Catégorie : Entrées

La pluie et le jardin

Avec l’été un peu plus humide que de coutume, j’ai eu plus de mal à me diriger vers le jardin… il en est de même pour mes plates-bandes! Les journées de pluie se sont un peu enchaînées et je me suis moins rendue dans le jardin. Il a beaucoup plus de mauvaises herbes que de coutume, mais ce n’est pas trop grave, la plupart des légumes se portent bien. Actuellement, c’est les tomates qui prospèrent et pour mon plus grand plaisir, mon chéri s’occupe de les transformer en sauce. Hier, il en a préparé et nous en avons profité pour faire une lasagne avec cette sauce fraîchement faite : c’était des plus délicieux!

À cette période, les légumes comme la courgette, l’aubergine et le poivron sont aussi de plus en plus abondant dans les jardins. Je vous propose donc cette recette d’antipasti pour les écouler. Il s’agit d’une des recettes que j’ai réalisé pour le 1er août et là aussi, il n’en est pas resté grand chose! Cette recette est tirée du magazine Ricardo volume 3, numéro 5.

Antipasti marinés
Antipasti marinés
Pour 3 pots de 250 ml

Légumes
1 poivron rouge ou orange
1 poivron jaune
1 oignon
1 courgette
1 aubergine
1 gousse d’ail ou 1 cuillère à thé de poudre d’oignon
½ tasse ou 105 g d’huile d’olive
Sel et poivre

Marinade
1 tasse ou 210 g d’huile d’olive
6 gousses d’ail
3 feuilles de laurier
3 branches de thym
1 cuillère à thé de poivre noir en grains
6 cuillères à soupe ou 90 g de vinaigre de vin blanc
Sel

Légumes
Couper l’oignon, la courgette dans la longueur et l’aubergines en tranches d’environ 1 cm (½ pouce) d’épaisseur. Hacher finement la gousse d’ail.

Préchauffer le barbecue* à puissance élevée.

Déposer les poivron sur le barbecue et les cuire jusqu’à ce que la peau soit légèrement noircie. Déposer les poivrons dans un bol, couvrir d’un couvercle ou d’une pellicule plastique et laisser reposer pendant 15 minutes. Peler, épépiner et couper en trois morceaux chaque poivron. Réserver.

Enfiler dans chaque rondelle d’oignon un cure-dent pour les garder entières pendant la cuisson.

Dans un bol, verser l’huile d’olive, puis ajouter l’ail, l’oignon, la courgette et l’aubergine. Saler et poivrer puis bien mélanger. Cuire les légumes sur le barbecue jusqu’à ce qu’ils soient tendres. Laisser tiédir les légumes sur une plaque.

Marinade
Couper les gousses d’ail en deux et les déposer dans une casserole. Ajouter l’huile d’olive, les feuilles de laurier, le thym et les grains de poivre. Porter à ébullition et laisser mijoter à feu doux pendant 15 minutes ou jusqu’à l’ail soit bien cuit. Retirer du feu et ajouter le vinaigre. Saler et bien mélanger.

Répartir les légumes, en les alternant, dans les pots. Si désiré, couper les légumes en plus petits morceaux avant de les mettre dans les pots. Répartir l’ail, les branches de thym et les feuilles de laurier dans les pots. Verser la marinade chaude dans les pots pour bien couvrir les légumes. Refermer les pot et laisser tiédir puis réfrigérer.

Laisser tempérer 30 minutes les antipasti avant de les servir.

*Vous pourriez aussi cuire les légumes dans une poêle striée.

Et vous, est-ce que votre jardin est bien entretenu?

J’ai pensé aux légumes

Cette année pour mon buffet du 1er août, j’ai eu envie de proposer quelques légumes marinés. Je ne sais pas trop pourquoi, car j’aime rarement les légumes apprêtés de cette façon. D’un autre côté, c’était intéressant de proposer plus de légumes et de ne pas se limiter aux salades.

La recette qui a eu beaucoup de succès à ma grande surprise fut les champignons marinés. En les préparant, je n’arrivais pas à comprendre comment le résultat pourrait être intéressant : une partie des champignons n’étaient pas bien immergés dans la marinade et comme il n’y a pas vraiment de cuisson, j’étais sceptique sur la texture. Pourtant, le bol a rapidement été vide, il n’en est pas resté un morceau! J’ai trouvé cette recette dans le magazine Ricardo volume 16, numéro 4.

Champignons marinés
Champignons marinés
Pour 4 à 10 personnes

225 g de champignons blancs
¾ de tasse ou 187 g d’eau
¼ tasse ou 62 g de vinaigre de vin blanc
1 cuillère à thé de sel
½ cuillère à thé de sucre
½ cuillère à thé de graines de coriandre
½ cuillère à thé de grains de poivre concassés
1 branche de thym frais
1 feuille de laurier
1 long zeste de citron
2 cuillères à soupe d’huile d’olive

Nettoyer et couper les champignons en tranches de 1 cm (⅜ de pouce). Déposer les champignons dans un plat d’environ 10 cm par 20 cm (4 pouces par 8 pouces) en verre ou en céramique.

Dans une casserole, mélanger l’eau, le vinaigre, le sel, le sucre, la coriandre, le poivre et le thym. Porter le tout à ébullition et laisser mijoter pendant 5 minutes. Retirer la casserole du feu et verser le liquide au travers d’un tamis au-dessus des champignons. Ajouter la feuille de laurier et le zeste de citron. Couvrir d’une pellicule plastique et laisser macérer pendant 4 heures au réfrigérateur.

Égoutter les champignons et jeter la marinade.

Déposer les champignons dans un bol et ajouter l’huile d’olive. Bien mélanger. Conserver au réfrigérateur et sortir au moins 30 minutes avant de servir. Déguster avec plaisir.

Et vous, aimez-vous les légumes marinés?

Du sucré et du salé pour un mercredi!

Il est rare que je vous propose une recette salé le mercredi. Fondamentalement, il n’y a pas de raison pour que je présente le sucré le mercredi et le salé le dimanche : c’est devenu une habitude.

Quelques semaines avant le 1er août, j’ai vu une émission qui présentait le gâteau du Vully. La recette m’a fortement interpellée et j’ai décidé à ce moment de la proposer pour mon buffet. Au départ, je pensais réaliser que la version salée, mais comme les deux recettes se préparent très bien ensemble et demandent peu d’ingrédients, j’ai également fait la version sucrée. Honnêtement, j’ai été séduite par le résultat : c’est gourmand, simple et différent. La pâte est bien moelleuse et le goût change sans être inhabituel. Bref, je compte bien refaire des gâteau du Vully.

J’ai pris la recette du gâteau du Vully sur le site de Pique-assiette.

Gâteau du Vully
Gâteau du Vully
Pour 2 gâteaux, un sucré, un salé

Pâte
3½ tasses et 1 cuillère à soupe ou 500 g de farine
⅓ de tasse ou 75 g de beurre non salé
2 cuillères à soupe ou 25 g de saindoux*
1 cuillère à soupe ou 8 g de levure sèche ou 20 g de levure fraîche émiettée
2 cuillère à soupe d’eau tiède
1 cuillère à thé de sucre
½ cuillère à thé de sel
1¼ tasse moins 1 cuillère à soupe ou 300 g de lait

Guélon
1 jaune d’oeuf
¾ de tasse et 1 cuillère à soupe ou 200 g de crème 35 % ou entière

Garniture sucré
¼ de tasse ou 50 g de sucre ou 15 cubes de sucre concassés
2 cuillères à soupe ou 30 g de beurre non salé


Garniture salé
60 g de gros lardons**
1 cuillère à soupe ou 15 g de beurre non salé
Graines de cumin au goût (facultatif)
Fleur de sel

Pâte
Déposer la levure dans un petit bol avec le sucre et l’eau. Laisser reposer pendant 15 à 20 minutes.

Dans une casserole, faire fondre à feu doux le beurre et le saindoux. Quand le tout est fondu, ajouter le lait et retirer du feu. Réserver.

Dans un grand bol, verser la farine et le sel. Former un puit et verser la préparation de levure, puis le mélange de lait, beurre et saindoux. Sur un plan de travail légèrement enfariné, pétrir la pâte pendant 5 à 10 minutes ou jusqu’à ce qu’elle soit souple et peu collante***. Diviser en deux la pâte.

Tapisser deux moules à tarte de 23 cm (9 pouces) ou plus de diamètre de papier parchemin en le laissant bien dépasser. Placer un morceau de pâte dans chaque moule. Avec les mains, abaisser les pâtes pour qu’elles couvrent le fond de leur moule. Couvrir d’une pellicule plastique et laisser lever pendant 1h30 dans un endroit à l’abri des courants d’air.

Si désiré, pincer les bords des gâteaux avec le pouce et l’index, puis tourner légèrement avant de lâcher la pâte pour dessiner la bordure. Avec les doigts, créer des trous sur l’ensemble de la pâte.

Guélon
Dans un bol, fouetter le jaune d’oeuf et la crème. Le guélon sert autant dans le gâteau sucré que salé.

Préchauffer le four à 230°C (450°F) en chaleur conventionnelle (les éléments du haut et du bas du four sont allumés et il n’y a pas de ventilateur qui tourne).

Garniture sucré
Sur le premier gâteau, répartir généreusement le guélon. Selon la taille des moules employés, il y aura peut-être un peu trop de guélon. Répartir le sucre sur l’ensemble du gâteau. Couper le beurre en petits morceaux et le répartir sur le gâteau. Au besoin, remettre un peu de guélon pour que le sucre soit totalement imbibé. Enfourner et cuire pendant 10 à 15 minutes. À la sortie du four, déposer le gâteau sur une grille et le laisser totalement refroidir.

Garniture salé
Sur le second gâteau, répartir le guélon. Ajouter les lardons en les enfonçant légèrement dans la pâte. Couper le beurre en petits morceaux et le répartir sur le gâteau. Saupoudrer de cumin et assaisonner de fleur de sel. Enfourner et cuire pendant 10 à 15 minutes. À la sortie du four, déposer le gâteau sur une grille et le laisser totalement refroidir.

Servir le gâteau du Vully salé à l’apéro et le gâteau du Vully pour le dessert. Les gâteaux sont meilleurs le jour de leur préparation, mais on peut les conserver pendant 3 jours. Déguster et savourer avec plaisir.

*Vous pouvez remplacer le saindoux par la même quantité de beurre, par de l’huile de coco, par du Crisco ou par une autre graisse de votre choix.
**Je crois qu’on pourrait garnir le gâteau avec d’autres éléments… à tester!
***Il est possible de pétrir la pâte à l’aide d’un robot pâtissier. Dans ce cas, 5 minutes de pétrissage suffiront.

Et vous, quel gâteau du Vully vous interpelle : le salé ou le sucré?

Repas du 1er août le 31 juillet…

Cette année, j’ai préféré organiser mon buffet du 1er août le 31 juillet pour deux raisons. La première étant que la commune qui tire les feux d’artifices que nous pouvons apercevoir de notre maison le fait le 31 juillet (mais il n’y en a pas eu cette année). La deuxième, c’est que le 1er août tombait un dimanche : en accueillant les gens samedi, ils pouvaient profiter du 1er août pour se reposer. Bref, mon traditionnel buffet du 1er août a eu lieu hier avec au menu : des gâteaux du Vully, des verrines de crevettes, mon traditionnel roastbeef froid, un filet porc à la mexicaine, des brochettes de poulet à la sauce hoisin (que je pensais déjà avoir publié et dont je n’ai pas pris de photo), une terrine végétarienne, une salade de riz (du riz, de l’ananas et du maïs simplement mélangés), une salade verte, une salade de pâtes, des crudités, du melon charentais, du pain, des bricks de légumes, des antipasti, des champignons marinés et un entremet.

Pour la première recette, je vous propose des verrines aux crevettes, mangue et avocat. Je voulais proposer des crevettes, cependant, j’ai hésité assez longtemps entre les crevettes nordiques et les crevettes crues plus grosses. Finalement, j’ai opté pour les crevettes nordiques et j’ai improvisé une petite verrine pleine de fraîcheur.

Verrines de crevettes, mangue et avocat
Verrines de crevettes, mangue et avocat
Pour 8 à 10 verrines

350 g de crevettes nordiques décortiquées
  et cuites
1 mangue
1 avocat
1 lime
1 cuillère à soupe d’huile végétale
4 à 6 gouttes de tabasco
Fleur de sel (facultatif)*

Éplucher la mangue et la découper en petits dés. Déposer la mangue dans un bol et ajouter les crevettes, l’huile végétale et le tabasco. Zester la lime et ajouter au mélange de crevette. Réserver au frais.

Presser la lime et verser le jus obtenu dans un petit bol.

Couper l’avocat en deux, retirer le noyau, puis retirer la chair de la pelure à l’aide d’une cuillère. Détailler les avocats en petits cubes et les déposer dans le bol contenant le jus de lime. Mélanger pour bien enrober les dés d’avocat de jus de lime. Ajouter le tout au mélange de crevette et mélanger de nouveau. Répartir dans les verrines. Saupoudrer de fleur de sel. Servir et déguster avec plaisir.

Vous pouvez ajouter du poivre ou des herbes fraîches de votre choix : ciboulette, basilic, estragon, etc.

Bon 1er août!

Changer de restaurant…

Quand l’on mange chez quelqu’un et que le repas nous a grandement plu, il n’est pas rare que nous disions que c’est un bon restaurant et qu’il faudra revenir. Mon chéri a adopté cette expression et l’utilise parfois pour définir ma cuisine. Hier au souper, mon chéri a fait une remarque pour me taquiner. Dans le même esprit, je me suis tournée vers Mini-nous et je lui demande si on changeait de restaurant pour aller à celui de son père. Mini-nous m’a répliqué que c’était impossible. Un peu étonnée, je lui demande de m’expliquer pourquoi. C’est simple, il est impossible à son père de construire un restaurant en une semaine! Bref, nous avons bien rigolé.

Dans un tout autre registre, je vous propose une recette toute simple de noix sucrées-salées. J’ai pris cette recette dans le dernier livre de Ricardo, À la plaque.

Noix sucrées-salées à l'érable
Noix sucrées-salées à l’érable
Pour 1 pot de 500 ml

1 blanc d’oeuf
2 tasses ou 265 g d’amandes, de noix de cajou et de pacanes
  (ou noix de pécan)*
¼ de tasse ou 40 g de sucre d’érable**
1 cuillère à thé de fleur de sel

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans un grand bol, fouetter le blanc d’oeuf jusqu’à ce qu’il forme des pics mous. Ajouter les noix, le sucre d’érable et le sel. Bien mélanger et répartir sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin.

Enfourner et cuire pendant 25 minutes ou jusqu’à ce que les noix soient bien dorées. Pendant la cuisson, remuer à deux reprises les noix. À la sortie du four, laisser les noix refroidir totalement. Les noix se conserve au moins 2 mois dans un contenant hermétique à température ambiante.

*Vous pouvez utiliser qu’une seule sorte de noix ou plusieurs. Vous pouvez également utiliser d’autres sortes de noix que celles mentionnées.
**Si vous n’avez pas de sucre d’érable, vous pouvez le remplacer par un autre sucre de votre choix : cassonade, sucre de coco, sucre blanc, sucre roux, etc.

Et vous, avez-vous envie de changer de restaurant?