Catégorie : Entrées

Changer de restaurant…

Quand l’on mange chez quelqu’un et que le repas nous a grandement plu, il n’est pas rare que nous disions que c’est un bon restaurant et qu’il faudra revenir. Mon chéri a adopté cette expression et l’utilise parfois pour définir ma cuisine. Hier au souper, mon chéri a fait une remarque pour me taquiner. Dans le même esprit, je me suis tournée vers Mini-nous et je lui demande si on changeait de restaurant pour aller à celui de son père. Mini-nous m’a répliqué que c’était impossible. Un peu étonnée, je lui demande de m’expliquer pourquoi. C’est simple, il est impossible à son père de construire un restaurant en une semaine! Bref, nous avons bien rigolé.

Dans un tout autre registre, je vous propose une recette toute simple de noix sucrées-salées. J’ai pris cette recette dans le dernier livre de Ricardo, À la plaque.

Noix sucrées-salées à l'érable
Noix sucrées-salées à l’érable
Pour 1 pot de 500 ml

1 blanc d’oeuf
2 tasses ou 265 g d’amandes, de noix de cajou et de pacanes
  (ou noix de pécan)*
¼ de tasse ou 40 g de sucre d’érable**
1 cuillère à thé de fleur de sel

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Dans un grand bol, fouetter le blanc d’oeuf jusqu’à ce qu’il forme des pics mous. Ajouter les noix, le sucre d’érable et le sel. Bien mélanger et répartir sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin.

Enfourner et cuire pendant 25 minutes ou jusqu’à ce que les noix soient bien dorées. Pendant la cuisson, remuer à deux reprises les noix. À la sortie du four, laisser les noix refroidir totalement. Les noix se conserve au moins 2 mois dans un contenant hermétique à température ambiante.

*Vous pouvez utiliser qu’une seule sorte de noix ou plusieurs. Vous pouvez également utiliser d’autres sortes de noix que celles mentionnées.
**Si vous n’avez pas de sucre d’érable, vous pouvez le remplacer par un autre sucre de votre choix : cassonade, sucre de coco, sucre blanc, sucre roux, etc.

Et vous, avez-vous envie de changer de restaurant?

Mettre des mots…

Pour ce premier article, je tiens à vous souhaiter une très belle année 2021! Qu’elle soit douce, pleine de joies et de santé. Je crois qu’il sera impossible d’oublier 2020, mais j’avoue que de voir pleins de messages négatifs sur l’an passé me laisse perplexe. Même si 2020 a été des plus tumultueuses, je trouve dommage de s’accrocher aux négatifs : oui, les choses ont changées; oui, la situation émousse notre patience; oui, j’ai hâte de retrouver ma famille au Québec! Cependant, 2020 nous aura accordé du temps pour nous et notre famille. Je suis certaine que si vous réfléchissez, 2020 vous aura apporté un changement positif qui aurait été impossible sans cette crise. Même si la situation ne changera pas du jour au lendemain, 2020 nous aura permis de nous rappeler l’importance des petites choses de la vie. Bref, commencez 2021 en voyant que le meilleur : la situation ne va pas changer en un battement de cil, mais votre façon de percevoir les choses peut créer tellement plus de bonheurs et de joies!

Sans détour, je vous propose une recette qui me semble curieuse pour un début d’année, mais qui au final est parfaite pour toutes les occasions : des craquelins à l’huile d’olive. J’ai pris cette recette dans le livre Un peu.. biscuits… à la folie! d’Isabelle Lambert.

Craquelins à l'huile d'olive
Craquelins à l’huile d’olive
Pour 24 craquelins

1¾ tasse ou 245 g de farine
1 cuillère à thé de poudre à pâte ou de levure chimique
1 cuillère à soupe de paprika doux ou fumé*
½ cuillère à thé de sel
¼ à ½ tasse ou 60 à 125 g d’eau
¼ de tasse ou 52 g d’huile d’olive
1 cuillère à thé de fleur de sel
1 cuillère à thé d’un mélange d’herbes séchés
Poivre
Huile d’olive supplémentaire pour badigeonner

Dans le bol d’un robot culinaire muni d’une lame en « s »**, mélanger la farine, la poudre à pâte, le paprika, le sel et du poivre. Ajouter l’huile d’olive et mélanger par touches successives. Ajouter graduellement l’eau*** et arrêter quand la pâte commence à former une boule. Travailler la pâte à la main pour finir de l’amalgamer. Emballer la pâte dans une pellicule plastique et réfrigérer pendant au moins 1 heure.

Préchauffer le four à 200°C (400°F). Tapisser deux plaques de cuisson de papier parchemin.

Prélever un morceaux de pâte de la taille d’une noix, soit environ 1 cuillère à soupe. Sur un plan de travail légèrement enfariné, abaisser le plus finement possible la pâte. Déposer la pâte abaisser sur une plaque de cuisson. Répéter l’opération avec l’ensemble de la pâte.

À l’aide d’un pinceau, badigeonner les craquelins avec de l’huile d’olive. Saupoudrer les craquelins de fleur de sel et d’herbes séchées.

Enfourner et cuire pendant 7 minutes ou jusqu’à ce que les craquelins soient bien secs et dorés. Servir les craquelins natures, avec du fromage, une sauce ou une terrine. Déguster avec plaisir.

*J’ai utilisé du paprika doux auquel j’ai ajouté deux pincées de piment chipotle moulu.
**Il est possible de réaliser la pâte dans un bol.
***C’est important de ne pas tout ajouter l’eau d’un coup. La première fois que j’ai essayé cette recette, j’avais verser l’eau d’un coup et j’ai obtenu une pâte trop liquide.

Bonne début d’année et bon dimanche!

Est-ce que je vais y passer mon dimanche?

Il y a un bon moment que j’ai fini d’écrire la recette de cet article. J’ai pu voir un bout du tour de France, le Grand Prix est commencé, les deux Ferrari sont hors course et moi, je tourne également en rond… Quoi vous dire? Je n’ai pas d’anecdote à vous raconter, la semaine a été tranquille et je n’ai rien cuisiné de particulier cette semaine.

En attendant d’être plus inspiré la semaine prochaine, je vous propose une dernière recette du 1er août : des poireaux vinaigrette. J’ai pris cette recette dans le livre de Ricardo : Parce qu’on a tous de la visite…

Poireau vinaigrette
Poireau vinaigrette
Pour 3 personnes

3 poireaux moyens ou petits
½ tasse et 2 cuillères à soupe ou 155 g de bouillon de poulet
  ou de légumes
1 petite branche de thym frais
1 feuille de laurier
1 clou de girofle
2½ cuillères à soupe de vinaigre de cidre
1 petit jaune d’oeuf
¾ de cuillère à thé de moutarde de Dijon
2½ cuillères à soupe d’huile d’olive
1 pomme verte* coupé en fines tranches (facultatif)
Sel et poivre

Préchauffe le four à 180°C (350°F).

Retirer le feuillage vert foncé des poireau. Couper la partie vert pâle et blanche des poireaux en deux tronçons.

Dans un plat de cuisson, étaler les tronçons de poireaux. Ajouter le bouillon, le thym, la feuille de laurier et le clou de girofle. Saler et poivrer. Couvrir d’une feuille de papier d’aluminium et enfourner pendant 30 minutes.

Retirer les poireaux du bouillon et laisser tiédir. Filtrer le bouillon et réserver.

Dans une casserole, verser 3 cuillères à soupe de bouillon et ajouter le vinaigre. Chauffer et laisser réduire jusqu’à ce qu’il reste environ 1½ cuillère à soupe de liquide. Laisser tiédir.

Dans un bol, fouetter la réduction de bouillon, le jaune d’oeuf, la moutarde. Ajouter l’huile en fouettant constamment. Saler et poivrer. Dresser les poireaux dans les assiettes. Ajouter des tranches fines de pommes et arroser de vinaigrette. Servir et déguster avec plaisir.

*En Suisse, la pomme verte est présente occasionnellement sur les étalages des épiceries. On peut la remplacer par une autre pomme, mais le résultat sera plus sucré.

Bon dimanche!

Écran noir…

Je ne vais pas le nier, ma motivation pour écrire un article est assez base. Samedi, mon ordinateur a décidé de s’éteindre pour de bon. Dimanche, j’aurais pu m’organiser pour installer le nécessaire sur l’ordinateur de mon chéri, mais je n’avais pas envie de me précipiter. Lundi, nous sommes allés faire évaluer les dégâts qui sont plus importants que ce que nous imaginions et au prix de la réparation, autant investir dans un nouvel ordinateur. Heureusement, je n’ai pas perdu trop de données : surtout des informations dont je peux me passer, quelques transferts de photos à refaire et le plus pénible, tous mes favoris de mon navigateur! C’est du matériel, ce n’est pas grave : il y a des choses biens pires que ça dans la vie! Je ne sais pas quand j’aurais un nouvel ordinateur, mais il est fort probable que je doive renoncer à mon clavier « qwerty québécois ».

Même si c’est mercredi, je vous propose une recette salée qui a eu beaucoup de succès le 1er août : des crevettes marinées. J’ai pris cette recette dans le magazine Ricardo volume 11, numéro 1.

Crevettes marinées
Crevettes marinées
Pour 6 à 8 personnes

400 à 454 g de crevettes crues décongelées et décortiquées*
1 filet d’huile d’olive
½ tasse ou 105 g d’huile végétale
¼ de tasse ou 62 g de jus de citron
¼ tasse ou 20 g de persil plat ciselé
2 cuillères à thé de moutarde à l’ancienne
2 cuillères à thé de sauce Worcestershire
¼ de cuillère à thé de sel
1 cuillères à thé de graines de coriandre
½ cuillère à thé de graines de fenugrec**
½ cuillère à thé de flocons de piment fort broyés
Poivre

Éponger les crevettes et les enrober d’huile d’olive. Cuire les crevettes sur une poêle striée ou sur le barbecue (dans ce cas, enfiler les crevettes sur un pique à brochette pour facilité la manipulation). Quand les crevettes sont cuites, les déposer dans un bol et faire refroidir au réfrigérateur pendant au moins 1 heures.

Dans un mortier, concasser les graines de coriandre et de fenugrec. Ciseler le persil. Réserver.

Dans un bol, mélanger l’huile, le jus de citron, le persil, la moutarde, la sauce Worcestershire, le sel, la coriandre, le fenugrec et les flocons de piments. Poivrer et ajouter les crevettes. Couvrir et laisser mariner au réfrigérateur au moins 12 heures.

Égoutter les crevettes et servir. Déguster avec plaisir.

*Si vous préférez, vous pouvez utiliser des crevettes cuites décongelées et omettre l’étape de cuisson.
**Il est possible de remplacer les graines de fenugrec par des graines de fenouil. Je n’ai pas de graines de fenouil à la maison et dans mon entourage, j’ai une personne qui y est allergique au fenouil.

Bonne journée!

Trop frais!

Aujourd’hui, nous sommes allés faire une promenade en montagne. Au début, nous pensions prendre la télécabine, puis nous nous sommes aperçu qu’elle n’ouvrait pas avant le 4 juillet. Ce n’était pas un souci puisqu’il y a une route qui s’arrête un peu plus bas que la télécabine et qu’il y a plusieurs départs de randonnées. Cela allongeait un peu la promenade, mais rien de contraignant. Ensuite même si la météo s’annonçait chaude en plaine, nous avons vérifié la météo là haut… Disons que les 12° nous ont fortement encouragé à modifier notre projet. Nous avons tout simplement pris moins d’altitude que prévu!

Aujourd’hui, je vous propose une recette d’ailleurs : des pizzas arméniennes. J’ai pris cette recette dans le livre de Christelle Tanielian, Ensemble.

Pizzas arméniennes à la viande (Lahmajoun)
Pizzas arméniennes à la viande (Lahmajoun)
Pour 8 petites pizzas

Pâte
½ tasse et 2 cuillères à soupe ou 150 g d’eau tiède
¾ de cuillère à thé de levure sèche
¼ de cuillère à thé de sucre
1¾ tasse et ½ cuillère à soupe ou 250 g de farine
½ cuillère à thé de sel
1 cuillère à soupe d’huile végétal

Garniture
½ oignon
¼ de poivron rouge
1 petite gousse d’ail
½ tasse ou 125 g de purée de tomate*
½ tasse ou 20 g de persil plat frais
2 cuillères à soupe ou 7 g de feuilles de menthe fraîche
125 g de boeuf haché**
½ cuillère à thé de piment d’Alep ou de paprika doux
½ cuillère à soupe de mélasse de grenade
¾ de cuillère à thé de tahini ou de purée de sésame
¾ de cuillère à thé de pâte de tomate
¼ de cuillère à thé de cumin moulu
¼ de cuillère à thé de coriandre moulue
Sel et poivre

Pâte
Dans un petit bol, mélanger l’eau, la levure et le sucre. Laisser reposer pendant 10 à 15 minutes.

Dans un bol, mélanger la farine et le sel. Former un puit au centre et verser l’eau contenant la levure. Ajouter l’huile. Mélanger pour obtenir une pâte.

Sur un plan de travail légèrement enfariné, pétrir la pâte pendant 8 minutes ou jusqu’à ce que la pâte soit homogène et lisse. Déposer la pâte dans un bol légèrement huilé. Couvrir le bol d’un ligne propre et laisser la pâte lever pendant 1 heure dans un endroit chaud et sec.

Garniture
Au couteau ou à l’aide d’un robot culinaire muni d’une lame en « s », hacher très finement l’oignon, le poivron, l’ail, le persil et la menthe. Déposer le tout dans un bol et ajouter le boeuf haché, la purée de tomate, le piment d’Alep, la mélasse de grenade, le tahini, la pâte de tomate, le cumin, la coriandre. Saler et poivrer. Vérifier l’assaisonnement de la garniture en faisant cuire dans une poêle anti-adhésive 1 cuillère à thé du mélange. Rectifier l’assaisonnement au besoin.

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Sur un plan de travail légèrement enfariné, diviser la pâte en 8 et abaisser chaque morceau en un disque d’environ 14 cm (5½ de diamètre).

Déposer les disques de pâte sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin. Sur chaque disque de pâte, étaler finement l’équivalent de 2 cuillères à soupe de garniture.

Enfourner et cuire dans la partie inférieur du four pendant 8 à 10 minutes. Placer ensuite les pizzas sous le grill (broil) pendant 1 à 2 minutes ou jusqu’à ce que les bords des pizzas soient légèrement dorés. Servir et déguster avec plaisir en arrosant de jus de citron.

*Vous pouvez remplacer la purée de tomate par une grosse tomate fraîche que vous aurez fait blanchir puis peler. Dans ce cas, il faut la hacher finement comme l’oignon.
**J’imagine très bien refaire ce genre de pizzas en variants la garniture et pourquoi pas en utilisant de la chair à saucisse…