C’est dinde!

Avec mon chéri, nous sommes en train d’instaurer une nouvelle tradition : cuire une dinde pendant le mois de décembre! L’an dernier, j’en avais préparé une et nous avions adoré… ainsi que le bouillon que j’avais préparé avec les os! Cette année, j’ai retenté l’expérience, mais je ne me souvenais pas comment j’avais cuit ma dinde. Le résultat fut plus sèche cette fois, mais le bouillon demeure divin. Pour éviter de répéter mes erreurs et pour me rappeler comment cuire une dinde correctement à l’avenir, j’ai dédié une page dans mon carnet de cuisine. J’ai noté le type de dinde, le poids, le temps et la température de cuisson ainsi que mes quelques manipulations. J’avais badigeonné la peau de la dinde avec du beurre, ça donne un goût savoureux au bouillon, mais la peau a bruni plus vite et la viande n’a pas gagnée au change. Bref d’ici 10 ans, je serai peut-être au point.

Pour rester dans l’esprit du temps des fêtes, je vous propose une recette de tourtière au porc et au pomme. J’ai pris cette recette sur le site de Trois fois par jour.

Tourtière au porc et au pomme
Tourtière au porc et au pomme
Pour 6 à 8 personnes

2 abaisses de pâte brisée
1 cuillère à soupe d’huile végétale
1 oignon
1 gousse d’ail
450 g de porc haché
¾ de tasse ou 187 g d’eau froide
1 petite pomme
1 petite pomme de terre
½ cuillère à thé de sirop d’érable
¼ de tasse ou 25 g de flocons d’avoine
½ cuillère à thé de sarriette
½ cuillère à thé de piment de la Jamaïque* moulu
1 feuille de laurier
1 cuillère à thé de sel
1 oeuf battu pour la dorure (facultatif)

Hacher l’oignon et l’ail. Éplucher la pomme et la pomme de terre puis les râpées.

Dans une casserole, chauffer l’huile. Quand le corps gras est chaud, faire revenir l’oignon et l’ail pendant 5 minutes. Ajouter le porc haché ainsi que l’eau. Porter à ébullition. Ajouter la pomme, la pomme de terre, le sirop d’érable, les flocons d’avoine, la sarriette, le piment de la Jamaïque, la feuille de laurier et le sel. Couvrir et laisser mijoter à feu moyen pendant 45 minutes en brassant régulièrement.

Retirer la feuille de laurier, rectifier l’assaisonnement au besoin et verser la viande dans un bol. Réfrigérer jusqu’à ce que la préparation soit froide.

Sur un plan de travail légèrement enfariné, abaisser les deux disques de pâtes. Avec une des pâtes, foncer un moule à tarte d’environ 23 cm (9 pouces) de diamètre. Verser la préparation de viande dans la pâte. Badigeonner le pourtour avec de l’eau ou l’oeuf battu. Entailler la pâte restante et la déposer sur la viande. Presser la bordure et retirer l’excédent de pâte. Réfrigérer pendant au moins 30 minutes ou congeler.

Préchauffer le four à 220°C (425°F).

Badigeonner la tourtière avec l’oeuf battu si désiré. Enfourner et cuire pendant 15 minutes. Réduire la température à 200°C (400°F) et poursuivre la cuisson pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que la croûte soit dorée. Sortir du four et servir. Déguster avec plaisir.

*Il est possible de remplacer le piment de la Jamaïque par un mélange de cannelle, de muscade et de clou de girofle.

Et vous, avez-vous l’habitude de cuire une dinde?

Juste la dernière semaine…

Une amie m’a parlé d’un café dans le village où il servait un chocolat chaud au pain d’épices avec des guimauves pendant le temps des fêtes, du moins dans son souvenir. Nous nous sommes donc retrouvées pour aller boire un de ces chocolats chauds. Arrivé au café, il n’y a pas d’information sur le sujet et mon amie interroge la propriétaire pour savoir s’ils vont refaire ce chocolat chaud. La réponse a été « oui » mais seulement à partir de la semaine prochaine! Intérieurement, j’étais morte de rire : beaucoup de commerces mettent de l’avant leur proposition de Noël dès la fin novembre quand ce n’est pas plus tôt. J’ai trouvé ce contraste amusant et il faudra que j’attende une autre semaine pour découvrir ce chocolat chaud.

Pour rester dans l’esprit du temps des fêtes, je vous propose une recette de bûche roulé à la verticale aux canneberges et au chocolat. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 20, numéro 1. Ne regardez pas trop la texture de ma chantilly, je me suis rendu compte au moment de la fouetter que j’avais mis trop de crème, donc elle était moins ferme que ce qu’elle aurait dû être.

Bûche roulée à la verticale aux canneberges et au chocolat
Bûche roulée à la verticale aux canneberges et au chocolat
Pour 12 personnes

Chantilly au chocolat blanc et à la vanille
300 g (11 onces) de chocolat blanc
2½ tasses ou 625 g de crème à 35 % ou entière
2 cuillères à thé d’extrait de vanille

Garniture aux canneberges*
½ cuillère à thé de gélatine en poudre ou ½ feuille
  de gélatine (1 g)
1 cuillère à soupe d’eau
2 tasses ou 210 g de canneberges fraîches ou surgelées
¾ de tasse ou 150 g de sucre
1 cuillère à soupe de jus de citron

Génoise au chocolat
1 tasse ou 140 g de farine
⅓ de tasse ou 35 g de cacao
2 cuillères à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
1 pincée de sel
5 oeufs
¾ de tasse ou 150 g de sucre
¼ de tasse ou 53 g d’huile végétale

Chantilly au chocolat blanc et à la vanille
Hacher le chocolat et le déposer dans un bol.

Verser la crème et l’extrait de vanille dans une casserole et porter à ébullition. Quand la crème bout, la retirer du feu et la verser sur le chocolat blanc. Laisser reposer pendant 2 minutes.À l’aide d’un fouet mélanger jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Couvrir et réfrigérer au moins 8 heures.

Garniture aux canneberges*
Dans un bol, faire gonfler la gélatine en poudre dans 1 cuillère à soupe d’eau froide ou faire tremper les feuilles de gélatine dans un bol d’eau froide pendant 5 minutes.

À l’aide d’un robot culinaire muni d’une lame en « s », hacher finement les canneberges. Verser les canneberges dans une casserole avec le sucre et le jus de citron. Porter à ébullition et laisser mijoter doucement pendant 10 minutes en brassant fréquemment ou jusuq’à ce que le liquide soit évaporé. Retirer du feu et ajouter la gélatine, bien l’essorer si elle est en feuille. Verser dans un bol et laisser tiédir. Ensuite, réfrigérer jusqu’à ce que la garniture soit totalement refroidi.

Génoise au chocolat
Préchauffer le four à 180°C (350°F). Tapisser de papier parchemin une plaque de cuisson d’environ 46 cm par 33 cm (18 pouces par 13 pouces).

Dans un bol, mélanger la farine, le cacao, la poudre à pâte et le sel.

Dans un autre bol, fouetter les oeufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange triple de volume, soit pendant 10 minutes. Tamiser la moitié de la préparation de farine au dessus du mélange d’oeufs. Incorporer délicatement en pliant. Incorporer l’huile puis tamiser le restant de préparation de farine. Répartir uniformément la pâte sur la plaque de cuisson. Enfourner et cuire pendant 12 minutes ou jusqu’à ce qu’un cure-dent inséré au centre du gâteau en ressorte propre. Laisser refroidir le gâteau totalement.

Montage

Retirer le gâteau de la plaque de cuisson en le laissant sur le papier parchemin. Au besoin, égaliser les bordures du gâteau. Couper le gâteau en 3 bandes d’environ 40 cm par 10 cm (16 pouces par 4 pouces). Décoller les bandes de gâteau du papier parchemin.

Couper à 45° l’extrémité d’une des bandes de gâteau : ce sera la dernière bande à être enroulée. Réserver.

Fouetter la chantilly au chocolat blanc jusqu’à ce qu’elle forme des pics fermes. Étaler environ ¾ de tasse ou 180 ml de crème chantilly sur chaque bande de gâteau. Répartir la garniture aux canneberges sur chaque bande de gâteau en laissant une bordure libre d’environ 1 cm (½ pouce) tout le tour des bandes de gâteau.

Enrouler sur elle-même la première bande de gâteau. Enrouler la deuxième bande de gâteau autour de la première. Déposer la bûche à la verticale sur un plat de service. Poursuivre avec la dernière bande en terminant par le bout aminci pour fermer la bûche. Il est possible que le gâteau craque ou ne ferme pas totalement. Couvrir la bûche avec ¾ de tasse ou 180 ml de crème chantilly pour emprisonner les miettes de gâteau. Réfrigérer pendant 1 heure. Couvrir la bûche avec le restant de chnailly. Décorer selon l’envie : avec des éclats de chocolat, des canneberges fraîches, des branches de romarin, etc. Réserver au réfrigérateur jusqu’au moment de servir. Si possible, laisser tempérer pendant 30 minutes avant de servir. Déguster avec gourmandise.

*Si vous n’avez pas de canneberges pour réaliser la garniture, remplacer la garniture par une marmelade d’orange ou pourquoi pas une confiture de cerises.

Et vous, avez-vous déjà dégusté un boisson chaude au saveur des fêtes?

C’est inhabituel…

Cette semaine, j’ai été mangé avec des amies. Pour les retrouver, j’avais environ 1 heure de route à faire. À ma surprise, la circulation s’est révélée un peu plus dense que ce que je m’attendais. Arrivée sur place, j’ai rejoint mes amies présentes et la serveuse est arrivée en me demandant ce que je voulais boire. Sans hésitation, j’ai réclamé une eau plate glacée. Mes amies présentes ont bien rigolé une fois que la serveuse eu tourné les talons. Je n’ai pas compris la raison. Elles m’ont expliquée qu’il était rare de demander de l’eau glacée à cette période de l’année, surtout quand les températures extérieures sont négatives! Je n’y avais pas pensé et j’ai ri aussi, mais c’est totalement moi ce genre de chose.

Aujourd’hui, je ne vous propose rien de glacé, mais bien un braisé de porc au miel et à la moutarde. J’ai pris cette recette dans le livre Famille futée 4.

Braisé de porc au miel et à la moutarde
Braisé de porc au miel et à la moutarde
Pour 8 personnes

1,5 kg d’épaule de porc
2 cuillères à soupe de moutarde de Dijon
2 cuillères à soupe de miel
1 cuillère à soupe de farine
3 gousses d’ail hachées
½ cuillère à thé de romarin séché
1 tasse ou 250 g de bouillon de poulet
Sel et poivre

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Déposer l’épaule de porc dans une rôtissoire ou une grande casserole.

Dans un bol, mélanger la moutarde de Dijon, le miel, la farine, l’ail et le romarin. Poivrer généreusement et ajouter une pincée de sel. Incorporer le bouillon et verser le mélange sur le porc. Couvrir la rôtissoire avec un papier d’aluminium et enfourner. Cuire pendant 2 heures.

Retirer le papier d’aluminium de la viande et l’arroser avec le jus de cuisson. Poursuivre la cuisson pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que la viande se défasse facilement. Servir et déguster avec plaisir.

Et vous, est-ce qu’un verre d’eau glacée vous surprend en hiver?

L’esprit ceignez en deux

Une partie de ma tête a bien compris que les fêtes approchent et l’autre s’y refuse totalement. J’ai beau avoir fait des merveilles (beignets plats suisses) avec ma belle-famille, commencer à planifier mes paniers gourmands, me prendre la tête sur le dessert du 24 décembre, cogiter sur les cadeaux qu’il manque (et me reprocher de m’y prendre si tard) et me demander quand je vais trouver un moment pour tout emballer, pourtant je ne suis pas dans cet esprit des fêtes qui m’habitent habituellement à cette période de l’année. L’an dernier, j’avais déjà remarqué ce phénomène. Je me demande si ce n’est pas lié au fait que je n’ai pas passé Noël dans ma famille depuis plusieurs années. L’ambiance dans ma famille et dans celle de ma belle-famille sont bien différentes. Il y a plus de traditions dans ma famille où du moins, certains éléments qui reviennent chaque année et j’adore ça.

En attendant qu’il neige dans ma tête, je vous propose une recette de cobbler aux pacanes. J’ai pris cette recette sur le site Well plated.

Cobbler aux pacanes
Cobbler aux pacanes
Pour 8 à 10 personnes

Cobbler
¼ de tasse ou 55 g de beurre non salé
½ tasse ou 70 g de farine
½ tasse ou 70 g de farine de blé entier*
¾ de tasse ou 150 g de cassonade ou de sucre roux
1½ cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
½ cuillère à thé de sel
½ cuillère à thé de cannelle moulue
½ tasse ou 125 g de lait
2 cuillères à soupe de rhum brun**
1 cuillère à thé d’extrait de vanille

Garniture
⅔ de tasse ou 133 g de cassonade ou de sucre roux
1 tasse ou 130 g de pacanes ou noix de pécan hachées
1½ tasse ou 375 g d’eau très chaude


Cobbler
Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Déposer le beurre dans un moule en céramique ou en pyrex rond ou carré d’environ 20 cm (8 pouces) de diamètre ou de côté. Placer le moule dans le four pendant qu’il préchauffe pour le faire fondre, soit environ 5 minutes. Retirer le moule du four et le déposer sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Réserver.

Dans un bol, mélanger la farine, la farine de blé entier, la cassonade, la poudre à pâte, le sel et la cannelle. Ajouter le lait, le rhum et l’extrait de vanille. Brasser jusqu’à ce que la farine soit totalement humectée.


Garniture
Dans un autre bol, mélanger la cassonade et les pacanes. Réserver.

Avec une cuillère, verser la pâte sur le beurre fondu. Étaler doucement la pâte en une couche uniforme. Il ne faut pas brasser. Saupoudrer le mélange de cassonade et de pacanes. Verser lentement l’eau chaude. Cela ressemble à un désordre humide, c’est normal, ne brasser pas. Enfourner le moule sur la plaque et cuire pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que le dessus soit doré et semble sec. Laisser tiédir pendant 25 minutes. Servir et déguster avec plaisir.

*Vous pouvez remplacer la farine de blé entier par la même quantité de farine régulière.
**Il est possible d’omettre le rhum, dans ce cas, remplacez-le par 2 cuillères à thé d’extrait de vanille supplémentaire et 1 cuillère à soupe de lait.

Et vous, êtes-vous déjà dans l’esprit des fêtes ou ça commence seulement le 24 décembre?

Qu’en restera-t-il?

Récemment, je me suis interrogée sur mon blog. Qu’arriverait-il si je le perdais ? Au fil des ans, c’est quand même devenu ma banque de recettes, mon livre de cuisine que je peux consulter de partout ou presque. J’y ai consigné plus de 1500 recettes, certaines se trouvent ailleurs sur Internet, certaines ont disparus du web et quelques unes sont uniques puisque je ne les ai pas notées ailleurs. C’est quand même un travail colossal qui se trouve derrière mon humble blog. J’espère qu’il perdura encore longtemps, surtout que cette semaine, il fête ses 15 ans!

Aujourd’hui, je vous propose une recette de boeuf bourguinon à la mijoteuse. Il s’agit d’une recette de Ricardo issu de son magazine volume 16, numéro 3 que j’ai réalisé à la mijoteuse plutôt qu’au four.

Boeuf bourguinon à la mijoteuse
Boeuf bourguinon à la mijoteuse
Pour 6 personnes

3 cuillères à soupe ou 40 g de beurre
3 cuillères à soupe ou 27 g de farine
140 g de lardons
1,1 kg de palette de boeuf désossée coupé en cubes
225 g de champignons de Paris
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 oignon
3 carottes
2 gousses d’ail
3 cuillères à soupe de Brandy ou de Cognac
1 tasse ou 250 g de vin rouge*
1 tasse ou 250 g de bouillon de boeuf*
1 branche de thym
1 feuille de laurier

Dans un bol, mélanger le beurre et la farine. Éplucher et couper en cubes les carottes. Hacher l’oignon et l’ail. Trancher les champignons. Réserver.

Dans une poêle ou une casserole, chauffer l’huile et dorer la moitié de la viande. Saler et poivrer. Répéter l’opération avec l’autre partie de la viande. Déposer la viande dans la mijoteuse. Ajouter les champignons et les cuire jusqu’à ce qu’ils soient dorés. Retirer de la poêle et les déposer dans la mijoteuse.

Dans la même poêle, dorer les lardons, l’oignon et les carottes. Ajouter l’ail et poursuivre la cuisson pendant 1 minute. Déglacer avec le Brandy et laisser réduire presqu’à sec. Ajouter le vin et laisser réduire de moitié. Ajouter le bouillon de boeuf ainsi que le mélange de beurre et de farine. Porter à ébullition. Verser dans la mijoteuse et ajouter le thym et la feuille de laurier.

Couvrir la mijoteuse et cuire à basse température pendant 8 heures. Servir avec des pâtes ou de la purée et déguster avec plaisir.

*Il est possible de réaliser cette recette sans mijoteuse et de la cuire au four. Dans ce cas il faut doubler les quantités de vin et de bouillon de boeuf. Il faut glisser la casserole à couvert dans un four préchauffé à 165°C (325°F) pendant 1 heure, puis pendant 30 minutes à découvert. Il faut ajouter les champignons pendant les 30 dernières minutes de cuisson.

Dites-moi, par quelle recette avez-vous découvert mon blog?