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J’attendais…

Expérimenter de nouvelles recettes n’est jamais sans risque : et si, ce n’était pas bon? Heureusement, je suis rarement tombée sur des recettes que nous n’avons pas appréciées (je me souviens seulement d’une recette où nous n’avons pas terminé nos assiettes). Évidement sur le nombre essayé, certaines recettes ont sombré dans l’oubli, d’autres seront refaites à l’occasion et quelques unes deviennent des classiques. Je reconnais que je choisis les recettes selon les ingrédients et nos goûts. Cependant, il y a des conflits de goût… J’aime le beurre d’arachide dans les plats salés, alors que mon chéri préfère éviter d’en manger. C’est pour cette raison que j’ai longtemps hésité à faire des brochettes au satay.

Après une multitude d’hésitations, je me suis enfin lancée avec une recette d’Isa, Les gourmandises d’Isa. J’ai préparé une petite portion de sauce pour moi, sachant que mon chéri ne la goûterait peut-être pas. Je ne vous dis pas ma surprise quand il m’a dit que ces brochettes étaient très bonnes… et qu’il n’y avait pas besoin de sauce pour les accompagner. Des fois, les solutions sont plus simple qu’on l’imagine : surtout que moi, la sauce, elle m’a plu! Il fallait seulement que j’attende le bon moment pour faire cette recette.

Brochettes et sauce
Brochettes de poulet et sa sauce satay
Pour 3 personnes

300 g de poitrines de poulet
¼ de tasse ou 60 g de sauce tamari*
1 citron
1 gousse d’ail
2 cuillères à soupe d’huile neutre
2 cuillères à soupe de moutarde à l’ancienne
2 cuillères à soupe de miel
1 cuillère à thé de coriandre moulue
½ cuillère à thé de curry doux ou fort

Sauce Satay**
2 cuillères à soupe ou 30 g de beurre d’arachide
1 cuillère à soupe de cassonade ou de sucre roux
1 gousse d’ail
½ cuillère à soupe de sauce tamari
1 cuillère à soupe de jus de lime
½ cuillère à soupe d’huile d’arachide ou végétale
1 pincée de piment d’Alep ou de Cayenne

Peler et hacher finement la gousse d’ail. Prélever le zeste de citron et le presser pour en recueillir le jus. Découper les poitrines de poulet en cubes de même taille.

Dans un bol, mélanger la sauce tamari, le jus de citron, le zeste de citron, l’ail, l’huile, la moutarde à l’ancienne, le miel, la coriandre et le curry. Ajouter les morceaux de poulet dans la marinade. Couvrir le bol d’un film plastique et laisser mariner au réfrigérateur pendant 2 heures.

Préchauffer le four à gril (broil).

Pendant ce temps, préparer la sauce. Hacher l’ail finement et réserver. Dans un petit chaudron, faire chauffer le beurre d’arachide, la cassonade (ou le sucre roux) et l’ail. Cuire jusqu’à ce que la cassonade soit totalement dissoute. Ajouter la sauce tamari, le jus de lime, l’huile d’arachide et le piment d’Alep (ou de Cayenne). Réserver la sauce au chaud jusqu’au moment de servir.

Rincer sous l’eau froide les piques à brochette en bois pour éviter qu’ils ne brûlent durant la cuisson. Enfiler les morceaux de poulet marinés sur les piques à brochette. Déposer les brochettes sur une plaque de cuisson légèrement huilée et enfourner pendant 5 minutes. Retourner les brochettes et les arroser de marinade. Remettre au four et cuire pendant 5 minutes. Servir sans attendre avec la sauce satay chaude.

*Si vous n’avez pas de sauce tamari, vous pouvez la remplacer par de la sauce soja. Dans ce cas, ajouter une cuillère à soupe d’eau pour diluer la concentration de sel de la sauce soja.
**Il est possible de doubler la recette de sauce, surtout si vous aimez enrober votre poulet de sauce satay.

Et vous, aimez-vous les préparations à base de beurre d’arachide?

Un dimanche tranquille

Aujourd’hui, nous avons droit à une journée bien humide. À voir toute cette pluie tomber, je n’ai qu’une envie : rester tranquille! Ce n’est pas les choix qui manquent : est-ce que je m’installe pour lire, est-ce que je cuisine une gourmandise, est-ce que je me laisse convaincre par une petite sieste ou toutes ces options? Pour l’instant, je ne sais pas.

Pour demeurer dans cet esprit de tranquillité, rien de mieux qu’une recette qui se prépare en deux trois mouvements. Pour consacrer du temps à d’autres activités, je vous propose une recette de poulet pané. Cette recette est tirée du magazine Ricardo, volume 7, numéro 5.

Poulet croustillant
Cuisses de poulet style Shake’n Bake
Pour 4 personnes

4 cuisses de poulet avec ou sans la peau
1 oeuf
1 tasse ou 32 g de céréales de riz grillés style Rice Krispies
½ tasse ou 60 g de chapelure
1 cuillère à soupe de poudre d’oignon*
1 cuillère à soupe de paprika
1 cuillère à soupe de moutarde en poudre
½ cuillère à soupe de coriandre moulue
½ cuillère à soupe de cumin moulu
½ cuillère à thé de sel de céleri
½ cuillère à thé de sel
¼ cuillère à thé de poivre de Cayenne ou de poudre de chili
2 cuillères à soupe d’huile d’olive

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

À l’aide d’un robot**, réduire les céréales de riz en chapelure. Ajouter la chapelure, la poudre d’oignon, le paprika, la moutarde en poudre, la coriandre moulue, le cumin moulu, le sel de céleri, le sel et le poivre de Cayenne (ou la poudre de chili). Verser l’huile d’olive et bien mélanger. Verser la préparation dans un grand sac en plastique et réserver.

Dans un bol, fouetter l’oeuf. Enrober les cuisses de poulet d’oeuf battu et les déposer dans le sac contenant la chapelure. Fermer le sac et le secouer jusqu’à ce que les cuisses soient bien recouvertes de chapelure.

Déposer les cuisses de poulet sur une plaque de cuisson recouverte de papier parchemin et enfourner pendant 50 minutes ou jusqu’à ce que la chair se détache facilement de l’os. Servir et déguster.

*Il y a plusieurs épices dans cette recette : s’il y en a une ou plusieurs épices que vous n’avez pas, vous pouvez les omettre ou les substituer par d’autres épices de votre choix.
**Si vous n’avez pas de robot culinaire, verser les céréales dans un sac et les écraser à l’aide d’un rouleau à pâte.

Et vous, qu’est-ce que vous avez envie de faire quand la pluie s’établit pour la journée?

Adaptation…

La recette que je vous propose aujourd’hui me faisait envie depuis un moment. J’hésitais quand même à la réaliser puisqu’elle contenait des pétoncles (noix de St-Jacques). Il y a quelques années, je raffolais des pétoncles et un jour, j’ai mangé ces fruits de mer baignant dans une sauce au vin blanc et au poivron… Ce plat m’a terriblement marquée et je n’ai plus jamais mangé de pétoncles.

Pour résoudre ce problème, j’ai remplacé les fruits de mer par du saumon. Le résultat est fabuleux : c’est goûteux, plein de parfums et de saveurs. La recette originale se trouve dans le magasine Ricardo volume 8, numéro 6.

Un saumon à la marinade sèche
Escalopes de saumon marinées
Pour 2 personnes

250 g de saumon sans la peau
Le zeste d’un citron ou d’une petite orange (facultatif)
1 cuillère à thé de persil séché
½ cuillère à thé de sucre
½ cuillère à thé de gingembre moulu
½ cuillère à thé de coriandre moulue
½ cuillère à thé de paprika doux ou fort
¼ cuillère à thé de cumin moulu
¼ cuillère à thé de poivre
¼ cuillère à thé de sel
1 pincée de poivre de Cayenne ou de poudre de chili
2 cuillères à soupe d’huile d’olive

Dans un bol, mélanger persil séché, le sucre, le gingembre moulu, la coriandre moulue, le paprika, le cumin, le poivre, le sel et le poivre de Cayenne (ou de poudre de chili). Réserver.

Couper, sur l’épaisseur, le filet de saumon en tranche de 4-5 mm (¼ de pouce) d’épaisseur. Enrober les tranches de saumon de marinade sèche et laisser reposer pendant 15 minutes.

Dans une poêle, faire chauffer l’huile d’olive. Quand l’huile est bien chaude, faire cuire les tranches de saumon pendant 2 à 3 minutes sur chaque face. Saupoudrer les escalopes de saumon de zeste d’agrume et servir accompagné de citron.

Et vous, y a-t-il des plats qui vous ont marqués négativement?

La cuisson…

Il y a des recettes où l’on maîtrise parfaitement (ou presque) la cuisson des viandes et il y en a d’autres… où ce n’est pas très brillant. Pour le roastbeef, le poulet, le lapin, le canard et le porc, je m’en sors plutôt bien, mais pour les steaks et les brochettes de boeuf, c’est une autre histoire. Pour faire court, ces pièces de viandes finissent habituellement trop cuites. Cependant, pour réussir à tout coup une cuisson, il n’y a qu’une solution : essayer et réessayer.

Cette fois, j’ai opté pour des brochettes de boeuf. N’oubliez pas que pour les brochettes, une cuisson maîtrisée dépend de votre four et de la taille de vos cubes de viande. Il est aussi possible de cuire ces brochettes à la poêle ou sur le barbecue. J’ai trouvé cette recette sur le blog de Jasmine cuisine.

Une cuisson rosée ou bien cuite?
Brochettes de boeuf Thaï à l’orange
Pour 3 personnes

300 g de cubes de boeuf à brochette*
1 orange**
¼ de tasse ou 60 g de sauce soja
¼ de tasse ou 60 g de vinaigre de riz
1 cuillère à soupe de miel
1 cuillère à soupe d’huile de sésame
1 cuillère à thé de gingembre moulu
1 cuillère à thé de coriandre moulue
2 gousses d’ail
3 cuillères à thé de sauce chili ou de ketchup

Zester et prélever le jus de l’orange. Éplucher et couper en lamelles les gousses d’ail.

Dans un bol, mélanger le jus d’orange, le zeste, la sauce soya, le vinaigre de riz, le miel, l’huile de sésame, le gingembre, la coriandre, l’ail et la sauce chili (ou le ketchup). Ajouter les cubes de boeuf à la marinade. Couvrir d’une pellicule plastique et laisser macérer pendant au moins 4 heures au réfrigérateur.

Préchauffer le four à 180°C (350°F).

Rincer sous l’eau froide les piques à brochette en bois pour éviter qu’ils brûlent durant la cuisson. Enfiler les morceaux de boeuf marinés sur les piques à brochette. Déposer les brochettes sur une plaque de cuisson légèrement huilée. Enfourner et cuire pendant 15 minutes.

*Pour faire des brochettes de boeuf, vous pouvez choisir entre plusieurs pièces de viandes : steak, intérieur de ronde, bavette, contre-filet (faux-filet), surlonge, etc. À vous de choisir.
**Si vous n’avez pas d’orange sous la main, utiliser ⅓ de tasse ou 90 g de jus d’orange.

Et vous, y a-t-il une pièce de viande qui vous cause des soucis?

Une approche vers la pastilla

Certains d’entre vous connaissent certainement les pastillas, mais pour les autres, les pastillas sont généralement composées de feuilles de brick, de volaille, d’amandes et de sucre. C’est un classique de la cuisine marocaine et peut-être d’autres pays de l’Afrique du Nord. La pastilla est, à mon avis, le meilleur exemple de la cuisine sucrée-salée… et peut-être l’extrême de ce style de cuisine. J’avoue, j’aimerais bien expérimenter la vraie pastilla, mais quand je songe qu’on saupoudre du sucre glace… j’ai peur que ce soit vraiment trop pour mon chéri et moi. De plus, on ne va pas le nier, la cuisine marocaine est généreuse…

Pour m’initier à ce plat, j’ai opté pour une recette de Ricardo : pastillas de boeuf braisé aux figues. Je l’ai servi comme entrée avec un peu de salade et elles ont été grandement appréciées. La recette est tirée du magasine Ricardo, volume 8, numéro 2.

Pastilla individuelle
Pastillas de boeuf braisé aux figues
Pour 6 personnes

450 g (1lb) de bavette de boeuf
  ou de cubes de boeuf à ragoût*
2 cuillères à soupe d’huile d’olive
1 échalote
¼ de cuillère à thé de curcuma moulu
¼ de cuillère à thé de cannelle moulue
¼ de cuillère à thé de cumin moulu
¼ de cuillère à thé de coriandre moulue
1 pincée de poudre de chili ou de poivre de Cayenne
1 tasse ou 250 g de bouillon de poulet
¼ de tasse ou 60 g de sauce tomate
3 ou 4 figues séchées
½ cuillère à soupe de miel
6 feuilles de brick**
3 cuillères à soupe de beurre fondu
Sel et poivre

Hacher l’échalote et découper en petits cubes les figues. Réserver.

Détailler la viande de boeuf en cubes et retirer l’excédent de gras si nécessaire. Verser l’huile d’olive dans un chaudron et la chauffer. Ajouter la viande et la dorer de tous les côtés. Saler et poivrer. Retirer du chaudron et réserver.

Dans le même chaudron, faire revenir l’échalote. Au besoin, ajouter de l’huile. Remettre la viande dans le chaudron et ajouter le curcuma, la cannelle, le cumin, la coriandre et la poudre de chili (ou le poivre de Cayenne). Brasser la viande pour bien l’enrober des épices et verser le bouillon de poulet et la sauce tomate. Porter à ébullition, couvrir et laisser mijoter doucement pendant 2 h 30. Brasser quelques fois pendant la cuisson.

Découvrir avant d’ajouter les figues découpées et le miel. Laisser réduire pendant 30 minutes ou jusqu’à ce que le bouillon soit sirupeux***. Goûter et rectifier l’assaissonnement si nécesssaire. Laisser tiédir au moins 30 minutes et réfrigérer.

Préchauffer le four à 200°C (400°F).

Dans un chaudron, faire fondre le beurre et réserver.

Séparer la viande du bouillon et conserver le bouillon de côté. Effilocher la viande, ajouter les morceaux de figues et du bouillon pour bien lier la préparation, mais pas trop pour ne pas détremper la pâte lors du montage.

Badigeonner une feuille de brick de beurre et la couper en deux. Superposer les deux bandes en croix et déposer un sixième de la préparation au centre. Rabattre la feuille sur la garniture de façon à donner une forme ronde. Déposer la pastilla, côté pilé en dessous, sur une plaque de cuisson. Répéter l’opération avec les autres feuilles de brick****. Enfourner et cuire environ 20 minutes ou jusqu’à ce que la pâte soit bien dorée.

*Il est également possible d’utiliser de la palette de boeuf. Il faut prendre une viande qui demande une longue cuisson, sans os et qui ne contient pas trop de gras.
**Il est possible de remplacer les feuilles de brick par de la pâte phyllo, mais elles n’ont pas la même texture. La pâte phyllo peut prendre un peu plus de temps à cuire.
***Si vous ne voulez pas faire les pastillas, vous pouvez le servir en ragoût avec un couscous. Vous obtiendrez entre 3 et 4 portions selon les mangeurs.
****Il est possible de congeler les pastillas à cette étape.

Et vous, est-ce que vous avez déjà réalisé une pastilla?