Mot-clé : noix de Grenoble

Le petit banc…

À côté de ma table de chevet, il y a un petit banc. Il est rarement utilisé pour s’assoir et il n’y a pas non plus des vêtements qui viennent s’y choir. À quoi sert-il? À accueillir des livres! Au début, il y avait qu’une ou deux revues, ensuite j’ai commencé à y entasser des livres de cuisine que je feuilletaient le soir. Maintenant, il supporte une pile de livres qui n’ont pu être logés dans une bibliothèque. Le problème avec ce petit banc, c’est que le nombre de livre augmente et que j’ai un peu de mal à penser à les prendre en cuisine.

Dans ma pile, il y a le livre Ensemble de Christelle Tanielian, Christelle is flabbergasting. Je l’ai feuilleté de nombreuses fois, mais je n’avais encore jamais testé une recette. Maintenant, c’est chose faite. J’ai adoré les brochettes de kofta… que je n’ai pas mis sur un pique en bois puisque que je les ai cuit au four et non sur un barbecue.

Brochettes de kofta
Brochettes de kofta sans pique en bois
Pour 4 personnes

400 g de boeuf haché
2 cuillères à thé d’huile d’olive
½ oignon
1 cuillère à thé de fleur d’ail ou 1 gousse d’ail
  finement hachée
¼ de tasse ou 30 g de noix de Grenoble* hachée
  grossièrement
3 cuillères à soupe de persil plat ciselé
1 cuillère à soupe de menthe fraîche ciselée
1 cuillère à soupe de pâte de tomate
1 cuillère à thé de vinaigre de vin rouge ou de cidre
¾ de cuillère à thé de sel
½ cuillère à thé de cumin moulu
¼ de cuillère à thé de piment d’Alep**
Poivre

Hacher finement l’oignon. Verser l’huile dans une poêle et y déposer l’oignon. Faire revenir l’oignon jusqu’à ce qu’il soit translucide et tendre***. Retirer du feu et laisser tiédir.

Dans un bol, mélanger la viande avec la fleur d’ail (ou l’ail), les noix, le persil, la menthe, la pâte de tomate, le vinaigre de vin rouge (ou de cidre), le sel, le cumin et le piment d’Alep. Poivrer et ajouter l’oignon. Si désiré, prélever une petite quantité de viande et la faire cuire dans une poêle, goûter et rectifier l’assaisonnement au besoin.

Diviser la viande en 8 parts égales. Humidifier vos mains et façonner chaque morceaux de viande en un boudin, un peu comme une saucisse. Déposer les « brochettes » sur une assiette**** et réfrigérer pendant 1 à 2 heures, voire plus.

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Recouvrir une plaque de cuisson de papier parchemin et déposer les brochettes. Enfourner et cuire pendant 20 minutes ou jusqu’à ce que la viande soit dorée et cuite. À mi-cuisson, retourner les brochettes. Servir sans attendre avec du riz ou sur un pain pita. Déguster avec plaisir.

*Il est possible d’utiliser des noix de pin, des amandes, etc. Choisissez une noix que vous aimez.
**Vous pouvez remplacer le piment d’Alep par du piment d’Espelette, un autre piment doux ou du paprika si vous n’avez rien d’autre sous la main.
***Vous pouvez omettre cette étape. Moi, je n’aime pas mettre de l’oignon cru dans de la viande : la texture après la cuisson me déplaît.
****Vous pouvez déposer vos brochettes sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin et glissez ensuite directement la plaque du réfrigérateur au four. Je n’ai pas utilisé cette technique, car j’ai rarement un espace libre assez grand dans mon réfrigérateur pour pouvoir y glisser une plaque de cuisson.

Et vous, qu’est-ce qu’il y a sur votre table de chevet (ou un petit banc) de votre chambre?

Si vous avez un petit moment…

Y a-t-il quelqu’un? Vous avez un moment devant vous, vous faites partie de ceux qui sont invités à réveillonner hors de chez vous, tous vos cadeaux sont emballés et il est trop tôt pour partir chez votre hôte ou vous ne fêtez que demain? Et bien, j’ai une petite proposition à vous faire : préparer un biscuit géant à partager ou non avec la famille, les amis et le Père-Noël.

J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo spécial : « Nos meilleurs biscuits ». Amusez-vous bien en attendant le début des festivités.

Biscuit géant tout garni
Biscuit géant tout garni
Pour 8 personnes

1 tasse ou 130 g de farine
¾ de tasse ou 94 g de flocons d’avoine
¾ de tasse ou 150 g de cassonade ou de sucre roux
½ cuillère à thé de bicarbonate de soude ou de sodium
1 pincée de sel
1 oeuf
½ tasse ou 110 g de beurre non salé, fondu
Garnitures au choix en quantité suffisante : pépites de
  chocolat, bonbons, fruits séchés, noix concassées, etc.

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans un grand bol, mélanger la farine, les flocons d’avoine, la cassonade (ou le sucre roux), le bicarbonate de soude (ou de sodium) et le sel. Ajouter l’oeuf et le beurre fondu. Mélanger jusqu’à ce que la préparation soit homogène.

Verser la pâte sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. À l’aide des mains, façonner un disque d’environ 23 cm (9 pouces) de diamètre.

Garnir la surface du biscuit de manière à former des pointes à l’aide des garnitures choisies. Enfourner et cuire environ 15 minutes ou jusqu’à ce que le contour du biscuit soit doré. Laisser refroidir sur la plaque. Couper en pointe et déguster avec gourmandise.

Joyeux Noël!

Politique, religion et sport…

Je ne suis pas de très près la campagne électorale québécoise, mais certains propos vu ici et là m’hérisse profondément. Plutôt que de vous faire un billet d’humeur, je me suis souvenue des paroles d’un de mes professeurs d’histoire du secondaire : « Il y a trois sujets qu’il faut éviter en famille : la politique, la religion et le sport ». Pour lui, ces trois sujets devaient être tabous si l’on voulait éviter les chicanes particulièrement lors des rassemblements de famille.

Sur ces sages paroles, je vous propose une recette de biscuits; parce qu’il n’y a rien qui rassemble plus les gens que des biscuits aux pépites de chocolat. La recette que je vous propose est tirée de la revue « Cuisiner avec les Canadiens » saison 2011-2012.

Biscuits aux pépites de chocolat de Travis Moen
Biscuits aux pépites de chocolat de Travis Moen
Pour 30 biscuits

1 cuillère à thé de bicarbonate de soude ou de sodium
1 cuillère à thé d’eau chaude
1½ tasse ou 190 g de farine
1 cuillère à thé de sel
1 tasse ou 220 g de beurre non salé, tempéré
¾ de tasse ou 150 g de sucre
¾ de tasse ou 150 g de cassonade ou de sucre roux
2 oeufs
1 cuillère à thé d’extrait de vanille
2 tasses ou 250 g de flocons d’avoine
1 tasse ou 150 g de pacanes ou de noix de pécan
  ou de noix de Grenoble hachées
1¾ tasse ou 315 g de pépites de chocolat

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans un petit bol, mélanger le bicarbonate de soude (ou de sodium) et l’eau chaude.

Dans un second bol, mélanger la farine, le sel et les flocons d’avoine.

Dans un troisième bol, fouetter le beurre avec le sucre et la cassonade (ou le sucre roux). Ajouter les oeufs, la vanille et le bicarbonate de soude. Bien mélanger avant d’incorporer la préparation de farine. Ajouter les pacanes (ou les noix de pécan ou de Grenoble) et les pépites de chocolat.

Prélever environ 2 cuillères à soupe de pâte par biscuits et les déposer sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin ou légèrement beurrée. Enfourner et cuire environ 13 minutes ou jusqu’à ce que les biscuits soient bien dorés. Laisser tiédir les biscuits sur la plaque de cuisson avant de les déplacer sur une grille. Laisser refroidir. Répéter l’opération avec le restant de pâte.

Et vous, quels sont vos sujets tabous?

Enrichir…

Récemment, j’ai consulté mon index par catégorie et j’ai été surprise de constater qu’il y avait aussi peu de recettes dans la section pain et viennoiserie. Étonnant, quand on sait que je cuisinais un pain à toutes les semaines… Ce temps est un peu révolu, mais j’espère bien reprendre cette habitude.

Question d’étoffer un peu cette section, je vous propose une viennoiserie : des escargots. Cette recette est tirée du livre Pâtisserie! L’ultime référence de Christophe Felder.

Escargots aux raisins et aux noix
Escargots aux raisins et aux noix
Pour 12 à 15 pains

Pâte
1½ tasse ou 187 g de farine
1 cuillère à soupe ou 12 g de sucre
1 cuillère à thé ou 4 g de sel
3¼ cuillères à thé ou 7 g de lait en poudre
2 cuillères à thé ou 6 g de levure sèche*
½ oeuf ou 1 petit oeuf
¼ de tasse ou 57 g d’eau
⅔ de tasse ou 145 g de beurre non salé, tempéré

Crème pâtissière**
1 tasse ou 250 g de lait
1 cuillère à thé de beurre non salé
½ gousse de vanille ou 1 cuillère à thé d’extrait de vanille
2 jaunes d’oeufs
¼ de tasse ou 50 g de sucre
8 cuillères à thé ou 20 g de fécule de maïs (maïzena)
1 cuillère à soupe de farine

Garniture
½ tasse et 1 cuillère à soupe ou 100 g de raisins secs***
6 cuillères à soupe ou 50 g de noix de Grenoble concassées****

Dorure et finition
¼ tasse ou 50 g de sucre
3 cuillères à soupe et 1 cuillère à thé ou 50 g d’eau
1 cuillère à soupe d’eau de fleur d’oranger
1 oeuf
1 jaune d’oeuf

Pâte
Dans un bol, verser la farine, le sucre, le sel, le lait en poudre et la levure. Ajouter l’oeuf et l’eau. Avec les mains, mélanger les ingrédients. Quand la pâte est homogène, ajouter 1½ cuillère à soupe ou 20 g de beurre (réserver le reste de beurre au frais). Toujours à la main, malaxer la pâte jusqu’à ce que la pâte soit homogène. Envelopper la pâte d’une pellicule plastique et réfrigérer la pâte pendant 90 minutes.

Sur un plan de travail légèrement enfariné, abaisser la pâte pour former un rectangle plus long que large d’environ 6 mm (¼ de pouce) d’épaisseur. Déposer le beurre refroidi entre deux morceaux de pellicule plastique et l’étaler pour qu’il puisse recouvrir la moitié de la pâte. Déposer le beurre sur la moitié inférieure de la pâte. Recouvrir le beurre avec la partie supérieure de la pâte; le beurre doit être totalement enveloppé par la pâte. Tourner la pâte d’un quart de tour. Dans le sens de la longueur, étaler la pâte sur une épaisseur de 6 à 7 mm (¼ de pouce). Replier la partie inférieure de la pâte au deux tiers de la longueur de la pâte. Replier la partie supérieur pour qu’elle touche la partie précédemment pliée. Plier le rectangle obtenu en deux sur lui-même pour arriver à quatre couches de pâte qui se superposent. Envelopper la pâte dans une pellicule plastique et la réfrigérer pendant 35 minutes.

Sur un plan de travail légèrement enfariné, abaisser de nouveau la pâte sur une épaisseur de 6 à 7 mm (¼ de pouce). Plier un tiers de la pâte, puis l’autre tiers pour obtenir trois couches de pâte superposées. Emballer la pâte dans une pellicule plastique et laisser reposer au réfrigérateur pendant 1 heure.

Crème pâtissière
Dans un chaudron, verser le lait et le beurre. Ajouter la demie gousse de vanille fendue en deux ainsi que les grains de vanille grattés ou l’extrait de vanille. Faire chauffer le mélange.

Dans un bol, fouetter les jaunes d’oeufs avec le sucre. Quand le mélange a pâli, incorporer la fécule de maïs (maïzena) et la farine. Retirer la gousse de vanille du lait. Verser le liquide chaud sur la préparation de jaunes d’oeufs et de sucre en fouettant constamment. Remettre le mélange dans le chaudron et chauffer à feu moyen en brassant sans arrêt jusqu’à ce que la crème épaississe. Verser la crème dans un bol, couvrir de film plastique et réserver au réfrigérateur.

Montage
Toujours sur un plan de travail légèrement enfariné, abaisser la pâte sur une épaisseur de 4 mm (⅛ de pouce). Verser la crème pâtissière sur la pâte et l’étaler uniformément en laissant sur une des longueurs un espace de 1,5 cm (⅝ de pouce) sans crème. Mélanger les raisins et les noix, puis saupoudrer sur la crème. Avec les mains ou un rouleau à pâtisserie, appuyer sur les fruits pour les enfoncer légèrement dans la crème. Badigeonner l’espace sans garniture d’un peu d’eau. Rouler la pâte sur elle-même en commençant par le côté opposé à celui qui vient d’être humidifié. Rouler en serrant le plus possible la pâte et terminer en roulant sur la partie humidifiée pour le sceller. Déposer le rouleau de pâte sur une planche à découper et réserver pendant 30 minutes au congélateur.

Quand la pâte a légèrement durci, la couper en rondelle d’environ 2 cm (¾ de pouce) de large. Déposer les rondelles de pâte sur une (ou plusieurs) plaque de cuisson recouverte de papier parchemin en les espaçant bien. Couvrir lâchement d’une pellicule plastique et laisser lever pendant 2 heures 30 à température ambiante.

Pendant que les viennoiseries lèvent, préparer le sirop. Verser le sucre et l’eau dans un chaudron. Porter à ébullition. Dans que la préparation boue, retirer le chaudron du feu et laisser tiédir. Ajouter l’eau de fleur d’oranger et réserver.

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans un petit bol, fouetter le jaune d’oeuf et l’oeuf jusqu’à ce que le mélange soit homogène.

Retirer la pellicule plastique des escargots. S’ils se sont légèrement déroulés en levant, glisser l’extrémité sous la viennoiserie. Badigeonner les escargots avec la préparation d’oeufs et enfourner. Cuire pendant 12 à 15 minutes ou jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés. À la sortie du four, badigeonner de sirop les escargots. Laisser tiédir avant de déguster.

*Il est possible d’utiliser de la levure fraîche. Dans ce cas, il faut 2½ cuillères à thé ou 12 g de levure fraîche.
**Il y aura un peu trop de crème pâtissière. Réserver le surplus pour réaliser des tartelettes ou des verrines.
***Si vous le désirez, utilisez un mélange de différents types de raisins secs.
****Il est possible de remplacer les noix et les raisins secs selon les envies : canneberges séchées, bleuets, noisettes, amandes, pépites de chocolat, etc.

Et vous, boulangez-vous régulièrement?

Constatation et souvenir

Dernièrement, j’ai eu envie de biscuits aux flocons d’avoine. En regardant mon index des recettes, j’ai été surprise de constater qu’il n’y avait aucun biscuit de ce genre sur mon site. Sachez que j’adore tout les desserts qui contiennent des flocons d’avoine… il y a juste le gruau qui fait exception à la règle, mais je ne perds pas espoir de trouver une recette qui me plaise.

Quand mon envie de biscuits aux flocons d’avoine a surgit, je ne me suis pas mise directement au fourneau et en laissant en attente cette idée, un souvenir gourmand a refait surface. Je me suis rappelée de biscuits à l’avoine qui étaient denses et qui restaient presque blanc malgré la cuisson. C’était chez une amie que j’avais dégusté ces galettes totalement addictives. Malheureusement, ceci remonte à plusieurs années et à l’époque, je n’avais point songé à réclamer la recette. D’un autre côté, je me demande si ma mère n’avait pas une recette similaire. Il faudra sans doute que je lui demande… c’est temps-ci je n’arrête pas de lui demander ses recettes.

Bref pour essayer de retrouver ce goût, j’ai effectué une recherche sur la toile et malheureusement pour moi, je n’ai pas retrouvé l’ombre des biscuits que j’avais en tête. Pour me consoler, j’ai opté pour une recette de Louise, Le Sacristain, qui n’en fût pas moins délicieuse.

Biscuits au gruau
Biscuits aux flocons d’avoine
Pour 20 biscuits

½ tasse ou 110 g de beurre non salé à température ambiante
½ tasse ou 100 g de cassonade ou de sucre roux
¼ de tasse ou 50 g de sucre
1 oeuf
1 cuillère à thé d’extrait de vanille
⅔ de tasse et moins 2 cuillères à thé ou 75 g de farine
¼ de cuillère à thé de bicarbonate de soude ou de sodium
½ cuillère à thé de cannelle moulue
½ cuillère à thé de sel
1½ tasse ou 150 g de flocons d’avoine
½ tasse ou 90 g de raisins secs ou de noix de Grenoble*
  (facultatif)

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans un bol, mélanger la farine, le bicarbonate de soude (ou de sodium), la cannelle, le sel et les flocons d’avoine. Réserver.

Dans un second bol, fouetter le beurre avec la cassonade et le sucre. Battre jusqu’à ce que la préparation ait une texture crémeuse. Ajouter l’oeuf et l’extrait de vanille, mélanger jusqu’à ce que le mélange soit homogène. Incorporer la préparation de farine. Ajouter les raisins secs ou les noix et mélanger pour bien les répartir dans la pâte.

Prélever environ 2 cuillères à soupe de pâte par biscuits et les déposer sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin ou légèrement beurrée. Enfourner et cuire environ 10 à 14 minutes ou jusqu’à ce que les biscuits soient légèrement dorés.

*Il est possible de remplacer les raisins secs ou les noix par des pépites de chocolat ou d’autres fruits secs. À vous de voir.

Et vous, est-ce que voyez de quel type de biscuits aux flocons d’avoine que je parle? Est-ce que vous avez une recette à me suggérer?