Mot-clé : échalote

Fête de gym…

Mini-nous avait une fête de gym en fin de semaine et je peux vous dire que le beau temps était au rendez-vous… C’était la journée où le mercure a décidé de fleureter avec les 36-37 degrés. Mon chéri m’avait déjà dit que pour les fêtes de gym c’était soit ensoleillée, soit une pluie diluvienne. Je ne sais pas ce que je préfère, mais avec de telle température, j’ai craint que Mini-nous nous fasse une insolation. Heureusement, les monitrices ont bien gérer la journée et nous avons réussi à l’éviter.

Pour une journée un peu plus fraîche, je vous propose une recette de pâtes à la saucisse et à la crémeuse de tomates séchées au romarin. J’ai pris cette recette dans le livre Bistro de Jean-François Plante.

Pâtes à la saucisse grillée et à la crémeuse de tomates séchées au romarin
Pâtes à la saucisse grillée et à la crémeuse
de tomates séchées au romarin

Pour 2 personnes*

2 portions ou 165 g de pâtes
250 g de saucisses**
½ cuillère à soupe d’huile d’olive
½ cuillère à soupe de beurre
2 échalotes
1 gousse d’ail
5 tomates séchées dans l’huile
3 cuillères à soupe ou 45 g de vin blanc
¾ de tasse ou 187 g de bouillon de poulet
1 branche de romarin
¼ de tasse ou 62 g de crème à cuisson ou demi-crème
Sel et poivre

Hacher les échalotes, l’ail et les tomates séchées. Réserver.

Dans une poêle à haut rebord, chauffer l’huile d’olive et le beurre. Quand les corps gras sont bien chaud, cuire les saucisses. Retirer de la poêle et réserver. Dans la même poêle, faire revenir les échalotes, l’ail et les tomates séchées pendant 4 minutes. Saler et poivrer.

Déglacer avec le vin et laisser réduire de moitié. Ajouter le bouillon de poulet et le romarin. Laisser réduire de moitié pendant 7 à 10 minutes.

Couper les saucisses en dés.

Porter une casserole d’eau à ébullition. Dès que l’eau bout, saler généreusement et cuire les pâtes selon les indications du fabricant.

Incorporer la crème à la sauce et laisser réduire pendant 7 minutes. Ajouter les dés de saucisses. Mélanger et laisser mijoter pendant 4 à 5 minutes.

Égoutter les pâtes et les ajouter dans la sauce. Mélanger et servir sans attendre.

*La recette donne deux généreuses portions.
**Vous pouvez remplacer la saucisse en partie ou en totalité par du poulet grillé.

Et vous, est-ce que vous avez eu une fin de semaine chaleureuse?

Beau, tempétueux et plus chaud…

Cette semaine le temps à beaucoup varié dans ma région. Nous avons eu droit à quelques journées nuageuses avant de retrouver des journées plus ensoleillées où les températures fleuretaient avec les 14°C. Ensuite, nous avons eu droit à un temps gris avec des vents tempétueux, mais sans gravité. Lorsque j’ai regardé les prévisions météorologiques, ce temps gris et venteux devait se prolonger jusqu’à dimanche. C’est seulement sur l’heure du midi que je me suis rendu compte que la journée était bien ensoleillée et qu’elle aurait été parfaite pour une matinée de ski…

En attendant de voir ce que la semaine prochaine nous réserve, je vous propose une recette de cuisses de canard braisée. J’ai pris cette recette dans le livre Bistro, bistro de Jean-François Plante.

Braisé de cuisses de canard aux échalotes, au riesling et au parfum d'érable
Braisé de cuisses de canard aux échalotes, au riesling
et au parfum d’érable

Pour 2 à 3 personnes

1 cuillère à soupe de gras de canard
10 échalotes*
5 gousses d’ail
2 cuisses de canard
2½ cuillères à soupe de sirop d’érable
1½ tasse ou 375 g de riesling**
2 tasses de bouillon de canard ou de volaille
3 branches de thym
1 cuillère à thé de beurre, tempéré
1 cuillère à thé de farine
Sel et poivre

Éplucher les échalotes et les gousses d’ail.

Dans un petit bol, mélanger le beurre et la farine. Réserver.

Dans une cocotte, faire fondre le gras de canard. Ajouter les échalotes et les gousses d’ail. Saler et poivrer. Faire dorer pendant 4 minutes. Retirer les échalotes et les gousses d’ail de la cocotte, puis les réserver.

Dans la même cocotte, saisir les cuisses de canard de tous les côtés. Saler et poivrer. Retirer les cuisses de la cocotte et réserver.

Toujours dans la même cocotte, remettre les échalotes et les gousses d’ail. Ajouter le sirop d’érable et faire caraméliser pendant 3 à 4 minutes. Déglacer avec le riesling et laisser réduire pendant 5 minutes. Verser le bouillon et ajouter les cuisses de canard ainsi que le thym. Couvrir et laisser mijoter à feu doux pendant 3 heures.

Prélever environ ½ tasse ou 125 g du jus de cuisson des cuisses de canard et verser dans une casserole. Porter à ébullition et laisser réduire pendant 5 minutes. Incorporer le mélange de beurre et de farine en fouettant bien. Cuire jusqu’à ce que la sauce épaississe.

Servir les cuisses de canard avec la sauce. Déguster avec plaisir.

*Vous pouvez mettre moins d’échalotes si désiré.
**Il est possible de remplacer le riesling par un autre vin blanc.

Et vous, est-ce que vous avez du beau temps en ce dimanche?

Un plat qu’on ne fait pas souvent…

Il y a fort longtemps, sur le blog, je vous ai proposé une recette de ravioli. Depuis, j’ai expérimenté les tortellinis, mais à ma grande surprise, je n’ai pas publié la recette et la dernière fois que j’en ai fait remonte à plus de 8 ans. Même si nous aimons les pâtes fraîches, nous n’en faisons rarement : 2 à 3 fois par année. La raison : nous n’y pensons pas! À la fin de l’été, nous avons fait des ravioli et Mini-nous a adoré… Pourtant, les versions du commerce ou du restaurant ne l’interpellent pas du tout! Bref, Mini-nous nous a réclamé des ravioli maison et nous nous sommes mis en famille. C’est une belle activité, mais je me demande quand même si je ne vais pas investir dans une plaque à ravioli pour facilité la préparation et peut-être en faire plus souvent…

Je vous propose donc une recette de ravioli que nous avons improvisée avec mon chéri. Je ne suis pas certaine des quantités pour la sauce, mais comme il n’y a que deux ingrédients, c’est facile à ajuster si nécessaire.

Ravioli à la chair à saucisse
Ravioli à la chair à saucisse
Pour 2 à 3 personnes

Pâte à pâtes*
⅔ de tasse et 1 cuillère à soupe ou 100 g de farine
1 gros oeuf

Garniture
250 g de chair à saucisse au choix
1 carotte
1 branche de céleri
1 échalote
1 cuillère à soupe d’huile d’olive
2 à 3 cuillère à soupe de crème à cuisson ou de demi-crème

Sauce
½ de tasse ou 125 g de bouillon de poulet
¼ de tasse ou 62 g de crème
Sel et poivre

Pâte à pâtes
Dans un bol, verser la farine. Former un puit au milieu de la farine et ajouter l’oeuf. Avec les doigts, mélanger en incorporant graduellement la farine à l’oeuf. Incorporer le plus de farine possible. Verser la pâte sur un plan de travail et pétrir la pâte jusqu’à qu’elle soit très ferme et ne pas coller aux mains. Déposer dans une boîte qui ferme hermétiquement et réfrigérer pendant au moins 1 heure.

Garniture
Hacher finement la carotte, le céleri et l’échalote.

Dans une poêle, verser l’huile d’olive. Quand le corps gras est chaud, ajouter les légumes et faire revenir pendant 7 minutes ou jusqu’à ce que les légumes soient tendre. Ajouter la chair à saucisse en l’émiettant bien. Poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la viande soit cuite. Poivrer au goût. Ajouter la crème et laisser réduire pendant 1 à 2 minutes. Laisser tiédir la garniture.

Installer le laminoir.

Sortir la pâte du réfrigérateur et la diviser en deux. Aplatir les morceaux de pâte pour qu’ils puissent s’insérer dans la fente de l’ouverture la plus large du laminoir. Enfariner la pâte et passer dans l’ouverture la plus large du laminoir**. Plier la pâte sur elle-même et la repasser dans le laminoir. Réduire l’ouverture du laminoir et passer la pâte pour l’amincir. Au besoin, enfariner la pâte. Répéter l’opération jusqu’à l’avant dernière taille de votre laminoir.

Déposer une bande de pâte sur une surface de travail, le côté le plus large face à vous. À l’aide d’une petite cuillère, répartir sur la moitié inférieur des petits amas de garniture en les espaçant d’environ 3 cm (1 ⅟₁₆ pouce). Humidifier légèrement le tour de chaque amas de garniture et replier la pâte par-dessus. Autour de chaque amas de garniture, chasser l’air et bien appuyer pour sceller les ravioli. À l’aide de couteau, couper entre chaque ravioli. Au besoin, appuyer sur les pourtours des ravioli pour s’assurer qu’ils soient bien sceller.

Porter une grande casserole d’eau à ébullition.

Sauce
Pendant ce temps avec le restant de garniture, préparer la sauce. Ajouter le bouillon de poulet et porter à ébullition. Quand le bouillon bout, ajouter la crème. Laisser mijoter jusqu’à que ce la sauce épaississe légèrement. Saler et poivrer au goût.

Saler généreusement l’eau et cuire les ravioli pendant 2 à 3 minutes. Égoutter les ravioli, en conservant un peu d’eau de cuisson. Ajouter les ravioli à la sauce et mélanger. Au besoin, ajouter un peu d’eau de cuisson pour allonger la sauce. Servir sans attendre et déguster avec plaisir.

*Vous pouvez utiliser de la pâte à ravioli du commerce. Si vous réalisez les pâtes vous même, n’hésitez pas à doubler la recette et préparer en même temps des tagliatelles ou des spaghetti pour le lendemain.
**Mon laminoir contrairement à plusieurs modèle à l’ouverture la plus large à 7, alors que pour plusieurs modèle, c’est le numéro 1.

Bon dimanche!

Les épiceries…

Sans doute que le Québec me manque et que mon envie d’y aller se fait de plus en plus sentir. Ce matin, je me suis surprise à penser aux choses que j’aime à l’épicerie au Québec. Pour être équitable, je vais vous énumérer 5 choses que j’aime dans les épiceries du Québec et 5 choses que j’aime dans les épiceries en Suisse.

Commençons par la Suisse. Une des choses que j’aime, c’est de trouver facilement des fruits mûrs à point : surtout pour les avocats et les mangues. Un autre élément que je trouve pratique, ce sont les petits pains vendus individuellement : à chacun son pain, c’est pratique pour les pique-niques et moins de gaspillage quand on n’en consomme pas de grandes quantités. Le choix de la charcuterie séchée : je sais que l’offre s’est étoffée au Québec au cours des dernières années, mais je trouve toujours plus invitant l’étalage en Suisse. Il y a aussi la présence de la levure fraîche, je sais que je vais en trouver peu importe dans quelle épicerie j’entre. Pour le dernier point, c’est évidemment le choix pour les plaques de chocolat! Même dans les épiceries de village, l’assortiment est toujours impressionnant!

Pour le Québec, je pense surtout au choix : dans une épicerie Suisse, on trouve en moyenne 10 000 produits différents, alors qu’au Québec, on parle plutôt de 20 000 produits! L’allée des chips me manquent aussi : entre ketchup, barbecue et assaisonnée, je ne saurais dire ma préférée, mais je sais que je les trouve toutes au Québec. Étonnamment, le fromage me vient en tête, je trouve que les fromages québécois sont beaucoup plus variés en terme de goût et de texture… et juste pour le fromage frais (en grain ou en bloc), il faut que je le mentionne! L’assortiment de biscuits salés ou sucrés, j’ai l’impression qu’il y a beaucoup plus de variétés au Québec. Pour le dernier point, je vais mentionner l’explosion de produits de différents chefs : j’aimerais essayer beaucoup de choses! Pourtant, ce dernier point est à double tranchant. D’un côté, certains produits sont disponible uniquement dans les IGA et malheureusement, il n’y en a pas dans ma ville natale, donc j’y ai peu accès quand je vais au Québec. Aussi, l’autre point que je constate, même si cette offre m’interpelle beaucoup, c’est les prix. J’habite en Suisse où les prix sont relativement élevés, mais le prix de certains de ces produits arrivent quand même à me surprendre et je remets l’item sur la tablette sans hésitation.

J’espère que ces petits éléments vous auront amusés et pour la suite, je vous propose une recette de poulet style Général Tao au sirop d’érable. J’ai pris cette recette sur le site de Recettes du Québec.

Poulet Général Sirop
Poulet style Général Tao au sirop d’érable
Pour 3 personnes

300 g de poitrines de poulet
3 cuillères à soupe ou 26 g de farine
1 cuillère à soupe d’huile végétale
15 fleurons de brocoli*
1 échalote
¼ de tasse ou 85 g de sirop d’érable
1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre
1 cuillère à soupe de sauce soja
1 cuillère à thé de gingembre frais râpé
¼ de cuillère à thé de poivre ou de sauce pimentée
Sel

Remplir une casserole d’eau et porter à ébullition. Détailler le brocoli en petits bouquets de même taille. Quand l’eau bout, saler l’eau et ajouter les fleurons de brocoli dans l’eau bouillante et cuire pendant 4 minutes. Égoutter le brocoli et rincer à l’eau froide pour arrêter la cuisson. Réserver.

Éplucher et ciseler finement l’échalote.

Couper le poulet en cubes de taille similaire. Enrober de farine les morceaux de poulet. Bien secouer la viande pour retirer l’excédent de farine.

Dans une poêle ou un wok, verser et chauffer l’huile. Quand le corps gras est bien chaud, ajouter le poulet et cuire pendant 10 minutes ou jusqu’à ce que la viande soit cuite. Retirer les morceaux de poulet de la poêle et les déposer sur une assiette préalablement tapisser de papier absorbant. Réserver.

Dans la même poêle, faire revenir le brocoli pendant 4 minutes. Ajouter l’échalote et le gingembre. Poursuivre la cuisson pendant 1 minute. Ajouter le sirop d’érable, le vinaigre de cidre, la sauce soja et le poivre. Poursuivre la cuisson jusqu’à ce que la sauce épaississe. Ajouter le poulet, bien mélanger et servir. Déguster avec plaisir.

*Il est aussi possible d’utiliser la tige du brocoli. Il suffit de l’éplucher et de la couper en rondelles. Vous pouvez aussi remplacer le brocoli par d’autres légumes de votre choix.

Et vous, qu’aimez-vous dans votre épicerie?

Repas pour fêter

L’an dernier, j’avais testé un boeuf Wellington. J’ai utilisé une recette très détaillée, mais rien à faire, la recette n’a pas été tendre avec moi. La pâte feuilletée était trop fine et se déchirait. La viande était resté plus d’une heure au réfrigérateur et la cuisson fut beaucoup plus longue que la recette originale, alors que ma portion de viande était moitié moindre. Bref, ce boeuf Wellington me restait au travers de la gorge.

Pour prendre ma revanche, j’ai imaginé une version de Wellington totalement revisité et cette fois, impossible à rater. Une recette sans stress ou presque puisqu’il y a beaucoup d’élément qui se prépare à l’avance. Elle s’adapte facilement selon le nombre de convives. Bref, pour ce Noël qui s’annonce des plus étranges, je vous propose de vous faire plaisir avec cette recette de boeuf Wellington. Je me suis basé sur la recette de Ricardo issue de son magazine 18, numéro 1 pour créer cette version.

Boeuf Wellington revisité à ma façon
Boeuf Wellington revisité à ma façon
Pour 2 personnes*

Boeuf Wellington
2 tranches de filet de boeuf**
1 échalote
1 petite gousse d’ail
8 à 10 champignons ou environ 150 g
¼ de cuillère à thé de thym frais
2 cuillères à soupe de beurre
1 cuillère à soupe de Madère
½ cuillère à soupe de chapelure
1 cuillère à thé de moutarde de Dijon
1 pâte feuilletée

Sauce
1 échalote
2 cuillères à soupe de beurre
¼ de tasse ou 60 g de Madère
1 tasse ou 250 g de bouillon de boeuf ou de fond de veau

Sel et poivre

Boeuf Wellington
Hacher finement l’échalote et l’ail. Couper les champignons en brunoise***.

Dans une poêle à feu élevé, cuire les champignons, le thym, l’échalote et l’ail dans la moitié du beurre pendant 5 minutes. Déglacer avec le Madère et laisser réduire à sec. Poursuivre la cuisson jusqu’à ce que le mélange soit légèrement doré. Retirer la poêle du feu et ajouter la chapelure. Saler et poivrer. Verser le mélange dans une assiette et réfrigérer pendant au moins 1 heure.

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Dans la pâte feuilletée, découper deux rectangles plus grands que les tranches de boeuf. Les déposer sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin.

Badigeonner la surface de la pâte feuilletée avec la moutarde de Dijon. Répartir la préparation de champignons sur les pâtes feuilletées en laissant une bordure sans garniture. Enfourner et cuire pendant 20 minutes.

Pendant que les feuilletés cuisent, griller la viande dans le beurre restant, soit 3 à 5 minutes par côté. Saler et poivrer. Retirer la viande du feu et réserver au chaud.

Sauce
Hacher finement l’échalote.

Dans une poêle qui a servi à cuire la viande, ajouter ½ cuillère à soupe de beurre et ajouter l’échalote pour l’attendrir. Déglacer avec le Madère et laisser réduire presque à sec. Ajouter le bouillon de boeuf et porter à ébullition. Laisser réduire de moitié. Saler et poivrer. Réserver au chaud.

Au moment de servir, ajouter le restant de beurre à la sauce en fouettant.

Déposer un morceau de filet de boeuf**** sur chaque feuilleté aux champignons, arroser de sauce. Servir avec des pâtes, de la purée, une salade ou des légumes, puis déguster avec plaisir.

*Vous pouvez doubler, voire tripler cette recette pour l’adapter au nombre de convives que vous avez.
**Pour une version moins coûteuse, vous pouvez remplacer le filet de boeuf par un steak ou une autre pièce tendre.
***Il est possible d’hacher les champignons à l’aide d’un robot culinaire muni d’une lame en « s ». Personnellement, j’aime moins le résultat. À vous de voir.
****Si désiré, vous pouvez ajouter une tranche de foie gras sur le boeuf au moment de servir.

Bonne fin de journée!