un peu d’eau ou de bouillon de poulet. Saupoudrer le persil et servir sur un lit de pâtes. Déguster avec plaisir.

*N’aimant pas trop les champignons, j’en mets seulement quelques uns. Vous pouvez ajouter ½ livre ou 227 g, voire plus ou moins selon vos goûts.

Et vous, où en êtes-vous avec les préparatifs des fêtes?

Entrecoupé…

Alors que la soupe termine de mijoter, je suis devant mon écran d’ordinateur à me demander quel propos j’ai envie de vous tenir. J’ai des bribes d’idées, mais rien de satisfaisant. L’esprit vagabonde et je me mets à penser au repas de demain soir et à ceux qui suivront. Et là, l’article n’avance pas d’avantage.

Maintenant, le repas a été servi, tous le monde a mangé et la vaisselle est rangée. Je me remets devant mon écran et c’est toujours un peu confus dans ma tête. Je reviens aux repas de la semaine passé : pas trop de nouvelles recettes marquantes, mais j’avais toujours une idée assez précise de ce que j’allais préparer le soir. La semaine, j’aime de plus en plus avoir des recettes rapides sous la main. Et là, je pense à un endroit où il y a des tonnes de recettes de ce genre et que je n’ai pas visité depuis un certain temps : le site de Qu’est-ce qu’on mange pour souper? Il faut que j’aille faire un petit tour d’ici peu, mais en attendant, je vous propose une recette de ce site qui nous a bien plu : un filet de porc au paprika.

Filet de porc au paprika
Filet de porc au paprika
Pour 4 personnes

1 filet de porc d’environ 450 g
1 cuillère à soupe de paprika doux
2 cuillères à soupe de beurre
1 oignon
1 barquette de champignon ou 227 g de champignons blanc
¾ de tasse ou 180 g d’eau*
1 cuillère à soupe de moutarde de Dijon
1 cuillère à thé de sauce Worcestershire
½ tasse ou 125 g de crème sure ou de demi-crème acidulée
Sel et poivre

Trancher les champignons ou les couper en quartiers. Émincer l’oignon.

Couper le filet de porc en tranches de 2 cm (⅝ pouce) d’épaisseur. Assaisonner la viande avec le paprika, le sel et le poivre.

Dans une poêle, faire fondre le beurre. Quand le corps gras est bien chaud, saisir les tranches de porc pendant 2 minutes de chaque côté. Retirer la viande de la poêle et la réserver dans une assiette.

Dans la même poêle, ajouter les champignons et l’oignon. Cuire pendant 4 minutes. Déglacer avec l’eau. Ajouter la moutarde et la sauce Worcestershire. Laisser réduire de moitié.

Déposer les tranches de porc ainsi que son jus dans la sauce pour les réchauffer. Retirer la poêle du feu et ajouter la crème sure (ou la demi-crème acidulée). Servir sans attendre sur un lit de pâte.

*Si vous servez ce plat avec des pâtes, prélever une partie de l’eau de cuisson pour réaliser la sauce.

Maintenant, c’est le temps de se détendre avant d’aller au lit et demain, attaquer une nouvelle semaine. Bonne soirée!

Plein de légumes

C’est plutôt rare que je prépare des repas avec plus de deux légumes. Pourquoi? Simplement parce que j’ai tendance à les couper finement, très finement même, et qu’il me faut bien plus que 5 minutes pour réaliser une montagne de légumes coupés en petits dés de tailles similaires. Heureusement, j’ai découvert une technique qui me permet d’intégrer plein de légumes sans trop me casser la tête pour les couper et les cuisiner. Il suffit de choisir un assortiment de légumes (ou les légumes qui traînent dans le fond du réfrigérateur), de les couper grossièrement, puis de les poêler pour les colorer et développer les saveurs. Après, il faut simplement les mixer avant de les intégrer dans la recette : dans des boulettes de viande, dans une pâte à crêpe, dans une sauce, etc.

Je vous propose donc la recette dans laquelle j’ai découvert cette technique : une sauce tomate « boostée ». J’ai pris cette recette sur le site de Cuisine futée, parents pressés.

Sauce tomate « boostée »
Sauce tomate « boostée »
Pour 12 personnes

1 cuillère à soupe d’huile d’olive
1 oignon (rouge ou jaune)
1 courgette*
1 barquette ou 250 g de champignons blancs
1 blanc de poireau
2 poivrons
3 gousses d’ail
1 bouquet de basilic
2 boîtes de 796 ml (28 onces) ou de 800 g de tomates
  broyées**
1 cuillère à soupe de sucre
1 cuillère à soupe de fines herbes séchées
  (basilic, origan, persil, thym, romarin, sauge, etc.)
Sel et poivre

Couper grossièrement l’oignon, la courgette, les champignons, le poireau et les poivrons.

Dans une grande poêle, verser la moitié de l’huile. Ajouter l’oignon, la courgette et les champignons pour les faire dorer. Cuire les légumes pendant 10 minutes en remuant à quelques reprises. Quand les légumes sont bien colorés, les déposer dans le bol d’un robot culinaire muni d’une lame en « s » et les mixer le plus finement possible. Déposer la purée de légumes dans un bol et réserver.

Toujours dans la même poêle, ajouter le restant d’huile et faire revenir le poireau, les poivrons et les gousses d’ail. Dorer les légumes pendant 10 minutes en remuant de temps en temps.

Débarrasser les légumes dans le bol d’un robot culinaire muni d’une lame en « s ». Ajouter le basilic et mixer le tout le plus finement possible. Verser la purée de légumes obtenu avec la purée préparée précédemment. Ajouter les tomates broyées, le sucre et les fines herbes séchées. Mélanger, poivrer généreusement et saler. Diviser la sauce obtenue en portions pour les utilisations futures : compter environ 190 ml par portion ou 750 ml pour 4 portions.

Pour réaliser une sauce à la viande, faire revenir de la viande hachée (boeuf, porc, veau, etc.) dans un peu d’huile. Saler et poivrer. Ajouter la sauce tomate « boostée » et laisser mijoter le temps de faire cuire les pâtes. Servir sur des pâtes et déguster avec plaisir.

*Il est possible de remplacer les légumes par d’autres que vous avez sous la main : pied de brocoli, carottes, aubergine, etc.
**Si comme moi, vous n’aimez pas les morceaux de tomate, vous pouvez mixer les tomates ou utiliser une sauce tomate de type « passata ».

Et vous, cuisinez-vous souvent plus de deux légumes pour un repas?

Journal, télévision ou fenêtre?

Depuis quelques temps, j’ai arrêté de consulter les prévisions météorologiques. Je me contente bien souvent de vérifier la température actuelle. Voyez-vous, je me suis fais prendre à quelques reprises où l’on annonçait des précipitations en fin de matinée. C’est dans ces cas qu’on se rend compte que la notion de fin de matinée n’est pas la même pour tout le monde. Bref, je suis revenue à la bonne vieille méthode de la fenêtre : regarder dehors avant d’y mettre son nez. Cette façon de faire à tout de même un inconvénient : on vit au jour le jour et après une semaine de beau temps, on ne s’imagine pas qu’il peut y avoir un retour de froid. Vendredi dernier, j’ai pu mettre mes sandales! Je sais que ce n’est même pas imaginable au Québec où l’hiver semble s’éterniser; garder courage, derrière le froid, le soleil brille toujours. Et aujourd’hui, la neige virevoltait dans les plaines… D’accord, elle ne s’est pas vraiment établie, mais cette température imprévisible risque de priver quelques agriculteurs d’une bonne nuit de sommeil.

Quand dame nature fait des caprices, une des meilleures choses à faire est de cuisiner. De ce côté, j’ai beaucoup de projets et peu de concrétisations, alors autant mettre ce mauvais temps à profit. Aujourd’hui, je vous propose une recette de médaillons de porc accompagnés d’une sauce aux champignons. J’ai pris cette recette originaire du canton de Berne dans le livre Cuisine suisse de Betty Bossi.

Filet de porc Lisi Ziberlihoger
Filet de porc Lisi Ziberlihoger
Médaillons de porc sauce aux champignons et nouilles aux herbes

Pour 4 personnes

Médaillons de porc
1 filet de porc d’environ 450 g
2 cuillères à soupe de beurre
1 cuillère à soupe de farine
8 à 10 champignons blancs
1 petit oignon
½ tasse ou 125 g de bouillon de boeuf
½ tasse ou 125 g de crème à cuisson ou entière
2 cuillères à soupe de Cognac
1 cuillère à soupe de fécule de maïs ou de maïzena
Sel et poivre

Nouilles de Lisi
2 cuillères à soupe de beurre tempéré
1 petite échalote*
1 cuillère à soupe de persil frais
1 cuillère à thé d’estragon** frais
1 cuillère à thé de moutarde au choix***
1 cuillère à thé de jus de citron
¼ de cuillère à thé de sel
4 portions ou 300 g de nouilles ou de pâtes longues
Poivre

Médaillons de porc
Préchauffer le four à 60°C (140°F).

Laver et tailler les champignons en tranches. Hacher finement l’oignon.

Couper le filet de porc en tranches d’environ 2 cm (1 pouce) d’épaisseur. Rouler les médaillons de porc dans la farine. Réserver.

Dans une poêle, faire fondre le beurre. Quand le beurre cesse de crépiter, déposer la moitié des médaillons de porc. Cuire la viande pendant 2 à 3 minutes de chaque côté. Saler et poivrer la viande. Répéter l’opération avec l’autre partie de la viande. Déposer la viande dans un plat et réserver dans le four chaud.

Dans la même poêle, ajouter les champignons et l’oignon. Au besoin, ajouter un peu de beurre. Faire revenir les légumes pendant 3 minutes. Mouiller avec le bouillon de boeuf, la crème et le Cognac. Porter à ébullition, réduire le feu et laisser mijoter pendant 10 minutes. Saler et poivrer. Délayer la fécule de maïs (ou la maïzena) dans un peu d’eau et l’ajouter à la sauce. Poursuivre la cuisson pendant 1 minute puis réserver au chaud.

Nouilles de Lisi
Hacher très finement l’échalote, le persil et l’estragon.

Dans un bol, mélanger le beurre avec l’échalote, le persil, l’estragon, la moutarde, le jus de citron et le sel. Poivrer au goût et réserver.

Cuire les nouilles (ou les pâtes) dans un grand volume d’eau salée selon les indications du fabricant. Égoutter les nouilles et y ajouter le beurre aromatisé.

Servir les médaillons de porc nappés de sauce et accompagner des nouilles aux herbes.

*Vous pouvez également utiliser le quart d’un oignon.
**Il est possible de remplacer l’estragon par une autre herbe : ciboulettes, coriandre, basilic, etc.
***La recette suggère de la moutarde mi-forte. N’en ayant jamais vu au Québec, je vous propose d’utiliser de la moutarde à l’ancienne ou un mélange de moutarde jaune (douce, anglais, etc.) et de moutarde de Dijon.

Et vous, consultez-vous les informations météorologiques?